La Révélation de la Septième Heure
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Dans la série
Lumières Nouvelles Exclusives - Lumières Nouvelles Exclusives
(Ce que l’oreille n’a jamais entendu)
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Le chemin éclairé
« Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi ». Ce sont là les paroles tenues par «Jésus-Christ » dont le nom signifie « Jésus-Messie ». Dans la langue hébraïque le mot francisé « messie » se traduit par le terme « oint ». Un oint est un humain qui reçoit l’onction de la sainteté divine, traditionnellement symbolisée par l’huile dans la religion du peuple hébreu. Il y a eu dans son histoire beaucoup de « oints » serviteurs de Dieu, mis à part pour des missions diverses qu’il leur a demandé d’exécuter. Certains étaient des sacrificateurs, d’autres des rois et d’autres encore étaient prophètes ; ils cumulaient parfois ces critères. L’importance que Dieu donne au « oint » Jésus-Christ est révélée dans le nom « Jésus » dont la forme originelle juive signifie « Yahwéh sauve ». Il faut retenir l’importance que Dieu donne à ce nom puisque la venue au monde de Jésus est préparée par l’action directe de l’ange « Gabriel » qui intervient, individuellement, auprès de Zacharie père de Jean-Baptiste et de Marie, mère de Jésus. Gabriel annonce à Zacharie que son fils doit recevoir le nom « Jean » ce qui signifie « Dieu a donné ». Marie, quant à elle, va recevoir de lui le nom « Jésus » que Dieu veut faire porter par l’enfant qui va naître. Or, le nom « Gabriel » est apparu, pour la première fois dans la Bible, afin d’apporter des révélations divines au prophète Daniel. Et précisément, ces prophéties de Daniel convergent vers l’instauration de la nouvelle alliance chrétienne basée sur le sacrifice volontaire du messie « Jésus ». Le chapitre 9 de Daniel permettant de calculer et d’obtenir la date d’entrée en ministère du messie annoncé, Gabriel apparaît comme le maillon qui relie l’annonce de la venue avec son accomplissement historique. Dans ces paroles adressées à Zacharie, le père de Jean-Baptiste, Gabriel dit : « ... je me tiens devant Dieu ». Disant cela, il indique qu’il précède (devant = avant) l’apparition de Dieu sous son incarnation humaine nommée Jésus. L’adverbe « devant » prend ce sens dans cet autre verset : « devant lui est un feu dévorant ». La mission de Gabriel est entièrement placée sous l’autorité divine. Il vient préparer la mission de Jean-Baptiste qui lui même doit préparer le chemin sur lequel le Seigneur Dieu en personne va marcher sur la terre ; dans son message il dira : « … aplanissez le chemin du Seigneur ».
Venant dans le monde pour offrir sa vie en sacrifice, pour payer les péchés de ses seuls élus qu’il connaît depuis la fondation du monde, Jésus peut dire, avant d’expirer, « tout est accompli », en ce qui concerne la part divine de l’alliance établie entre le pécheur repentant et le « Roi des rois », le Grand Juge céleste. L’accomplissement du projet divin se trouve, précisément, dans la mort de Jésus et on peut le comprendre alors, avant cette mort, le projet de Dieu était inaccompli soit, incomplet.
C’est l’apôtre Paul, auteur présumé de l’épitre aux Hébreux qui nous rappelle que jusqu’à la venue et la mort de Jésus, le sang des boucs ou des béliers, versé dans les rites religieux hébreux, était sans efficacité puisqu’il déclare « impossible » que ce sang animal enlève le péché. Il est, en effet, évident que l’homme formé à l’image de Dieu n’a pas la même valeur qu’un animal. Cette logique n’était pas venue dans la pensée du peuple juif qui se contentait de pratiquer, avec zèle et attention, les rites ordonnés par Dieu à l’époque de Moïse. La loi divine enseignait le principe « tu prendras œil pour œil, dent pour dent, vie pour vie ». Mais d’après le principe de justice « vie pour vie », la mort d’un homme ne peut expier que la mort d’un seul homme. C’est donc à la perfection divine exclusive du messie Jésus, que la multitude des élus devra son salut en sorte que la loi devient : « Vie pour vies ».
Je vous propose de m’accompagner dans un voyage spirituel dans le temps, véritable pèlerinage en terre sainte.
Nous lisons dans la Bible « voici le chemin ; marchez-y ». Cette étude a pour titre « le chemin éclairé ». Pour que ce chemin soit éclairé, nous avons besoin d’une lampe et la Bible se présente, elle-même, comme une lampe : « ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier ». C’est donc certain, nous pouvons trouver dans la sainte Bible, parole écrite du Dieu vivant, les réponses à toutes les énigmes qu’elle présente, nous permettant ainsi de découvrir l’opinion de Dieu sur chaque chose et sur chaque situation. Mais dans la « lampe biblique » il y a des textes prophétiques qui tiennent encore plus le rôle de lampe, particulièrement dans les situations où les puissances des ténèbres ont dominé. C’est ce qui a conduit l’Esprit à faire dire à Pierre : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » 2 Pierre 1:19 à 21.
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Les bases
Après les sept premiers jours de la création, les premiers enfants, d’Adam et Eve, incarnent les deux voies opposées que l’homme va trouver, devant lui, jusqu’à la fin du monde. Caïn est le meurtrier d’Abel, son frère, qu’il jalouse car il est béni, par Dieu, pour son caractère spirituel. Les descendants d’Adam et Eve vont ensuite peupler la terre jusqu’à ce que la lignée de « Seth », rassemblant des enfants restés fidèles (les fils de Dieu) envers Dieu, soit corrompue par des mariages avec la lignée des descendants de Caïn (les filles des hommes) ; voir Genèse 6. La corruption généralisée nécessite l’extermination des humains par les eaux du déluge (en 1656 après Adam).
Noé trouve, seul, grâce devant Dieu qui lui accorde, avec sept membres de sa famille, de prolonger la présence de l’humanité sur la terre.
Abram, né entre 1948 et 2008 après Adam, mis à part par Dieu, est béni pour sa foi exemplaire et devient ainsi le père des vrais croyants. Mais beaucoup oublient que sa foi fût fondée sur une démonstration d’obéissance au niveau de ses œuvres ; ce que Jacques confirme en disant : « sans les œuvres la foi est morte ». En « Abraham » il reçoit la promesse que dans sa descendance viendra, pour la bénédiction du salut proposé aux nations de la terre, le Messie.
En Jacob, devenu Israël, fils d’Isaac, fils d’Abraham, Dieu pose les bases de l’ancienne alliance. Le peuple arraché, de la servitude égyptienne, est organisé en douze tribus portant les noms des fils de Jacob et des fils de Joseph, l’aîné enfanté par Rachel, l’épouse aimée. Israël reçoit de Dieu des lois, des rites religieux et une terre arrachée aux païens qui peuplent Canaan. On ne relèvera jamais, suffisamment, l’importance de la création de ce peuple qui n’était pas un peuple et de l’apparition, sur la terre, de cette nation qui n’était pas une nation. Car cette réalité, visible, constitue la plus évidente preuve de l’existence du Dieu, suprême, invisible. C’est pourquoi le texte du décalogue commence par ces mots : « Je suis Yahwéh ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, tu n’auras pas d’autre dieu devant ma face ». Dieu profite de cet exode pour offrir, aux hébreux, un calendrier annuel en harmonie avec les saisons terrestres ; ce sera le « printemps » (étymologiquement : le premier temps) « ce mois-ci sera pour vous le premier des mois de l’année ». L’exode du peuple hébreu peut être rattaché au 15ème siècle, avant notre ère, selon la date attribuée à l’éruption du volcan du Santorin qui, selon des chercheurs, provoqua les ténèbres répandues sur la terre égyptienne au titre de fléau divin.
En créant le peuple qu’il nomme Israël, Dieu réalise, sur la terre du péché, une image prophétique de l’assemblée finale victorieuse des élus. Seule, la révélation Apocalypse, reçue par l’apôtre Jean, permettra de comprendre la véritable signification des normes établies. Elles désignent la nouvelle Jérusalem céleste symbolique, selon Ap. 21.
Pendant trois siècles, environ, Israël est sous la directive de Dieu qui châtie les excès des péchés par des invasions des peuples voisins, Philistins ou Madianites. Après les châtiments, Dieu appelle des libérateurs ; c’est le temps des Juges parmi lesquels le très célèbre Samson.
Ne supportant plus la domination directe du Dieu vivant invisible, Israël réclame un roi terrestre comme les autres nations païennes qui peuplent la terre. Dieu cède devant l’ingratitude et leur donne Saül comme premier roi. S’attribuant des droits religieux qu’il n’a pas, Saül entre en rébellion contre Dieu qui oint comme roi à sa place le jeune berger David. Après la mort du roi rebelle, David devient, officiellement à son tour, roi sur Israël. Il fera du bien mais aussi un peu de mal qui lui vaudra l’indignité pour construire le temple terrestre de Dieu à Jérusalem. Cette action reviendra à son fils, le sage des sages aimé de Dieu, Salomon. Je rappelle ici que la nécessité du tabernacle, ou du temple terrestre, n’est justifiée que par la pratique des rites sacrificiels aux caractères, exclusivement, prophétiques. C’est la raison pour laquelle, après que Jésus ait déclaré : « Tout est accompli », Dieu a fait détruire Jérusalem et son temple, en 70 de notre ère par les Romains ; et soyons sûrs qu’il ne sera jamais rebâti. Deux mosquées musulmanes s’élèvent à sa place empêchant toute reconstruction.
Les successeurs royaux, de David, ont fait le mal plus souvent que le bien et dans les deux camps de l’Israël divisé, comme au temps du déluge, le mal n’a fait qu’empirer. A la limite de ce qu’il peut supporter, Dieu est intervenu en utilisant pour instrument de sa vengeance le peuple chaldéen du roi Nébucadnetsar qui, en trois étapes, conduit le peuple en déportation hors d’Israël dont il détruit le temple, déjà orgueil national du peuple juif. Pendant « soixante-dix ans », prophétisés par le prophète Jérémie (Jér.25 : 11), ce qui survit de l’Israël hébreu est chassé de ses terres et il n’est plus un peuple libre mais une assemblée d’esclaves, certains sont dispersés dans l’empire.
Les déportations des juifs à Babylone et dans l’empire chaldéen marquent la fin d’une leçon spirituelle que Dieu destine, jusqu’à la fin du monde, aux lecteurs de la Bible. Cette action doit être rattachée, au tout dernier, des avertissements divins présentés dans Lévitique 26. La leçon nous est profitable car elle constitue la clé du mystère des « sept trompettes » d’Apocalypse qui concernent les actions de l’ère chrétienne. Ainsi ceux qui « ont des oreilles pour entendre » trouvent, dans cette nouvelle application, la preuve que Dieu ne change réellement pas malgré les différences des formes données aux deux alliances. Dans la nouvelle, tout ce qui est en relation avec le rite du sacrifice devient caduc et doit disparaître comme l’ombre s’efface devant la réalité.
La promesse faite à Abraham, de bénir toute la terre dans sa postérité, doit être tenue et pour la tenir, le messie annoncé doit être juif. C’est pourquoi, au bout des soixante-dix années prophétisées, Israël obtient, de Dieu, en trois étapes également, de revenir sur sa terre et de retrouver sa liberté nationale mais restera, néanmoins, sous tutelle perse. Elle ne retrouvera, jamais plus, sa totale indépendance jusqu’au premier avènement du Christ. Ceci confirme le fait que son temps de démonstration s’achève avec sa déportation à Babylone.
Naturellement, hélas, le
mal reviendra dans le peuple comme auparavant. Déjà, vers 800 avant J-C, le
premier prophète, Esaïe, fait entendre à Israël les reproches, les appels et
l’annonce des châtiments du jugement divin. Dans ses textes alternent donc,
reproches et encouragements, car le projet de Dieu n’est pas à son terme, un
Israël spirituel survivra à la disparition de l’Israël terrestre détruit par
les Romains en 70 après J-C. Depuis le retour de la captivité, l’Israël charnel
bénéficie des leçons de son histoire, écrite dans les livres des « Rois ou
des Chroniques », mis à jour au fil du temps. Tout a été dit ou presque,
de nombreux prophètes appelés par Dieu, après Esaie, exhortent le peuple à se
repentir de ses péchés, mais rien n’y fait. Les oreilles se ferment et ne
veulent plus entendre aussi, Dieu finit par ne plus envoyer aucun prophète et
après le dernier, Malachie, au quatrième siècle avant Christ, Israël semble
abandonné par Dieu. Il va progressivement errer, de plus en plus, dans un
esprit de liberté après la terrible correction que Dieu lui prépare et lui
annonce par la bouche du prophète dans Daniel 11:31 : « Des troupes se présenteront sur son
ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront
cesser le [sacrifice] perpétuel, et dresseront l'abomination du
dévastateur ».
Le péché abonde à tel point qu’en 168 avant notre ère, Dieu les livre à un terrible persécuteur grec de la dynastie séleucide, Antiochos IV dit « Epiphane » (Illustre). Il vient accomplir, à la lettre, les actions abominables prophétisées mais, contrairement aux Romains qui vont venir ensuite, il ne détruit pas le sanctuaire hébreu, se contentant de le souiller et de le profaner. Cette profanation annoncée permet de l’identifier au roi intrigant de Daniel 11:21 mais c’est là, l’unique citation prophétique de ce roi païen, très zélé pour son dieu grec Zeus qu’il a osé installer dans le temple juif, qui est donc juste profané. L’évocation de ce roi grec serait sans grande importance si l’Esprit ne lui donnait pas un autre rôle ; celui de représenter un type prophétique du régime intolérant des tyrans despotes et cruels dont l’action va se prolonger sous l’aspect religieux chrétien « jusqu’à la fin » du monde. En effet, la continuité du texte, après Daniel 11:32, suggère le survol de plus de vingt siècles d’histoire chrétienne, puisque le temps du dernier conflit annoncé, pour le « temps de la fin » du verset 40 doit précéder, de peu de temps, le retour en gloire de Jésus-Christ (le lever de Micaël de Dan.12:1).
La leçon proposée par l’Esprit subtil du Dieu vivant est la suivante : après la profanation du temple imputée au roi grec Antiochos IV, va apparaître au cours de l’ère chrétienne, le régime païen romain qui détruira la ville et la sainteté de Jérusalem, ainsi que son saint temple en 70 comme annoncé dans Daniel 9:26. Mais à cet empire romain païen va succéder le régime papal romain qui, confirmé dans Dan.11:37, renonce officiellement au dieu Jupiter de ses pères païens pour afficher sa conversion au christianisme, et qui, en action, néanmoins, conserve le principe de l’adoration des images taillées, formellement condamné par le second commandement du décalogue divin. En fait, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, on trouve une imposante statue. La divinité représentée est assise tenant dans une main un sceptre et dans l’autre une clé. Sensée représenter l’image de Pierre, elle ressemble étrangement aux représentations du dieu Jupiter païen. La statue est l’objet d’une grande dévotion. Elle est recouverte d’une peinture noire, mais le pied gauche a reçu tant de baisers et d’attouchements d’adoration que la peinture a disparu, laissant apparaître l’or qui la recouvre. Les conversions, contraintes par la force et, les persécutions que le régime papal de l’inquisition a pratiquées confirment la précision apportée dans Dan.11:39 : « C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés ; et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense ». Si ce dieu étranger est étranger pour les Romains, il représente Jupiter, version romaine, du dieu grec Zeus, adopté. Car, en dépit d’une fausse conversion, qui lui donne une apparence chrétienne, le « trône de Saint-Pierre » voue un authentique culte à son présumé fondateur. Ce dieu étant étranger pour Dieu et son peuple élu, c’est le diable qui est concerné à travers l’adoration de Jupiter. Apocalypse 2:13 confirmera la chose en imputant à Rome le titre de « trône de Satan ». Dieu veut révéler à ses serviteurs son jugement sur la situation spirituelle de l’église papale romaine ; à ses yeux elle est restée païenne et ses enfants fidèles ne doivent pas craindre cette fausse église chrétienne condamnée par Jésus-Christ. Le Dieu tout-puissant qu’il est, sera, jusqu’à la fin du monde, avec eux, contre elle.
Dans notre pèlerinage nous sommes avec le peuple juif occupé depuis 63 avant J-C par les Romains. Il faut réaliser combien cette occupation romaine le fait souffrir. Aussi pour obtenir sa délivrance par Dieu, le peuple redouble de zèle dans ses devoirs religieux. Hélas, Dieu qui sonde les cœurs et les reins voit bien qu’on le sert par intérêt et non par amour. La Bible cite deux cas faisant exception, Anne et Siméon, auxquels Dieu accorde le privilège d’honorer le bébé messie Jésus après sa naissance. Ensuite le bébé a grandi et à l’âge de douze ans, devenant adulte, il a commencé à se manifester, confirmant ainsi son origine céleste, il posait habilement des questions pour pousser les Juifs à approfondir leur connaissance au sujet du Messie annoncé par les Ecritures saintes. Après l’expérience de ses douze ans, la Bible ne révèle plus rien sur Jésus, jusqu’au temps annoncé, par Daniel, pour le début officiel de son ministère terrestre qui va durer trois ans et six mois, commencés en Octobre 27, date de notre calendrier usuel où la naissance de Jésus est en retard de six années. En réalité Jésus entre en ministère dans sa 33ème année. Octobre 27 marque le terme des 69 premières années ; la prophétie de Dan.9 en propose 70 sous le symbole de « jours ».
Cette domination romaine était annoncée dans Dan.2 où elle est imagée par les jambes de fer de la statue. On la retrouve aussi dans Dan.7 dans le symbole du quatrième animal, le monstre aux dix cornes, puis dans Dan.8:9, sous l’image d’une « petite corne » républicaine très conquérante. Sa dernière conquête, Israël, y est appelée « le plus beau des pays », comme dans Dan.11:16 et 41, et Ezéchiel 20:6. Ce premier siècle avant J-C s’achève précisément par l’apparition du premier empereur romain en titre, Octave et par la naissance de Jésus-Christ qui ouvre l’ère chrétienne. Après ce verset 9, le verset 10 illustre l’apparente conversion du régime impérial romain qui devient papal en 538. Les actions qui lui sont imputées sont celles du roi oppresseur appelé également « petite corne » dans Dan.7:8. Ainsi chaque chapitre de Daniel vient apporter ses éléments pour construire le message global révélé par Dieu à ses serviteurs.
Dans son ministère, Jésus
trouve, en face de lui, des êtres désemparés, centrés, uniquement, sur la
pensée de leur délivrance du peuple envahisseur, détesté pour sa dureté et son
paganisme. Comment arracher ces gens à cette obsession permanente ? Il
sait qu’il n’est pas venu pour les délivrer d’une occupation terrestre mais
pour les libérer d’une occupation, spirituelle diabolique, qui les fait pécher
contre Dieu. Ils sont soucieux de respecter la lettre de la loi mais le font
sans l’intelligence que Dieu lui donne. Et cette intelligence sera offerte,
exclusivement, aux élus, uniquement, après la mort sacrificielle de Jésus, car
il prolongera son œuvre dans leurs esprits en tant que Saint-Esprit. C’est
pourquoi, les apôtres choisis par Jésus restent, jusqu’à sa résurrection,
prisonniers de leurs préjugés humains ; pour eux le Messie annoncé vient
pour prendre la direction d’Israël et certains convoitent des sièges
préférentiels dans le futur gouvernement du messie Jésus. Peu importe cet
aveuglement, Dieu a déjà annoncé dans Dan.9:26, sept siècles plus tôt, l’échec
de ce ministère du Messie jusqu’à sa résurrection et les conséquences du refus
manifesté par le peuple juif coupable : la destruction de la nation par
les troupes romaines en 70 : « Après les soixante-deux semaines,
un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur (litt. : personne
pour lui). Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire
(litt. : la sainteté), et sa fin arrivera comme par une inondation ; il
est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre ».
Jésus s’adresse aux juifs en parlant en langage imagé, celui des paraboles car la prédication doit être de type public ; tous doivent entendre, mais seuls les élus doivent comprendre. C’est pourquoi, ses douze apôtres bénéficient du privilège de recevoir les explications claires sur certaines paraboles. Pour autant les apôtres restent prisonniers de leurs préjugés traditionnels et ne comprendront, réellement, qu’en revoyant Jésus vivant après sa mort et en recevant ses explications. Pour attirer l’attention sur lui et sur son ministère, Jésus multiplie les miracles. Mais il ne crie pas : je suis le messie annoncé par vos Ecritures. Les auditeurs et les spectateurs de son ministère doivent décider eux-mêmes et en toute liberté si les actions auxquelles ils assistent sont bien conformes à celles que la Bible impute au Messie qui doit venir. Le cas de Jean-Baptiste confirme le principe. Quand il lui demande s’il est bien le Messie attendu ou s’il faut en attendre un autre, Jésus lui répond en citant des textes de la Bible.
Aujourd’hui, chacun peut découvrir, dans Dan.9:24, le rôle que Dieu donne à son incarnation en Jésus-Christ : « Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints ». Déjà, Dieu présente, en tête de ce message, son désir de voir cesser les transgressions et de mettre fin aux péchés. Ceci au nom de ce principe définit dans la Bible : « l’âme qui pèche c’est celle qui mourra » ou « le salaire du péché c’est la mort ». Ceux qui vont pouvoir bénéficier de la grâce offerte, en Christ, vont devoir mettre réellement fin aux péchés ; ce qui signifie qu’ils vont devoir respecter les dix commandements et les autres principes présentés, en forme d’ordonnances divines, dans la sainte Bible. Cette première partie du projet de Dieu concernait, uniquement, le rachat des péchés commis par les seuls élus de toute l’histoire humaine, placés sous sa justice éternelle. Le temps de vengeance annoncé dans Esaïe 61:2 ne viendra qu’à la fin du monde. Et paradoxalement, ceux qui voulaient le plus un messie vengeur contre les Romains vont devenir, eux-mêmes, les cibles de la vengeance divine qui va, précisément, utiliser en 70 les Romains comme instrument de cette vengeance ; ceci à cause de leur rejet de la démonstration de l’amour divin pour ses créatures terrestres, amour démontré et magnifié dans la mort volontaire de Jésus. L’onction du Saint des saints débute au moment de son baptême lorsque Jean-Baptiste voit l’Esprit du Dieu céleste descendre sur Jésus sous la forme d’une colombe, symbole de la paix. Le ciel le présentait ainsi, à Jean, comme le messager qui apporte les conditions pour établir la paix entre Dieu et un pécheur involontaire capable de produire le fruit de la repentance.
Il faudra effectivement que Jésus meure et qu’il se ressuscite pour que la dureté des esprits humains se « ramollisse » et qu’ils réalisent, avec l’aide puissante du Saint-Esprit, combien le message de la bonne nouvelle est réellement bon. Ceux qui accueillent pleinement l’œuvre d’amour de Dieu vont porter leur intérêt sur l’éternité promise aux vainqueurs du combat de la foi. Ils vont supporter les maux infligés par les rebelles juifs et les païens romains. L’occupation cesse d’être leur problème ; ils deviennent capables de renoncer à leur vie et vont le prouver quand la situation l’imposera ; et en cette période du début de l’Elue chrétienne, les occasions ne manquent pas ; les martyrs abondent.
En notre époque finale, la foi chrétienne est si répandue et si déformée qu’il devient impossible de réaliser combien la conception religieuse, actuelle, est différente de celles des premiers élus. On a tout simplement perdu de vue que le modèle présenté était un juif nommé Jésus et que cela implique des conséquences. La Bible nous le rappelle « car le salut vient des Juifs ». A l’époque de son ministère, Jésus trouve en face de lui des êtres zélés pour la loi divine ; ils paient fidèlement la dîme, l’impôt religieux, sur leur production de menthe, d’aneth et de cumin. Ils ne songent pas à transgresser le saint repos du sabbat objet du quatrième des dix commandements. Pourquoi ce sujet devrait-il être évoqué par Jésus ? Il n’a pas de reproche à leur faire et pourtant il doit aborder le thème du sabbat parce qu’ils sont irréprochables au niveau de la lettre mais, complètement, en dehors de la norme au niveau de l’esprit. Sans l’Esprit divin, l’obéissance à la lettre de la loi transforme l’homme en un robot qui applique, systématiquement, une tâche comme un animal. Or le but de l’œuvre divine en Christ est de réveiller l’amour chez des êtres endurcis. La parabole du bon samaritain est explicite. Du juif ordinaire, au sacrificateur attaché au service officiel de Dieu, tous respectent la loi divine mais n’éprouvent aucune compassion pour le blessé qui souffre au bord de la route. Et Jésus cite en exemple, un Samaritain, le type d’homme détesté par les Juifs, l’étranger qui veut voler leur privilège de peuple élu ou plus précisément, choisi, car l’élection reste conditionnelle. Le Samaritain témoigne d’une authentique compassion pour cet homme blessé qui souffre et il prend en charge son problème. Ce message n’a pas pour but de transformer l’Eglise des élus en hôpital. Elle n’a pas non plus mission d’accueillir toute la misère de la terre. La parabole illustre avant tout le désintérêt, l’égoïsme du peuple juif qui savoure son privilège et se désintéresse totalement du salut des autres peuples de la terre. Dans sa parabole, le Samaritain est un type du païen converti à la foi du Christ et Jésus prophétise, par lui, qu’il sera capable de répondre au projet d’amour et de compassion préparé par Dieu. L’homme blessé est l’image de l’homme condamné à la mort éternelle si la lumière salvatrice ne lui est pas apportée. L’histoire viendra confirmer l’accomplissement de cette parabole prophétique et les appelés païens répondront, en multitudes, à l’invitation de Dieu lancée par ses disciples zélés.
En reprochant aux Juifs leur manque de compassion et d’amour pour leur prochain, Jésus ne condamne pas le sabbat lui-même qui reste en totale harmonie avec la douceur et la compassion d’un authentique serviteur de Dieu. Ainsi l’Esprit, qui installe l’amour véritable, ne tue pas la lettre de la loi divine, dont pas un iota ne doit disparaître jusqu’à la fin du monde, mais il la vivifie. Exemple de cette vivification, le Saint-Esprit de Jésus-Christ révèle aujourd’hui, à ses serviteurs, le véritable sens qu’il donne au repos du sabbat. Il prophétise, depuis le début de la création, le repos du septième millénaire dans lequel, seuls, les élus, bénéficiaires de la victoire de Jésus sur le péché, pourront entrer. Comment séparer après cela le salut en Christ et le repos du sabbat ? Ils sont inséparables ; l’abandon de l’un détruisant l’autre critère. On ne peut, dès lors, qu’être étonné du fait que Dieu a réussi à patienter jusqu’en 1844 pour rendre obligatoire, par le décret prophétique de Daniel 8:14, le sabbat abandonné depuis l’an 321 par la décision d’un empereur romain, Constantin 1er, soucieux d’unifier la religion dans son empire. Mais ne nous y trompons pas, l’humanité a payé chèrement son forfait et la frustration imposée au grand Dieu créateur. Et devant nous, qui sommes en 2015, le dernier châtiment d’avertissement, ou sixième trompette d’Apocalypse, va produire une hécatombe inimaginable ayant pour cible principale, l’Europe infidèlement chrétienne ; ceci, en accomplissement du conflit annoncé également dans Dan.11:40 à 45.
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- Fin du message -
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