Pict-005.pngPict-006.pngLa Révélation de la Septième Heure

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Dans la série

Lumières Nouvelles Exclusives - Lumières Nouvelles Exclusives

(Ce que l’oreille n’a jamais entendu)

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Les fêtes de l’Eternel

(Commentaire du tableau situé en fin de message)

Description générale du tableau

Nous avons au milieu du tableau, deux lignes horizontales parallèles. La ligne graduée supérieure représente l’année juive formée de 12 mois de 30 jours. Cela va nous permettre de situer les fêtes juives rattachées à un mois et un jour, précisés par Dieu, dans son ordonnance.

En organisant les fêtes réparties dans l’année juive, notre grand Dieu Créateur est resté fidèle aux caractéristiques de la nature qu’il a imaginée et créée. La vie présente des formes binaires. A toute chose existe son opposé ; exemple : la nuit et le jour. Ici, au niveau de l’année, nous voyons, suite au phénomène des saisons, que la terre passe du très chaud au très froid. Or, la mise en route des saisons tire son origine de l’apparition du péché. C’est donc le péché qui justifie, sur terre, le principe des contraires opposés binaires. Créée pour régler le péché, l’année est partagée en deux périodes.

L’équinoxe du printemps marque le début de l’année et de la vie ; le temps du renouveau dans la nature. Six mois plus tard, l’équinoxe de l’automne ouvre la porte à la mort qui est le salaire du péché ; les végétaux meurent. Aussi dans la logique de sa nature, Dieu va placer les fêtes de la justice et de la vie au printemps de l’année, d’autre part, les fêtes de la mort et du péché seront placées à l’automne, la morte saison.

La ligne inférieure représente le temps historique gradué en segments de 500 ans. Nous avons environ 2000 ans avant Jésus-Christ et 2000 après Lui. Le temps de la naissance de Jésus se situe au milieu du tableau, reliant les deux lignes. Son ministère terrestre est ainsi, spirituellement, rattaché au début du 7ème mois de l’année juive.

La moitié supérieure est donc consacrée à l’affichage des 8 fêtes juives. Je précise, tout de même, que la fête du sabbat du septième jour a un caractère plus universel que les 7 autres ; le repos du septième jour remontant à la première semaine de la création terrestre divine.

En regardant attentivement les textes des ordonnances divines concernant ces fêtes, il apparaît un détail dont l’intérêt m’est révélé aujourd’hui, par l’Esprit du Seigneur Jésus. Plusieurs fêtes sont marquées par une journée de repos religieux ordonné par Dieu. Ce sont là, les sabbats auxquels Paul fait allusion dans son épître adressée aux Colossiens, chapitre 2 et versets 16 et 17. En effet, contrairement au sabbat du 4èmecommandement de Dieu, ces sabbats-là sont appelés à disparaître avec les fêtes auxquelles ils sont rattachés quand, par sa mort volontaire, Jésus instaure les bases de la nouvelle alliance fondée sur son sang expiatoire.

Il ressort de leur étude, que deux fêtes seulement, sur les huit, ont leur repos ordonné en ces termes : « Vous ne ferez aucun ouvrage en ce jour-là ». Les autres fêtes sont ordonnées de façon légèrement différente : « Vous ne ferez aucune œuvre servile en ce jour-là ». Nous allons voir que cette petite différence cache un message, extrêmement important, pour comprendre le vrai projet de Dieu et son jugement.

Le point de départ est donné par la première fête : le sabbat. Le serviteur béni que je suis a reçu de Dieu, la compréhension du sens à donner au repos hebdomadaire du septième jour, mis en place souverainement par Dieu dès la création ; c'est-à-dire, sanctifié par Lui. Ce qu’il sanctifie est à lui ; c’est son bien auquel il tient. Aussi, soyons certains que ceux qui « le » volent en paieront chèrement le prix. Le Dieu Créateur n’est pas homme, mais Dieu. Et ses colères ne sont pas humaines, mais divines.

Frustrer Dieu revient à se frustrer soi-même. Et les bénédictions rattachées à l’obéissance du sabbat sont énormes et ignorées par les rebelles. Ils ne savent donc pas, pour l’heure, de quoi ils se privent déjà sur cette terre et bientôt dans l’éternité céleste.

Ceux qui croient Dieu, quand Il parle, peuvent constater que les chiffres mentionnés, dans les successions des générations des hommes, situent la création du monde environ 4000 années avant Jésus. Environ 2000 ans devraient conduire l’humanité à son retour glorieux. Et dans Apocalypse, sa non moins glorieuse Révélation, Dieu annonce après son ultime intervention, une période de « mille ans ». En faisant le compte, nous avons 7000 ans. Il est facile alors, de remarquer l’analogie de structure d’une semaine de 7 jours avec un projet divin construit sur 7000 années. Les 6 premiers jours n’ont pas de lien particulier avec les 6 premiers millénaires. C’est un temps profane laissé à la liberté humaine. Les 6 jours sont des numéros qui doivent se succéder dans le temps. Mais l’attention particulière donnée par Dieu, au 7ème jour, permet de le regarder différemment. C’est cet examen qui mène à la compréhension du sens du 7ème jour : quand Dieu le sanctifie au début de la création, c’est au 7ème millénaire qu’il pense. Comprenez, il a devant lui la terrible perspective d’avoir à supporter des rebelles, plus insupportables les uns que les autres, pendant 6000 ans ; alors pour Lui le mot « repos », ou « cessation » représente la fin et le but de ses fatigues et douleurs. Les afflictions, il va les connaître en chair et en esprit. En Jésus-Christ, il sera pendant un court temps, l’homme de la douleur habitué à la souffrance qui le tuera sur la croix (voir Esaïe 53:3). Mais avant et après ce temps, il va devoir supporter les railleries des moqueurs, les mensonges des menteurs et les crimes des assassins. Aussi, quand ces horribles choses cessent, nous pouvons comprendre ce que Dieu appelle « repos, cessation soit, sabbat ». Ainsi la formule  « Vous ne ferez aucun ouvrage en ce jour-là » prend une portée prophétique du 7èmemillénaire dans lequel, effectivement, les élus rachetés par le sang de Jésus-Christ ne feront aucun ouvrage à la sueur de leur front. Cette situation-là était terrestre et due au péché. Mais après leur résurrection, les saints n’ont plus à souffrir des conséquences du péché, dont l’existence cessera quand Dieu renouvellera l’aspect de la planète terre.

Il résulte de cela, qu’en célébrant le sabbat, chaque septième jour de la semaine, l’élu fête sa future entrée dans l’éternité gagnée, par la victoire de Jésus sur le péché et par le fruit d’obéissance que son amour lui a apporté.

Chose étonnante, seule la fête du « jour des expiations » est également, comme celle du sabbat, marquée par l’ordonnance : « Vous ne ferez aucun ouvrage en ce jour-là ». Ce point commun aux deux fêtes indique, déjà, que les deux sont fondamentales pour ouvrir aux élus rachetés l’accès au ciel. Mais ignorant jusqu’à cette heure l’importance de la fête du jour des expiations, la chrétienté n’a pas compris la nécessité de mettre « fin au péché » de manière pratique ; et la foi chrétienne est reçue comme une simple étiquette collée sur un colis. On baptise à tour de bras et en grand nombre partout sur la terre, mais on n’apprend pas au baptisé ce que Dieu exige de lui. Ce qu’il manque à tous, c’est la recherche de la « sanctification », précisément présente dans le sabbat sanctifié par Dieu. Or, notre sanctification passe également par une meilleure compréhension du symbolisme cérémoniel du « jour des expiations ».

En ne voyant pas Jésus dans cette fête, les juifs avaient construit une fausse idée qui déformait le plan du salut conçu par Dieu.

Si le Messie n’était pas dans la fête, les rites sacrificiels animaliers avaient une raison d’être prolongés perpétuellement jusqu’à la fin du monde. Pour les juifs, le « Yom kippour » ressemblait à une « grande lessive » pratiquée en fin d’année, pour valider les pardons obtenus, par les sacrifices offerts en rachat des péchés confessés au cours de l’année. Autre image, pendant toute l’année chacun apporte sa poubelle et la vide dans une grande poubelle qui sera vidée à son tour à la fin de l’année. Ce n’est pas là, le projet du plan du salut préparé par Dieu. Précisément, l’animal n’a pas la valeur d’un homme fait, à l’origine, à l’image de Dieu. C’est pourquoi, les animaux, sacrifiés dans le cérémoniel du « Yom kippour » annuel, n’ont en eux-mêmes, pas plus de valeur que ceux qui sont sacrifiés en cours d’année. Dieu voulait, cependant, donner à cette fête juive le sens du « nettoyage final », par lequel la souillure du péché serait définitivement lavée. Comme l’auteur de l’épître aux Hébreux le dit si clairement : « il est impossible au sang des taureaux et des boucs d’enlever le péché ». La succession des rites renouvelés, chaque année, avait donc un but prophétique que le ministère salvateur de Jésus-Christ est venu confirmer.

Dans l’affection qu’ils lui portent, les chrétiens préfèrent voir Jésus dans le symbole de l’agneau pascal. D’autant que cet agneau leur offre la justice divine. Qu’il est bon et tranquillisant de se savoir pardonné. Aucun d’eux oserait le traiter de bouc, et pourtant … c’est bien le rôle du bouc, symbole type du péché, qui révèle l’amour de Dieu qui, en Jésus, a été fait péché, porteur des péchés de ses seuls élus rachetés, afin d’expier à leur place, par sa mort, le prix de leurs fautes.

Ce n’est pas pour satisfaire un caprice que Dieu s’est imposé un ministère de douleurs. Un tel engagement, humainement incroyable, a une raison d’être, élevée. Aussi, faut-il le comprendre, plus grand est le sacrifice consenti par Dieu, plus grandes seront ses exigences imposées aux bénéficiaires. Ayant, en Jésus crucifié, mis le comble à son amour pour ses élus rachetés, Dieu attend logiquement d’eux  la réciproque. Plus précisément, ayant légalement payé par sa vie le droit de détruire le péché, il ne veut plus le voir dans la vie de ses élus. C’est ce qu’il nomme : « la sanctification ». Son but est de ramener l’homme gracié à l’état d’Adam, tel qu’il était avant le péché. Ainsi Jésus purifie l’esprit des élus, dans l’attente de la purification de leurs corps qui deviendront célestes, à son retour glorieux.

J’en déduis ainsi que, si le sabbat montre le ciel, son complément inséparable le « Yom kippour » fixe les conditions pour y entrer.

Dans le tableau, les autres fêtes prophétisent des aspects de la nouvelle alliance et principalement le fait qu’elle mettra fin à la servitude des rites sacrificiels ; d’où la formule du repos ordonné : « Vous ne ferez aucune œuvre servile en ce jour-là » ; « ce jour-là », étant le temps de l’instauration de la nouvelle alliance, jour marqué par la mort expiatoire de Jésus. L’évènement était si considérable que Dieu a marqué ce jour, par des cataclysmes rapportés par ses témoins oculaires terrestres : orages, grêle et tremblement de terre.

La venue de Jésus l’ayant accomplie, cette fête prophétique, œuvre de servitude, devait disparaître comme l’ombre devant la réalité.

Dans l’ordre, nous avons pour deuxième fête, la Pâque, strictement juive et sans sabbat. Dans le calendrier que Dieu donne à Israël, la Pâque est célébrée le 14èmejour du premier mois de l’année juive, donc au printemps. Ce chiffre 14 soit, 2 fois 7, est le chiffre de Dieu et de sa plénitude. Il ne faut pas l’oublier, la fête de Pâque et celle du Yom kippour ont leur accomplissement prophétique au même moment ; celui de la mort de Jésus. Le double 7 a donc une justification. De plus, dans la mort du Messie, il y a entre Dieu et l’homme un échange. Dieu donne sa justice à son élu qui lui fait porter ses péchés. Les deux fêtes sont ainsi fondues en une seule : la Pâque.

En faisant des fils d’Israël son peuple, Dieu prend un microcosme, un échantillon de l’humanité dont l’expérience va servir pour enseigner la relation avec Dieu. Les Hébreux sont en tous points semblables aux autres hommes. Le temps va le prouver. En les adoptant pour ses fils, Dieu les attache à sa divinité au nom de son projet. Tout ce que Dieu fait pour eux est placé dans une perspective prophétique. Aussi, ce peuple va-t-il rester pécheur et de plus en plus rebelle, jusqu’à son rejet par Dieu, quand il refusera de reconnaître, en Jésus, leur Messie.

Ceci revient à dire que pendant la période de l’ancienne alliance, le peuple juif s’est trouvé dans le statut mentionné dans le cadre en bas du tableau, côté gauche soit : justice imputée, péché imparti. La justice imputée est obtenue par la mort de l’agneau pascal. Seule la venue du Messie pouvait éclairer le sens de cette fête. L’agneau, mis à mort, était aussi innocent que le Messie, quand il a offert sa vie et, le sang des deux a offert la délivrance. Cependant, dans les deux cas, la rébellion des pécheurs délivrés est punie de mort, comme un juste châtiment de Dieu. La mort frappe donc ceux qui restent dans le péché, même après avoir obtenu l’imputation de la justice divine. Ceci est le résultat de l’incompréhension du message donné par la fête du« Yom kippour ». Le double 7, du chiffre 14, suggère la nécessité de voir Dieu, en justice et de le voir aussi, porteur du péché. L’échange est au niveau de l’imputation, car jusqu’à Jésus, rien n’est réglé. La justice imputée ne change pas miraculeusement le pécheur qui continue de pécher jusqu’à sa mort. L’épreuve des Hébreux dans le désert, pendant 40 années, confirme la chose, puisque, sur la première génération, seuls Josué et Caleb sont trouvés dignes d’entrer en Canaan terrestre, image de la future Canaan céleste. La fête du « Yom kippour » est donc rattachée au sabbat, mais aussi à la fête de Pâque, dans laquelle Jésus était symbolisé par le docile et paisible agneau qui devait être consommé par les Hébreux, avec des herbes amères, cuit avec ses entrailles. Le peuple devait comprendre combien son rachat par le Messie, plongerait Dieu lui-même, dans une situation amère et douloureuse. Il devait aussi apprendre que la fidélité envers Dieu aurait pour conséquence d’attirer contre lui, la méchanceté et les persécutions du diable. A son heure, Jésus a dit : « si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive ». C’est dans cet engagement que l’élu aimé découvre une nourriture amère. Mais bien sûr, notre époque caractérisée par la paix religieuse exceptionnelle prophétisée dans Apocalypse 7:1 à 3, pour 150 années, selon Apocalypse 9:5, ne favorise pas l’apprentissage de ce type d’expérience douloureuse.

Accomplie comme le Yom Kippour, cette « œuvre de servitude » cesse à la mort de Jésus.

La fête qui vient ensuite en 3èmeposition est la fête « des pains sans levain » ; une image de pureté exigée par Dieu de la part de ceux qu’il délivre. La pureté est dans le Chef et ceux qui le suivent doivent l’imiter. Pratiquée le 15ème jour du premier mois, elle relaie la Pâque. Cette fête est le type de ce qui deviendra avec Jésus-Christ, le pain non levé de la sainte Cène, un symbole de son corps. Elle prophétise la nécessité de l’authentique conversion. Manger symboliquement le corps de Jésus a pour but de s’approprier sa pureté et sa sainteté naturelles ; le corps humain étant fait de ce qu’il mange.

Cette fête durait 7 jours commençant par un sabbat et finissant par un autre sabbat. Elle désigne Dieu, dans sa plénitude, pour le moment pour lequel il est venu sur la terre accomplir son projet secret qui concerne l’humanité entière. C’est pourquoi, les juifs de l’ancienne alliance devaient le découvrir en même temps que les païens appelés avec eux. Cette heure suprême nous est présentée, comme le moment où Jésus a mis le comble à son amour, pour ses disciples, ses amis qu’il avait choisis. Cette fête était donc d’un très haut niveau de sainteté. Néanmoins, elle devait disparaître, en tant qu’œuvre servile, quand le moment prophétisé s’est accompli.

La 4ème fête devait attendre l’entrée en Canaan pour être appliquée. C’est la fête des « prémices ». Des gerbes devaient être agitées en signe de joie devant l’Eternel. Sur le plan charnel, manger des récoltes, fruits de leurs travaux, pouvait justifier, de la part des juifs sortis du désert, de la reconnaissance et de la joie envers Dieu. Mais une fois encore, en ordonnant cette fête, Dieu portait son regard beaucoup plus loin dans le temps. Il contemplait la multitude de ses élus bien-aimés, les uns étant ressuscités, les autres restés vivants, étant transmués et tous, devenus comme les anges, sont rassemblés pour être conduits à son royaume céleste. Jésus a annoncé cela en parabole et il a donné à cette action le nom de « moisson ». Le mot joie est trop faible pour exprimer l’agitation des saintes gerbes obtenant, enfin, la récompense espérée. Car les vivants et les morts, en Christ, ressuscités, n’étaient sur terre jamais sûrs de rien ; leur espérance seule les a fait avancer sur le chemin béni et approuvé par Dieu (1 Thess.4:16-17). C’est en « espérance » seulement que nous sommes sauvés, nous a dit Paul. La bouche de Jésus-Christ, ayant révélé le sens de cette fête, sa prolongation devient inutile. L’ombre s’efface devant la réalité.

50 jours après la fête des prémices, vient la fête « des deux pains avec du levain ». On reconnaît très vite en elle l’image de la « Pentecôte ». Cette fête prophétise l’heure où les païens doivent rejoindre les élus de l’ancienne alliance, pour constituer avec eux l’Israël spirituel de Dieu. C’est l’aboutissement logique du plan du salut que Dieu a préparé, pour sauver ses élus dispersés sur la terre entière. La foi n’a pas de nationalité, ni de couleur de peau. Les pains avec levain représentent les êtres humains, impurs, par héritage du péché originel ; le péché qui colle à la peau et fait la guerre à l’esprit. Les élus rachetés sont à l’origine tous dans cette même situation. Mais, entendant les appels de Jésus, ils vont apprendre à lutter contre le péché ; l’offre de Dieu le justifie. L’amour divin manifesté en Jésus-Christ, « dope » leur motivation, conformément au calcul fait par Dieu. Sa loi va pouvoir s’inscrire dans des cœurs de pierre, redevenus «cœurs de chair » plus sensibles, comme il l’a annoncé par le prophète Jérémie.

L’accomplissement de cette fête, par la Pentecôte, a été marqué par une démonstration exceptionnelle de la puissance de Dieu. Des langues de feu sont descendus sur les apôtres réunis en chambre haute et le pouvoir de prophétiser, auprès des étrangers présents à Jérusalem, a été miraculeusement donné. Le résultat de cette puissance divine mise en action est mesurable : environ 3000 baptisés dans Jérusalem. L’évènement était occasionnel et ne devait pas être renouvelé. Le miracle et la puissance ne sont pas les meilleurs moyens pour sélectionner les êtres aimants. Dans le projet de Dieu, révélé par Jésus, ce sont « les violents qui forcent et s’emparent du royaume des cieux ». Mais il parle de violence exercée contre soi-même soit, de concentration de volonté pour remporter les victoires exigées par Dieu. Pour obtenir sa dernière victoire, Jésus a dû « lutter jusqu’au sang ». Et il nous exhorte à faire de même.

Dans la suite de la fête, des sacrifices animaliers sont ordonnés : sept agneaux, un jeune taureau, et deux béliers ; puis un bouc, symbole type du péché, en sacrifice d’expiation, et deux agneaux en sacrifice d’actions de grâces. Par le bouc, le péché est expié, comme il le sera par le Christ, alors que les deux agneaux marquent, eux, la reconnaissance en Christ. Le bouc et les deux agneaux représentant Jésus-Christ, qui est constitué d’un tiers en péché, qu’il reçoit de ses élus et, de deux tiers en justice, selon sa vraie nature. Dieu montre par là qu’il est plus justice que péché qui lui est, seulement, imputé.

Commençant par sept agneaux, la fête met en évidence la plénitude divine du futur « agneau qui ôtera le péché du monde ». Jusque-là, dans l’ancienne alliance, les juifs célèbreront régulièrement les fêtes ordonnées par Dieu. Des multitudes d’animaux seront de la sorte sacrifiées. Mais aussi nombreux soient-ils, ils ne peuvent pas régler le problème du péché. Jésus devra donc effectuer son ministère salvateur terrestre, en faveur des descendants d’Adam, pour valider les morts animales provoquées avant lui. Après, la pratique des sacrifices animaliers pourra cesser, au grand bonheur des innocentes victimes. Ainsi depuis Jésus, il est possible de vivre sans tuer les animaux, ni pour les manger, ni pour les sacrifier. L’œuvre servile pouvait alors cesser.

La 6ème fête a lieu le 1er jour du 7ème mois soit, à l’opposé absolu de la Pâque du printemps. L’écart de six mois est le plus grand qui soit possible. La raison est l’entrée dans le thème du péché. Ce temps est aussi, celui où Dieu fait naître une partie de lui-même, dans le corps d’une vierge nommée Marie. La naissance de l’enfant Dieu va représenter pour les juifs de l’ancienne alliance, le drame absolu de leur existence. Le peuple juif va commettre le plus énorme péché de son histoire, en refusant de reconnaître le Messie que Dieu lui envoie. C’est sous cet éclairage que nous devons voir cette fête des « trompettes ». Les trompettes sont utilisées, religieusement et militairement, pour avertir soit, pour lancer un appel ; et quand le peuple sombre dans ses péchés, l’avertissement divin est salutaire et vital. Ses avertissements prendront la forme de châtiments successifs, annoncés dans Lévitique 26. On les retrouvera, dans l’ère chrétienne, sous le symbole de 7 trompettes, citées dans le livre Apocalypse. Le texte prescrivant cette fête est très court, très bref comme le sera l’annonciation de la naissance du Messie, Roi des juifs, qui a mis le roi Hérode en fureur, au point de faire massacrer les enfants de Bethléem. En dehors des bergers assemblés avertis par des anges, de la famille terrestre de Jésus et des mages astrologues venus de l’orient, la venue au monde du Messie n’a pas réveillé le peuple juif, endormi dans ses traditions. C’est pourquoi, l’annonce divine, sous-estimée, de la première venue de Jésus, a été aussi tragique pour le peuple juif, que sa seconde venue en gloire, le sera pour les faux chrétiens.

La 7ème fête se tenait le 10ème jour du 7ème mois, pour célébrer le jour des expiations, en hébreu, le « Yom kippour ».

Placée sous le signe du chiffre 7, cette fête est centrée sur Dieu lui-même. Elle est donc la plus importante des fêtes prophétiques provisoires. Le jour attaché au chiffre 10 suggère deux choses possibles : la loi transgressée des 10 commandements, mais aussi, sous le principe 2 fois 5, les deux caractères du Messie, parfaitement juste par sa nature et, parfaitement péché dans son rôle de victime expiatoire. La parfaite justice de Jésus justifie l’accomplissement historique du « Yom kippour » dans la Pâque de l’an 31. On peut aussi y voir une allusion aux deux boucs symboles du péché. 

Nous retrouvons là, la fête qui est rattachée, par la formule de l’ordonnance de son repos, au sabbat du septième jour : «Vous ne ferez aucun ouvrage en ce jour-là ». Nous y trouvons encore des sacrifices d’animaux. Les principaux de la cérémonie sont deux boucs qui sont nécessaires parce que, par eux, Dieu veut délivrer deux messages complémentaires relatifs au péché. Le sort est jeté entre les animaux pour confirmer que les deux symbolisent le péché. Le hasard désigne l’un pour l’Eternel et l’autre pour « Azazel », ce qui signifie « bouc pour le désert ». Par la mort du premier, le rite prophétise la condamnation du péché que Jésus portera sur la croix, étant lui-même fait péché ; ceci au bénéfice de ses seuls élus. Cette mort leur permet d’obtenir le pardon de Dieu. Ensuite, afin de tranquilliser ceux qui placent en lui leur foi, Dieu veut leur dire que les péchés confessés sur Jésus seront, non seulement pardonnés, mais comme sortis de sa divine mémoire. A cette fin, les péchés des élus sont confessés sur la tête du deuxième bouc. Après quoi, ce bouc, désigné pour Azazel, est jeté hors du camp et conduit au désert où il trouvera la mort. Le problème du péché des élus est, de la sorte, définitivement réglé en ce qui concerne Dieu et sa justice.

L’efficacité de la mort volontaire du Messie est totale, confirmant les dernières paroles du Christ crucifié : « Tout est accompli ». Jésus pouvait alors remettre son esprit de vie entre les mains du Dieu Esprit céleste, l’autre partie de lui-même dont il dépendait pendant sa « réduction charnelle ». La porte de l’accès au ciel pouvait, désormais, être aussi ouverte aux élus d’origine païenne.

Pour les Hébreux sortis d’Egypte, cette 7ème fête allait être renouvelée et ne devait disparaître que par la mort expiatoire du Messie annoncé. Il était désespérément attendu et souhaité par les juifs qui voyaient, en lui, le roi qui les délivrerait de l’occupant romain. En découvrant sa douceur et sa nature pacifique, au point d’accepter la mort, leur désillusion les a conduits à le rejeter avec haine. Il faut toujours accepter Dieu tel qu’il est et non comme, dans sa particularité, chaque être humain le voudrait. Les préjugés sont néfastes et jouent des tours, mais dans ce cas, ils sont mortels.

La 8ème fête est la fête des « tabernacles », située au 15ème jour du 7ème mois. La dernière fête juive est encore placée dans le 7èmemois, chiffre de la plénitude divine.

Les termes trouvés dans cette ordonnance semblent concerner les seuls juifs de l’ancienne alliance, car cette fête vise à rappeler le temps de l’errance d’Israël dans le désert du Sinaï. C’est en effet, dans ce contexte, que les Hébreux vécurent en habitant sous des tentes soit, des tabernacles. Mais cette période est avant tout, le temps de la mise à l’épreuve du peuple, pour sa préparation et pour la sélection de ceux qui vont entrer dans la terre de Canaan. Dans le temps terrestre le corps est comme une tente, une habitation provisoire. Cette expérience de quarante années est une image de l’ère chrétienne, au cours de laquelle la foi en Christ est également éprouvée, afin que Dieu puisse sélectionner, par les œuvres de leur foi, les élus trouvés dignes de l’éternité. Le temps des tabernacles de l’ère chrétienne est de 2000 années, au cours desquelles les pièges du diable sont nombreux et subtils. Ceci a conduit Dieu à apporter à ses serviteurs de la fin, où la séduction atteint son apogée, sa révélation Apocalypse donnée à l’apôtre Jean.

Il est essentiel de comprendre que dans son plan, Dieu juge de la même manière, la foi de l’Israël charnel de l’ancienne alliance et celle de l’Israël spirituel de la nouvelle.

Le tableau met en évidence ce principe qui se renouvelle à plusieurs niveaux successifs : instruction et information puis mise à l’épreuve.

Niveau 1 : Sortie d’Egypte - Publication orale divine de la loi - Mise à l’épreuve de 40 jours pendant lesquels Moïse est auprès de Dieu : le peuple apostasie ; il idolâtre le veau d’or - Mort des coupables.

Niveau 2 : Israël est un peuple - Dépositaire de la loi - Epreuve de 40 ans, à cause du refus d’affronter les géants de la terre de Canaan -Mort des coupables dans le désert.

Niveau 3 : Israël au temps des Juges - Régime théocratique - Epreuve d’environ 300 ans - 8 grands juges interviennent sur cette période, après chaque témoignage d’infidélité d’Israël envers Dieu qui le livre à ses ennemis dont les Philistins.

Niveau 4 : Israël devient une nation - Régimes monarchiques nationaux et dominations impériales étrangères - Confirmation de la loi - Epreuve de 1200 ans - Mort des coupables et dispersion du reste en 70 de notre ère chrétienne.

Niveau 5 : Israël spirituel en Christ - Confirmation de la loi au temps apostolique - Epreuve de 1900 ans (Détaillée dans Apocalypse) - Mort des coupables au retour glorieux de Jésus.

Dans les deux alliances l’apostasie apparaît avec les mêmes conséquences : six châtiments divins successifs et graduels.

Dans l’ancienne alliance, nous les trouvons dans Lévitique 26.

Dans la nouvelle alliance, ils nous sont présentés dans Apocalypse 8 et 9 sous les noms de « trompettes » ; ce qui établit un lien avec la fête juive des « trompettes », avertissements divins adressés publiquement, mais aussi individuellement, aux pécheurs.

Marquant la fin des deux alliances, vient l’heure du chiffre 7.

Dans l’ancienne alliance, la première venue de Jésus est le 7ème châtiment.

Dans la nouvelle alliance, la seconde venue de Jésus est aussi le 7ème châtiment, appelé cette fois 7ème trompette dans Ap.11:15.

Dans Apocalypse, l’Esprit a choisi de présenter ce thème de la 7ème trompette dans le chapitre 11, juste à la suite du thème de « la bête qui monte de l’abîme », symbole de la Révolution française comprise entre 1789 et l’instauration de l’empire de Napoléon 1er. Ce choix subtil est judicieux, voire juridique, car l’humanité rebelle des derniers jours est façonnée dans le moule des libres penseurs de l’époque, que les rebelles tiennent pour « lumières ». Notre époque est donc celle où, ce que l’humanité appelle « lumière », est en réalité la forme la plus intense des « ténèbres ». Cette fausse lumière a décrété l’inexistence de Dieu, l’inutilité de lire la Bible juste bonne pour le feu et, le devoir de désobéir à ses lois et ses commandements. Le comble est atteint, Dieu peut encore châtier.

On relève néanmoins, des différences entre les deux alliances. Il s’écoule environ 400 ans entre le 6ème et le 7ème châtiment des juifs. Mais pour les faux chrétiens le temps sera beaucoup plus court : quelques années seulement, entre la 6èmetrompette et la 7ème marquant le retour en gloire de Jésus-Christ.

Nous porterons maintenant notre regard sur la partie inférieure du tableau, en suivant la ligne de l’avancement du temps historique.

Par la Bible, Dieu nous dit que sa création remonte à environ 4000 années avant Jésus-Christ. Il s’est écoulé 1656 années entre Adam et le déluge, et c’est autour de l’an 2000 que Dieu a appelé Abram qu’il a renommé plus tard Abraham.

C’est à lui que Dieu a fait la promesse que ses descendants reviendraient s’installer dans le pays où il séjournait.

Au temps marqué soit, vers 1500 avant Jésus, Dieu fait sortir librement son peuple tenu en esclavage par le pharaon égyptien. C’est par un enchaînement de miracles impressionnants et terrifiants qu’il a contraint le roi d’Egypte à céder : les 10 plaies. La même méthode sera renouvelée, avant le retour en gloire de Jésus, pour punir le camp rebelle des faux croyants. Et de même que l’armée puissante de Pharaon a finie engloutie dans la mer Rouge, les rebelles de la fin finiront, eux, détruits par l’avènement du Seigneur Jésus-Christ.

Vivre avec Dieu nécessite une éducation, une formation, une législation, toutes choses qu’Israël reçoit de Lui, dès sa sortie d’Egypte. C’est dans ce cadre et cette époque qu’Il présente ses 10 commandements, gravés de son doigt sur des tables de pierre comme signe de son autorité. Ils sont à la base de l’alliance passée entre lui et les enfants d’Israël. Les tables sont placées dans un coffret recouvert d’or qu’il appelle « l’arche » de l’alliance ; reprenant ainsi le nom du bâtiment flottant qui a traversé le déluge au temps de Noé. Le respect des dix commandements permettra aux élus de Dieu, en Christ, de traverser les épreuves et d’en sortir vivants et vainqueurs. En complément de cette loi, Dieu dicte ses ordonnances et ses préceptes à Moïse qui les écrit sur des rouleaux de papyrus ou des parchemins. Parmi ces ordonnances, se trouve dans Lévitique 23, la loi des fêtes de l’Eternel présentée sur ce tableau.

C’est pour Israël le début d’une servitude envers Dieu. Servitude car tenu à des rites dont il ne comprend pas le sens. Quand il obéit, c’est en aveugle, comme le doit un esclave envers son maître ou un enfant envers ses parents.

Devenue une nation sur la terre de Canaan, Israël entre dans son temps d’épreuve de quelques 1500 ans. Il est peu à peu gagné par l’apostasie. Dieu doit alors punir son peuple infidèle. Il met en application les 6 malédictions successives annoncées dans Lévitique 26. La 7ème viendra avec la première venue de Jésus. Entre 605 et 586 avant Christ, en 3 déportations à Babylone, Dieu adresse un avertissement à Israël et à l’humanité des derniers jours sur laquelle le même châtiment viendra, en son temps, sous la forme de 3 guerres mondiales. Dans les deux alliances, le 3èmechâtiment provoque le plus grand désastre et réduit en cendres les capitales frappées.

En 538 avant Jésus, Cyrus le perse autorise les juifs à retourner librement sur leur territoire. Vers 400 avant notre ère, les appels prophétiques cessent jusqu’au temps de la première venue du Messie Jésus.

La porte se ferme alors pour les juifs et s’ouvre pour les païens.

L’an 1 du projet messianique divin fait entrer le peuple juif dans le temps du péché. Dès sa naissance, le messie Jésus est traqué et pourchassé par Hérode le Grand. Cela commence très mal et le rejet de Jésus-Christ par l’autorité religieuse juive le conduira au calvaire à la Pâque de l’an 31. Mais retenons néanmoins, que Jésus est descendu sur la terre pour offrir sa vie en sacrifice. Il a dit : « Personne ne m’ôte la vie ; c’est moi qui la donne ». Mais cette mort expiatoire arrivant à la Pâque, juifs et chrétiens doivent comprendre que la fête du « Yom kippour » est aussi accomplie à ce même moment. Selon Daniel 9:24, « le jour des expiations » définitif a pour but de « mettre fin au péché ». La mort expiatoire du messie Jésus offre aux humains une motivation pour ne plus pécher contre Dieu. Les premiers chrétiens l’avaient bien compris, mais entre leur époque et la nôtre, 1260 années de ténèbres religieuses catholiques romaines ont fait perdre de vue cette légitime exigence de celui qui a donné sa vie. Les élus des derniers jours reconnaîtront comme les premiers que Jésus a accepté la mort pour obtenir d’eux l’obéissance motivée par l’amour véritable.

La victoire de Jésus contre le péché, lui donne la légitimité d’expulser  le diable et ses démons du ciel divin et ils sont jetés sur la terre. Ce changement céleste invisible porte de graves conséquences pour les humains. Le diable engage une lutte à mort contre les élus rachetés réellement par le sang de Jésus. La Rome impériale torture et tue car le diable lui inspire ses motifs. Mais les persécutions ne font pas cesser les conversions, aussi le diable va-t-il devoir changer de stratégie. Après 10 années de terribles persécutions, citées dans Ap.2:10, Constantin 1er établit la paix religieuse par l’édit de Milan en 313. Mais dans la paix trompeuse, en 321, il parvient à faire abandonner la pratique du repos du sabbat incontesté et gardé jusque-là. Cet édit de Constantin n’a pas eu le même succès populaire que le précédent. Ses conséquences vont être tragiques et mortelles. Dieu considère que le pacte de son alliance traitée avec ceux qui transgressent ses lois est rompu. Et le prix à payer coûte très cher. « Sept trompettes » vont châtier, jusqu’au retour de Jésus, l’infidélité des chrétiens au sabbat sanctifié par Dieu. Pour être plus précis, il y aura 6 châtiments au caractère d’avertissement, puis le 7ème marquera leur mort, comme pour les juifs de l’ancienne alliance. L’abandon du sabbat divin est accompagné de l’adoption du 1er jour de la semaine, à l’époque consacré à l’adoration du « soleil invaincu ». Aujourd’hui encore, tous les noms des jours de la semaine témoignent de cette adoption du paganisme romain. Dieu n’avait,  Lui, désigné les jours que par des numéros et seul le « septième jour » a reçu, pour les Hébreux, le nom « sabbat ». La transgression de son sabbat, prescrit par le quatrième de ses 10 commandements, constitue un péché mortel. C’est alors que le « 1er jour » de la semaine devient, pour Dieu et ses élus, la « marque de la bête » qui s’oppose au « sceau de Dieu ». L’humanité ignore tout du drame qui va la plonger dans une suite ininterrompue de malheurs.

En 1ère trompette, ou 1er avertissement, à l’image de Lév.26, les barbares déferlent sur l’Europe, la dévastent, l’incendient et l’ensanglantent.

En 2ème trompette, les chrétiens, infidèles, sont livrés au chef papal faussement converti et faussement chrétien. La foi chrétienne devient intolérante, injuste et cruelle. On est alors bien loin du modèle du doux et juste Jésus-Christ. Jusqu’en 313, victime ensanglantée, la foi chrétienne romaine, à son tour, verse le sang et agresse les peuples étrangers, après l’instauration du régime papal en 538.

En 3ème trompette, l’agression catholique se porte contre l’œuvre de Réforme suscitée par Dieu au 16ème siècle. Les guerres de religions vont dégoûter les habitants de la France de toute forme de religiosité, préparant ainsi la motivation de la 4ème trompette qui va succéder à la 3ème.

En 4ème trompette, lassé par les exactions de la monarchie, soutien civil coalisée de la foi catholique de l’inquisition romaine, le peuple de France se soulève et entre en Révolution en 1789. En 1792, il guillotine son roi Louis XVI et en 1799, le pape Pie VI, détenu depuis 1798 dans la prison de la citadelle à Valence sur Rhône, meurt à son tour. Cette mort papale accomplit la prophétie d’Ap.13:3. « L’une des têtes de la bête » papale romaine est « blessée à mort ». Mais cette tête de la Bête annoncée « guérie », Napoléon confirmera la prophétie en sauvant le catholicisme par le concordat. En 1798, les 1260 années prophétisées et rattachées au régime intolérant papal romain dans Dan.7:25 et Ap.12:6-14, prennent fin, ayant commencées en 538, date de l’instauration du premier pape doté d’autorité temporelle, nommé Vigile.

La 1ère République disparaît devant la dictature et le régime impérial de Napoléon 1er. L’Europe est encore atrocement ensanglantée.

Après cela, dans la paix religieuse établie, l’Esprit organise un mouvement de réveil spirituel, provoqué par l’annonce du retour en gloire de Jésus-Christ pour l’année 1844. L’épreuve de foi, basée sur une fausse annonce, cible les chrétiens protestants exilés aux USA où ils ont été rejoints par d’autres immigrés venus d’Europe et d’Asie. Dans ce nouveau monde, la foi s’est refroidie mais ce n’était pas au niveau de notre époque. Sur l’ensemble du jeune peuple, 30 000 âmes sont entrées dans l’espérance de voir Jésus apparaître en 1844. Et pour faire bonne mesure, en provoquant une erreur au niveau de la saison présumée, l’amère expérience de l’attente « adventiste » fut renouvelée deux fois ; la première au printemps 1844 et la seconde, à l’automne, le 22 Octobre 1844. Jésus-Christ n’avait, aucunement, l’intention de revenir sur la terre à cette date, mais ces fausses annonces ont mis en évidence la nature réelle des chrétiens de l’époque. Une sélection parmi eux a pu ainsi être faite par Dieu. Les moins persévérants dans l’espérance ayant moins approfondi leur préparation spirituelle, en négligeant de contrôler les raisonnements avancés par le prophète nommé William Miller, ont été jugés trop légers par Dieu qui les a abandonnés au diable. C’est cette action qui est désignée comme « 5ème trompette » dans Ap.9 :1à12. Son importance, pour notre temps de la fin, est soulignée par la longueur du texte qui la concerne. Son mystère repose sur la situation spirituelle qui, établie depuis le 22 Octobre 1844, restera inchangée jusqu’au retour de Jésus-Christ, aujourd’hui, très très proche.

Le 23 Octobre, au matin suivant la nuit de l’attente déçue, Jésus-Christ est apparu, en vision céleste, à 3 hommes dispersés dans les USA. Jésus, en Souverain sacrificateur, officiait dans un tabernacle, pratiquant le rite du « Yom kippour », la seule fête de l’année juive où le sacrificateur pénètre au-delà du voile, dans le lieu très saint pour y apporter le sang du bouc sacrifié. Cette vision fut mal interprétée par ceux qui l’étudièrent au début, mais Dieu me permet d’en donner, aujourd’hui, l’explication simple et subtile.

En 1844, la conception de la foi chrétienne était très déformée par l’héritage catholique romain, aussi les chrétiens se trouvaient-ils inconsciemment en situation de péché ; c’est-à-dire : comme étaient les juifs avant la mort de Jésus. La vision constituait un lourd reproche ainsi qu’une invitation collective et individuelle à tenir compte de ce rappel divin. Dieu a lui-même, en toute souveraine autorité, fixé la date à partir de laquelle, pour subsister dans son alliance, les chrétiens élus devraient revoir et rétablir les normes de l’authentique sainteté pratiquées dans la première Eglise au temps des apôtres. La foi chrétienne dans la conception protestante est pour Dieu une réforme inachevée. Une bonne réforme consiste à reconstruire le modèle initial. Les chrétiens des derniers jours ont autant de devoirs envers Dieu que ceux des premiers jours. Beaucoup affirment être prêts à mourir pour Dieu, qui ne demande pas qu’on meure pour lui mais qu’on sache vivre la sainteté qui le glorifie. Chacun doit donc s’examiner et accepter l’idée qu’il est juste de rendre à Dieu, la forme de l’honneur qu’il exige et de rendre à Rome et au diable, ce qui leur appartient pour leur malheur. Dieu a encore choisi et fixé la date où l’institution adventiste devait recevoir l’éclairage prophétique que je vous présente. Dans un premier temps, non préparé à l’idée d’une condamnation de l’église adventiste que j’avais rejointe, j’ai, comme William Miller en son temps, interprété la nouvelle date établie par la réinterprétation du thème de la 5èmetrompette d’Ap.9 soit, 1994, comme nouvelle date pour un possible retour de Jésus-Christ. Ce qui conditionna, au début, la bénédiction prophétisée de cette institution, dans Dan.12:12 et Ap.3 :7, est devenu, le 22 Octobre 1994, la cause de son abandon par Dieu. Une preuve visible existe : son adhésion à la fédération protestante de France en 1995. C’est avec tiédeur qu’elle a réagi face à la perspective du retour en gloire de Jésus pour 1994 et, lorsqu’elle a rejeté le message et le messager en fin 1991, les paroles que Jésus lui impute dans sa lettre à Laodicée, dans Ap.3, ont pris un sens clair et précis : « parce que tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien … ». Ce refus de la lumière divine, attribué à la dernière institution chrétienne agréée et instaurée par Jésus-Christ, était prophétisé.

L’institution étant tombée, l’œuvre adventiste se prolonge avec abondance de lumière que je mets à la disposition de ceux qui aiment et recherchent, comme une perle de grand prix, la vérité que Jésus révèle à ses élus bien-aimés.

Au fil du temps, les institutions religieuses finissent toutes de la même manière et pour les mêmes causes ; un sentiment de puissance ; une confiance injustifiée sur l’ancienneté ; la conviction de devoir se protéger contre les nouvelles pensées. Jésus lui dit encore : « … et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, … ». Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et comment faire boire celui qui n’a pas soif ? Le terme « aveugle » concernait déjà les juifs de l’ancienne alliance dans la bouche du même Jésus. Mais, il dit Laodicée « nue », alors que sa mort expiatoire devrait la revêtir. S’il lui refuse son vêtement qui est sa justice éternelle, l’institution est vraiment frappée par le malheur, la misère et la pauvreté spirituelle. A quoi bon collectionner les écrits de la messagère du Seigneur du commencement, Ellen G.White, écrits sur lesquels l’institution fonde sa richesse ? A l’heure où c’est la Bible et ses prophéties qui doivent être comprises, analysées, réinterprétées et maîtrisées car le temps a avancé. Oubliées les leçons écrites il y a deux mille ans par les témoins oculaires de Jésus ; les mêmes erreurs sont constamment renouvelées. Mais faut-il s’en étonner ? Non, car de tout temps, l’homme produit le fruit de sa véritable nature et depuis le commencement, il y a des « Abel » et des « Caïn » pour suivre les deux chemins opposés présentés devant chaque être humain ; la vie et le bien, la mort et le mal.

Rejetée par Dieu en 1994, conformément au principe qui veut que,  « qui n’avance pas, recule », l’adventisme officiel se retrouve porteur du statut de la foi protestante déclarée « morte » depuis 1844, dans Ap.3:1 : « Tu passes pour être vivant et tu es mort ».

Après 1994, dans le monde enténébré, des menaces islamiques sont apparues dès 1995 en France. Elles ne feront que croître jusqu’à provoquer un désastre en sol européen et ailleurs. Ces réactions belliqueuses sont produites par l’injustice ressentie par les arabes, depuis le retour des juifs en Palestine, redevenue Israël, depuis 1947. Les premiers pécheurs, les juifs, sont ainsi utilisés par Dieu, pour étendre la malédiction qui les frappe, à la terre entière, en commençant par l’occident rebelle, infidèlement chrétien. Les sociétés occidentales gagnées par la recherche de la réussite matérielle sont devenues incapables de comprendre les religieux. Elles ont pris l’habitude de mépriser la religion. Aussi, il leur est impossible de comprendre que le grand Dieu Créateur va les entraîner dans un conflit universel, dans lequel finiront par se combattre les grandes puissances de ce monde. Ce dernier conflit mondial terrestre, le 3ème, est triplement prophétisé dans Dan.11 :40-45, Ez.38 et Ap.9 :13, où il est présenté comme « 6ème trompette ». L’arme nucléaire réduira considérablement le nombre des habitants de la terre. Et les survivants leur survivront peu de temps, pour une dernière épreuve de foi qui effectuera l’ultime sélection des élus, jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ qui accomplit la « 7ème trompette », en 20?? … Il intervient pour arracher à la mort ses serviteurs jugés et condamnés, pour leur refus d’honorer le « premier jour », « la marque de la bête ». Comme Daniel et ses compagnons, ils savent que Dieu attend la démonstration de leur fidélité envers son saint sabbat attaqué et, connaissant le jugement de Dieu, ils choisissent de lui rendre gloire, quel que soit le prix demandé. Avertis par la prophétie, ils savent que Jésus va intervenir pour eux et ils ne seront pas déçus car la vraie foi est appréciée et honorée par Dieu.

Si le dernier combat du diable contre Dieu a le sabbat pour cible, c’est parce qu’il sait combien le sabbat est, pour le Créateur, précieux et glorieux. Bien que condamné à mort, Satan aimerait le frustrer de cette gloire, mais Dieu l’a dit à Daniel : « ceux qui connaissent Dieu agiront avec fermeté ».

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Lumière et ténèbres

Quand au commencement de la création, Dieu définit le jour par la formule « soir matin », c’est à ses seuls élus qu’il annonce son intention de les faire passer des « ténèbres » à sa « lumière ».

En confirmation de ce projet, Dieu place l’ancienne alliance sous le signe de l’année lunaire (astre des ténèbres) qui, deviendra solaire (astre de la lumière), quand elle sera fondée sur la naissance du Christ.

Au contraire, dans mon tableau présentant les fêtes de l’Eternel, il apparaît clairement que l’ordre suggéré par l’année juive est « matin soir » soit, « lumière, ténèbres ». Et cet ordre-là c’est celui que l’humanité pécheresse va suivre, tant dans l’ancienne alliance, que dans la nouvelle.

Le temps « lumière » est chaque fois très court. Il est rattaché à la présence réelle de Dieu.

Pour les juifs, c’est le temps de la sortie d’Egypte et le séjour de 40 années au désert ; période où la sainte nuée confirme la présence divine. Ensuite, Dieu n’étant plus visible, le diable reprend très vite en main le peuple juif qu’il pousse au péché. La séduction est efficace et le peuple entier finit par tomber en disgrâce.

Pour les chrétiens, c’est pareil. Tant que Jésus et ses apôtres dispensent le vrai témoignage, la vérité est comprise et honorée. Mais dès qu’ils disparaissent, le diable reprend  la direction des âmes. Il sème l’ivraie et le mensonge, dans la doctrine de la pure vérité. Et la « lumière » devient « ténèbres ». Il ne lui reste plus qu’à faire imposer, par la force, sa fausse lumière et l’humanité entière sera sous sa domination victorieuse. Pour faire entrer les « ténèbres » dans la « lumière », il lui a suffi d’instaurer par Constantin 1er, en 313, la liberté religieuse. La prétendue conversion de l’empereur a encouragé les peuples à s’engouffrer dans la nouvelle religion mise à la mode. La religion chrétienne est devenue la norme. Les faux chrétiens de l’époque ont accepté, sans problème de conscience, l’attaque portée en 321 contre le sabbat de Dieu. Sous l’autorité impériale, cette foi transformée est devenue le modèle qui sera certifié religieusement, quand, en 538, par décret de l’empereur Justinien 1er, la foi chrétienne s’est dotée d’un chef temporel romain : le pape. Rome a retrouvé, alors, l’autorité et les prérogatives religieuses qu’elle avait déjà dans sa situation païenne. Elle a même redonné au pape son ancien titre : souverain pontife (en latin : pontifex maximus).

Paradoxalement, l’œuvre de la Réforme a aussi intensifié les ténèbres spirituelles. Les pièges invisibles d’aujourd’hui, ont été posés à l’époque du réveil protestant. En effet, grâce à l’imprimerie par presse, la lumière enseignée a été répandue dans les langues dites vulgaires. Des traductions des textes originaux ont été réalisées, mais qui dit, traduction, dit, risque de trahison. Et ce fut le cas, car des détails importants furent retirés ou transformés dans ces multiples traductions. Pour Dieu, sa vérité ne se trouve que dans les textes originaux : l’hébreu pour l’ancienne alliance ; le grec pour la nouvelle. Même la version « septante », où le texte hébreu fut traduit en grec, par des juifs venus d’Alexandrie deux siècles avant notre ère, n’est pas parfaite et comporte déjà des déformations. C’est pourquoi, quand il veut restaurer sa vérité, Dieu dirige ses serviteurs vers l’original qui conserve la pureté de sa vérité inspirée.

Sans grande importance pour le temps de la Réforme, les déformations apportées dans la Bible ont des conséquences mortelles, depuis 1844, où Dieu exige la purification doctrinale de sa vérité trahie. Ce n’est que par le texte hébreu originel que Dieu me permet de dénoncer le rajout, injustifié, du mot « sacrifice » au mot « perpétuel », dans Daniel 8:11-12 et 12:11. Le mot « sacrifice » oriente, faussement, l’interprétation du sujet, en suggérant le contexte de l’ancienne alliance. Un seul mot injustifié peut ainsi fermer la lumière et plonger l’esprit humain dans les ténèbres. Une Bible, bien connue et très répandue, comme les différentes versions Louis Segond, comporte de graves erreurs dans ses traductions des écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance. En réalité, ce théologien spécialiste de l’hébreu a adopté la traduction grecque des écrits de la nouvelle alliance réalisée par Oltramare, qui est donc le vrai responsable des erreurs constatées. Des annotations, apportées en marges, indiquent et confirment souvent la traduction du texte original, par la formule : littéralement. Il eut été utile, pour notre enseignement, que tous les traducteurs s’en tiennent à traduire, littéralement, plutôt que d’entrer dans la Bible leur conception personnelle de la vérité. Ce n’est que par la comparaison des textes traduits que celui qui n’est pas initié aux bases de l’hébreu et du grec, peut néanmoins suspecter des déformations illégitimes.

La plus énorme erreur de traduction, que j’ai pu constater, concerne le verset de Daniel 8 :14, traditionnellement traduit par : « Jusqu’à deux mille trois cent soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Je signale que la version grecque des « septante » cite également le mot « sanctuaire » de ce verset. Ma surprise fut grande quand Dieu m’a dirigé vers le texte hébreu et là, j’ai découvert que la traduction littérale, la plus fidèle de ce verset, était : « Jusqu’à soir matin, deux mille trois cent et sera justifiée la sainteté ». J’ai réalisé que depuis 1844, un réveil spirituel s’est accompli, en se basant sur un texte entièrement mal traduit. Mais Dieu a permis cette déformation provisoire, sans renoncer pour autant à restaurer sa bonne traduction ; ce qu’il a fait en 1991. Si vous avez la connaissance de l’hébreu, vérifiez vous-même que le mot « qodesh » (קֹֽדֶשׁ) signifie bien « sainteté » et non, « sanctuaire » (מִקְדָּשֹֽׁ), que l’hébreu désigne sous le terme « miqdash » soit, avec une lettre de plus ; le « m » (מִ) placé devant la racine « qodesh ».

Pour l’humanité, les ténèbres n’ont fait que s’épaissir depuis 1844. Et, comme le tableau l’indique, la foi protestante, également, est tombée, victime de son héritage romain. Comme dans la parabole du semeur, sa graine avait germé dans la joie, mais le soleil a eu raison d’elle, en la faisant sécher. Et c’est bien, en réalité, le « faux sabbat », le dimanche, « jour du soleil » romain, qui en est la cause.

L’heure est donc à la prudence, encouragée par Jésus. Il révèle les tromperies bibliques, à ses serviteurs, dans Ap.9:11, en imputant au diable, l’action de détruire « en hébreu et en grec ». Le diable y est appelé : « Abbadon et Appolyon », noms traduits en hébreu et en grec par : Destructeur. Qui est concerné par ces deux langues ? La sainte Bible, complète et entière, qu’Ap.11:3 désigne comme : les « deux témoins » de Dieu ; les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance. Etant la norme de la vie, ce n’est que par leur déformation, qu’ils peuvent détruire les âmes. La version moderne, « dite en français courant », atteint un sommet dans le genre. Bien qu’imparfaite, la version J.N.Darby, très littérale, reste assez fidèle.

Alors ne vous trompez pas de « lumière ». Celles que le monde et ses fausses religions appellent ainsi ne sont que « ténèbres ».

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- Fin du message -

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