La Révélation de la Septième Heure
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Dans la série
Lumières Nouvelles Exclusives - Lumières Nouvelles Exclusives
(Ce que l’oreille n’a jamais entendu)
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Le châtiment du péché de Rome
Bien que ses « péchés » soient nombreux, je parle bien ici, en premier, « du » « péché » de Rome le plus important ; le plus énorme qui dépasse la limite supportable par Dieu. Celui auquel l’Esprit divin fait allusion dans ce verset de Daniel, « péché » que nous devons, impérativement, pour notre salut, identifier :
(Daniel 8:12) L'armée
fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta
la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises.
L’armée, dont parle Dieu, c’est l’armée des cieux à laquelle, Jésus rattache ceux qui se réclament de Lui.
Le rajout du mot « sacrifice » joint au terme « perpétuel » suggère que l’époque concernée est l’ancienne alliance. Là, se trouve le piège tendu, par Dieu lui-même, aux faux croyants trompés par les traductions bibliques infidèles. Car, en effet, le mot « sacrifice » ne se trouve pas dans le texte original hébreu qui constitue, pour Dieu, le seul témoin officiel légal et légitime.
La conséquence de cette suppression du terme « sacrifice » est de donner, à la prophétie, une cible d’accomplissement chrétienne. En toute cohérence, Daniel 9:27, donne à la foi basée sur le messie Jésus, la norme de, mettre fin, au « sacrifice et à l’offrande » offerts, de manière perpétuelle, par les juifs de l’ancienne alliance, chaque matin et chaque soir. Quand ce rite juif cesse, dans le plan révélé par Dieu, sa disparition est remplacée, par le rôle intercesseur céleste, tenu par Jésus-Christ, pour ses seuls élus.
Avant d’aller plus loin, il importe de bien comprendre ceci.
C’est le plus fort qui peut « livrer » à son adversaire.
C’est le Dieu tout-puissant qui décide de « livrer » les saints chrétiens devenus infidèles. Dieu ne subit pas la volonté de son ennemi, le diable. Ce dernier n’est, depuis la victoire de Jésus-Christ, qu’un condamné à mort en sursis et il ne peut faire que ce que Dieu lui laisse faire. Mieux que cela, il organise son programme, tel que Dieu le lui inspire. Il n’est que le chef du camp des créatures condamnées à mort, dans lequel, les anges déchus et les hommes rebelles, également déchus, se retrouveront ensemble, pour subir la « seconde mort » du jugement dernier.
Ainsi, quand nous
lisons : (Daniel 8:11) Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva
le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu la base de son
sanctuaire.
Ce « chef de l’armée » est Jésus-Christ, déclaré comme tel, dans :
(Ephésiens 5:23) car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
Aussi, peut-on le comprendre, il n’est pas né celui qui pourrait « enlever », à notre Seigneur Jésus-Christ, ce qu’il n’abandonne pas, volontairement, lui-même. Dieu nous propose deux regards sur cette action : le regard céleste : Dieu livre ; le regard terrestre : la Rome papale enlève.
Les modifications apportées sur la traduction de ce verset sont justifiées. Elles reposent sur la vérification du texte hébreu original.
Le mot « sacrifice »
ne s’y trouve pas, donc, on le retire.
Parce que l’hébreu
l’autorise, on remplace le terme, lieu, par base, qui
convient mieux à la cible prophétisée.
Les choses enlevées par Rome sont révélées à partir du verset :
(Daniel 8:10) Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.
Dans ce verset, les premières victimes du régime catholique romain sont les saints eux-mêmes : « les étoiles de l’armée des cieux ». « Faire tomber à terre » signifie : détourner du salut. « Fouler » veut dire : persécuter. Le portrait-robot, ainsi dessiné, correspond bien au passé historique de la religion catholique papale romaine.
Deux choses sont donc, enlevées, à la gloire de Jésus-Christ : ses saints serviteurs et son rôle d’intercesseur, « à cause » du « péché ». Ce dernier étant la cause, nous devons situer son apparition, dans l’Elue du Christ, à une date qui précède celle où, en conséquence, les saints sont livrés avec le « perpétuel ». Nous allons confirmer cet ordre chronologique, en situant le péché, en 321 et la livraison des saints à Rome, en 538. Pour arriver à ce résultat, il faut identifier les erreurs des traductions bibliques.
Peu importe, pour le Seigneur, que des textes sacrés comportent des erreurs. Il a proposé, pour l’éducation spirituelle de l’humanité, les saintes Ecritures, qu’il inspire à ceux qu’il sélectionne, pour cette tâche, parmi ceux qui suivent son projet. La revendication de l’inspiration divine est libre, aussi, chacun doit faire preuve de prudence et d’intelligence pour reconnaître l’inspiration authentique. Un principe de base doit être respecté :
(1 Corinthiens 14:32) Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ;
Un deuxième verset complète :
(Marc 3:24) Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister ;
(Marc 3:25) et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister.
Celui qui met, ainsi, en garde contre la division n’est donc pas prêt à l’accepter pour sa propre cause. Par contre, le diable, lui, peut tout se permettre, puisqu’il est un « condamné à mort », il peut encourager tout et son contraire. Ce ne sera pas le cas dans la vraie foi en Jésus-Christ. Nous devons donc nous assurer que celui qui prétend parler en son nom ne le trahit pas. Cette prudence est rappelée et encouragée par Jean :
(1 Jean 4:1) Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.
Déjà, nous devons retrouver les vrais messages adressés par Dieu et les termes exacts choisis par Lui.
Pour ce faire, une excellente connaissance de Dieu et de ses écrits sont indispensables. La Bible, seule, détient l’autorité du message divin. Tout esprit venant de Dieu sera reconnaissable, au fait que son message reste en harmonie et en parfait accord avec les messages de la Bible. Jusqu’à la fin du monde, ses écrits seront de mieux en mieux compris. Des prophéties obscures devaient être éclairées en leur temps, mais toute nouvelle lumière n’a que, pour but, d’éclairer des textes de la Bible. Dieu confirme la chose. Dans sa révélation d’Apocalypse, les écrits de ses deux alliances successives sont appelés ses « deux témoins ».
(Apocalypse 11:3) Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours.
(Apocalypse 11:4) Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.
La Bible est ici humanisée. Pendant 1260 années d’intolérance religieuse, elle est pourchassée, par le diable, car, en elle, se trouve le chemin de la vérité qui conduit au salut en Jésus-Christ. L’action du diable est conduite et réalisée par les monarchies européennes, coalisées avec le papisme romain, depuis 538, jusqu’en 1798, terme des 1260 années prophétisées.
Dieu a annoncé, par le prophète Zacharie, que son plan du salut reposerait sur deux alliances successives, symbolisées, par les deux oliviers et les deux chandeliers de ce verset 4.
(Zacharie 4:2) Il me dit : que vois-tu? Je répondis : je regarde, et voici, il y a un chandelier tout d'or, surmonté d'un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier ;
(Zacharie 4:3) et il y a près de lui deux oliviers, l'un à la droite du vase, et l'autre à sa gauche.
Les deux alliances étant successives, il ne peut y avoir qu’un seul chandelier, à la fois, sur le plan de l’accomplissement historique. Mais dans sa révélation, Dieu rappelle l’utilité des deux alliances successives dont les saints écrits sont rassemblés, par son choix et sa puissante volonté, dans un livre unique, appelé, la Bible. En nommant dans Apocalypse 11 :4, « deux chandeliers », Dieu le confirme, l’ensemble des saints écrits est inséparable et indispensable, pour édifier un serviteur de Dieu dans la foi chrétienne. La raison est simple.
Les écrits de l’ancienne alliance présentent les lois de Dieu, auxquelles, les nouveaux convertis, d’origine païenne, doivent se soumettre ; ce qu’ils font avec joie, car ils sont remplis d’amour pour ce Dieu unique qui est capable de venir mourir, charnellement, sur une croix, pour racheter leurs péchés. Nous avons dans la Bible une preuve de cette formation religieuse complète :
(Actes des Apôtres 15:19) C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu,
(Actes des Apôtres 15:20) mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang.
(Actes des Apôtres 15:21) Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.
Fort logiquement, dans sa lettre, Jacques juge peu sage de réécrire la Bible entière. C’est pourquoi, confirmant des points généraux importants, il rappelle aux païens qu’ils trouveront, pour compléter leur formation religieuse, « chaque sabbat », dans les « synagogues » juives, l’enseignement de la loi de « Moïse » et bien sûr, celui des écrits des prophètes.
L’apôtre Paul déclare :
(Romains 6:12) Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises.
Pour obéir à cette exhortation, nous devons déjà définir ce qu’est le péché. Autrement, comment l’éviter ?
(Romains 7:7) Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : tu ne convoiteras point.
(Romains 7:8) Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement, toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort.
Jean confirme : (1 Jean 3:4) Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.
(1 Jean 3:5) Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché.
(1 Jean 3:6) Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu.
Ainsi, instruit par la loi de Moïse de la volonté de Dieu, le vrai chrétien respecte et met en pratique les commandements divins, en réponse à l’amour manifesté, par Dieu, en Jésus-Christ.
Aujourd’hui, le faux christianisme cherche, désespérément, des appuis bibliques pour soutenir sa légitimité du péché. Incapables de le justifier par l’Ecriture, les faux chrétiens se cachent derrière la justice parfaite de Jésus-Christ, prétendant, au nom de la « grâce », que Dieu se contente de ce seul résultat. L’apôtre Paul est pourtant clair dans ses propos : « Que le péché ne règne plus dans vos corps mortels ! »
Si le « péché » est la transgression de la loi divine, dans Daniel 8:12, Dieu accuse, les serviteurs de Jésus-Christ, de transgresser ses saints commandements au cours de l’ère chrétienne. Cette accusation est présentée, clairement soit, non codée, dans : (Daniel 7:25) Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
Ce « péché », constaté par Dieu, le conduit à « livrer » les chrétiens à un régime religieux, intolérant, persécuteur. Le témoignage historique ne laisse pas beaucoup de choix et nous dirige sur la foi catholique romaine papale. Son histoire témoigne que l’origine du régime papal repose sur un décret impérial, dû à l’empereur Justinien 1er, décret appliqué vers 538. Jusqu’à cette date, la foi chrétienne n’avait aucun chef terrestre. En conséquence, les idées les plus opposées circulaient, librement, séduisant les gens superficiels. Mais dans la confusion, la vraie foi se développait, également, en toute liberté. Les moments d’intenses persécutions infligées, par la Rome impériale païenne, n’avaient pas réussi à anéantir la foi ; bien au contraire, elle s’intensifiait au point qu’on a dit, du sang des martyrs, qu’il était une semence. Le diable devait donc changer de stratégie : abandonner la force et adopter, momentanément, la ruse.
C’est ainsi que, dans un premier temps, la persécution des chrétiens cesse, en 313, par décret du nouvel empereur de l’empire romain, Constantin 1er le grand. La paix n’est que provisoire. Elle dure juste le temps de piéger la foi chrétienne. En 321, le même empereur favorise, par décret, l’adoption du premier jour de la semaine comme jour de repos hebdomadaire. Les païens de l’époque honorent ce jour-là, le dieu « Soleil invaincu », en latin le « Sol invictus ». Le changement de jour, ordonné par un empereur romain païen, se fait au détriment du repos du septième jour ordonné et sanctifié, par Dieu, dans le quatrième de ses dix commandements.
Ainsi s’accomplit, littéralement, la prophétie de Daniel 7:25 : « il formera le dessein de changer les temps et la loi ». « Les temps » sont changés : le jour un remplace le jour sept et la loi des dix commandements va subir, de la part de Rome, un « toilettage » et une transformation, tels que Dieu ne peut plus reconnaître ses propres paroles. Le second commandement y est supprimé, les autres sont raccourcis, un commandement est dédoublé pour conserver le nombre à dix. La recette romaine est très simple : pour que nos prosternations devant les images taillées ne soient plus un péché, supprimons le commandement et nous pourrons ainsi continuer à pécher en toute bonne conscience.
L’offense faite à Dieu est donc immense. Ceux qui acceptent ainsi d’obéir aux hommes, plutôt qu’à Dieu, ignorent l’exhortation de Pierre et de Jean qui témoignent, ayant été placés face à ce même choix :
(Actes des Apôtres 4:18) Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus.
(Actes des Apôtres 4:19) Pierre et Jean leur répondirent : jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu ;
(Actes des Apôtres 4:20) car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.
La foi chrétienne, déformée par Constantin, était en train de rompre le pacte de l’alliance contractée avec Dieu, car son alliance était conditionnelle, tout comme, l’ancienne, passée avec l’Israël juif.
La réaction de Dieu est alors on ne peut plus logique. Puisque les chrétiens obéissent aux ordres de Rome, qu’ils soient livrés, religieusement, à Rome. Ainsi, la foi chrétienne, déformée, va passer, en 538, sous la domination tyrannique du régime intolérant papal romain, qui reçoit un pouvoir temporel. Cette fausse foi est appelée par Rome, « catholique », mot d’origine latine qui signifie : « universelle ». Or, au cours de notre ère, un schisme religieux divise la religion chrétienne en deux, séparant l’occident et l’orient. La foi chrétienne orientale va revendiquer, également, son caractère « universel », en prenant le nom « orthodoxe » d’origine grecque. Le faux christianisme latin et grec entrent ainsi en concurrence, tous deux frappés par la malédiction du faux jour de repos hérité de Constantin.
Vers 1200, entre la Suisse et l’Italie, les Vaudois résistent en refusant de se soumettre à la foi catholique romaine. Chose rare, ils veulent respecter le sabbat de Dieu.
Vers 1500, les premiers réformateurs se lèvent ; ils sont persécutés. Certains meurent sur les bûchers de l’inquisition romaine.
En 1517, la Réforme protestante est, officiellement, lancée par l’action du moine enseignant Martin Luther. Sa remise en cause progressive le conduit à réaliser que l’œuvre catholique est un régime diabolique, entièrement, coupé de Dieu.
Se voyant ainsi dénoncé et identifié, sa « ruse » tactique du « serpent » étant éventée, le diable reprend sa stratégie de « dragon » et il inspire une intensification de la force et de la pression persécutrice, pour contraindre les saints fidèles à abjurer leur foi. Dans le même temps, un protestantisme, plus politique que religieux, prend les armes, répondant avec la même cruauté, à la sauvagerie des ligues catholiques romaines. Sous Louis XIV, la pression atteint son apogée. Le corps militaire des « dragons » est créé, afin de pourchasser, dans les montagnes des provinces françaises, les saints de Dieu considérés comme, « hérétiques », par le clergé catholique romain.
A l’époque du roi Louis XIV, trois « trompettes » d’Apocalypse ont déjà sonné, ignorées par l’humanité profane ou religieuse qui pratique le péché et en paie, chaque jour, le prix.
L’apparition du péché étant en 321, les châtiments divins débutent avec la « première trompette ». Elle commence par détruire le pouvoir impérial romain qui cède sous les coups portés par les peuples barbares, après 395 et jusqu’en 538. A cette date, les derniers barbares Ostrogoths sont chassés de Rome où ils s’étaient implantés. Le premier Pape en titre, Vigile 1er, peut ainsi occuper son siège papal dans la ville romaine. Cette instauration constitue la « deuxième trompette » divine.
Regardons de plus près cette instauration. Qui en profite ? Un intrigant nommé Vigile, ami de Théodora, la danseuse, ex-prostituée, épousée par l’empereur Justinien. Ainsi, le pouvoir civil s’empare du pouvoir religieux. Pour installer Vigile, Sylvère, l’évêque de Rome, élu par le peuple, est destitué et exilé. Ceci rappelle l’histoire des juifs, quand le roi Antiochos IV a fait destitué le souverain sacrificateur juif Onias, pour le remplacer par un grec ; choses révélées dans :
(Daniel 11:22) Les troupes qui se répandront comme un torrent seront submergées devant lui, et anéanties, de même qu'un chef de l'alliance.
Nous pouvons le réaliser, en relevant, dans l’histoire, les conséquences de son irritation, Dieu réagit face à l’impudence et l’arrogance de ses inconscientes créatures. Nous devons aussi comprendre, que la Bible nous présente plusieurs ordres de grandeurs des commandements de Dieu. Devançant notre besoin, Jésus a tenu à résumer, les dix commandements, en deux groupes d’importance différente.
(Matthieu 22:37) Jésus lui répondit : tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
(Matthieu 22:38) C'est le premier et le plus grand commandement.
Cette réponse de Jésus concerne, les seuls, quatre premiers commandements, réunis sur la même table de pierre de la sainte loi divine. Concernant les devoirs de l’homme envers Dieu, nous pouvons admettre que leur transgression sera, pour Lui, l’offense la plus grave. Aussi, je n’hésite pas, à les rappeler, en les affichant ici :
La lecture des dix commandements est littérale pour l’ancienne alliance mais elle doit être spirituelle pour la nouvelle.
(Exode 20:1) Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant :
(Exode 20:2) Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude du péché ;
En dépit des apparences, Dieu présente l’Egypte comme un type symbolique du péché et de la rébellion contre lui. En Christ, il veut libérer ses enfants de la maison de servitude du péché ; Jésus étant venu pour mettre « fin au péché », selon Daniel 9:24.
1- (Exode 20:3) Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
Dieu considère comme « dieux », tout ce qui accapare une partie de l’amour que ses créatures lui doivent. Il est exigeant et jaloux et n’accepte pas le partage des cœurs. Le premier commandement de Jésus l’a clairement exprimé. Toute chose peut devenir un « dieu » dès qu’elle rend l’homme captif d’une manière passionnelle.
2- (Exode 20:4) Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
(Exode 20:5) Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
(Exode 20:6) et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
La description de ce commandement est si claire et précise que Rome n’avait que deux choix : se soumettre à Dieu, en rejetant les statues héritées de son origine païenne ou, supprimer ce commandement. Elle a choisi la deuxième option.
Dans l’Esprit de Jésus-Christ, l’adoration, condamnée par ce commandement, concerne aussi toute forme de fétichisme basé sur des choses religieuses ou profanes. Le peintre, le musicien ou l’artisan, qui prend orgueil de son œuvre, tombe sous ce commandement. La prosternation peut être un simple état d’esprit.
3- (Exode 20:7) Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
En vain signifie : pour rien ou, en fausseté. Les faux croyants se rassurent, eux-mêmes, en évoquant le nom de Dieu fréquemment. Il leur arrive ainsi, d’associer le nom divin à des mensonges, qu’ils tiennent pour vérité. Dieu nous met en garde contre ce type d’action qui touche à sa réputation personnelle. Ce péché conduira à la mort éternelle des multitudes de croyants superficiels.
4- (Exode 20:8) Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
(Exode 20:9) Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
(Exode 20:10) Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
(Exode 20:11) Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
En évoquant, comme dans la Genèse, l’expression «le septième jour », Dieu indique qu’il tient au respect de la position de son repos, ordonné, sur « le septième jour ». Sa gloire est dans la sanctification de l’organisation du « temps » de la vie de ses créatures. Cette formule est très éloignée du principe : « un jour sur sept », qui prévaut dans les esprits humains. Au cours de l’histoire terrestre, Dieu compte les jours, les semaines, les mois et les années. Pour lui, l’ordre des jours et des semaines est immuable et intouchable. Il ne peut accepter les changements apportés par les hommes. Renommer un premier jour, septième jour, dans le calendrier usuel des sociétés modernes, est inacceptable par Dieu. Aussi, son jugement s’applique-t-il contre les responsables de ces transformations et contre ceux qui les approuvent et les justifient.
Pour comprendre pourquoi ce changement de chiffre est important, pour Dieu, il faut le suivre dans le sens qu’il donne aux choses. Dans ce commandement, comme dans la Genèse, au début de la création, « le septième jour » prophétise « le septième millénaire » du grand repos final. Se reposer le premier jour enlève donc, au sabbat toute sa portée prophétique. Dieu ne peut pas plus accepter cette déformation de son projet, qu’il ne l’a accepté de la part de Moïse, quand il a frappé, une deuxième fois, le rocher d’Horeb pour obtenir l’eau.
Derrière l’ordonnance du repos sabbatique, se trouve une merveilleuse promesse que Dieu adresse à ses élus, depuis la création du monde. Le verbe hébreu « schavat », désignant l’ordre de se reposer, signifie littéralement : faire cesser. Ce que Dieu promet de faire cesser au terme des six mille années du péché terrestre, c’est la contrainte du travail auquel le péché originel a apporté sa malédiction, en forme de fatigues, de dangers et de douleurs.
(Genèse 3:17) Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,
(Genèse 3:18) il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.
(Genèse 3:19) C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
Jésus enchaîne, en disant : (Matthieu 22:39) Et voici le second, qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Les devoirs, envers le prochain, sont fixés par les six derniers commandements, eux aussi rassemblés sur la même table de pierre de la loi royale divine. Considérés par Jésus comme, « second », ce groupe de commandements est d’importance moindre que celui des quatre premiers. Ces six commandements concernent des faiblesses naturelles, charnelles, des êtres humains. Les élus devront combattre et se libérer d’elles. Ils seront dans cette lutte, contre eux-mêmes, encouragés et soutenus par Jésus-Christ.
La transgression des quatre premiers commandements est éliminatoire. Aussi, celui qui les transgresse ne sera pas plus coupable s’il transgresse, également, les six derniers. Nous devons comprendre que les dix commandements prescrivent la norme parfaite de l’élu. Les six derniers commandements indiquent, à l’élu qui honore les quatre premiers, le fruit qu’il doit porter envers son prochain.
5- (Exode 20:12) Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.
Dans la mesure où il honore déjà Dieu, en tant que Créateur, l’élu reconnaît en son père et sa mère terrestres, les instruments que Dieu utilise pour créer sa vie. A ce titre, principalement, il a le devoir de les honorer.
La promesse suggère donc que les jours de l’élu « se prolongent », déjà sur la terre et ensuite, éternellement, dans la Canaan céleste, « pays » que Dieu lui donnera.
6- (Exode 20:13) Tu ne tueras point.
D’après l’hébreu : « tu n’assassineras pas ». Il y a une grande différence, marquée par le choix du verbe par Dieu. Il existe l’hébreu « qatol » qui signifie : tuer. Mais le verbe de ce verset, « ratsoah », signifie : assassiner, commettre un meurtre. Cette rectification redonne une logique à ce commandement, car Dieu ordonne des exécutions où des êtres vivants, humains, ou, animaliers, sont tués. Ce commandement ne les contredit donc pas, puisqu’il proscrit, seulement, le meurtre crapuleux.
Ce commandement condamne le passage à l’acte, mais en Christ, la pensée de le faire peut déjà être condamnée.
7- (Exode 20:14) Tu ne commettras point d'adultère.
Dieu élève très haut le principe de la fidélité. C’est dire s’il exècre l’adultère qui est sa transgression. Sélectionnant pour son éternité des êtres fidèles, l’adultère est, par lui, hautement condamnée. De moindre importance, quand pratiquée entre les êtres humains, envers LUI, l’adultère est un péché mortel. C’est la faute qui place, la fausse foi catholique et protestante, entre les mains du diable dans la révélation Apocalypse 2:22.
Ce commandement condamne le passage à l’acte, mais en Christ la pensée de le faire peut déjà être condamnée.
8- (Exode 20:15) Tu ne déroberas point.
Ce commandement condamne le passage à l’acte du vol. Mais il est présenté dans une application, absolue, qui peut concerner Dieu lui-même, premier prochain de l’être humain, autant que le prochain terrestre. Ainsi, Rome « enlève » ou « dérobe », à Jésus-Christ, son sacerdoce « perpétuel » avec une conséquence mortelle (Daniel 8:11-12).
Ce commandement condamne le passage à l’acte, mais en Christ la pensée de le faire peut déjà être condamnée.
9- (Exode 20:16) Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Dieu souffre, en premier prochain, du faux témoignage porté par les faux chrétiens. Il sait combien tout ce qui est faux, inspiré par le diable, peut faire mal. Aussi, demande-t-il à ses élus de ne jamais se compromettre dans la fausseté pour ou contre quiconque.
Ce commandement condamne le passage à l’acte, mais en Christ la pensée de le faire peut déjà être condamnée.
10- (Exode 20:17) Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
La convoitise devance le passage à l’acte. Dans l’ancienne alliance, les juifs étaient déjà condamnés, par Dieu, pour leurs mauvaises pensées Ce commandement confirme les précisions, apportées par Jésus, qui visaient à leur rappeler quelque chose qu’ils avaient sous-estimée. En conséquence, les chrétiens doivent se sentir, particulièrement, concernés par cette mise en garde contre la convoitise. Seuls, les élus, comblés par l’amour et la lumière de Dieu, peuvent ressentir un contentement capable d’empêcher la convoitise des biens possédés par les autres. Ce que Dieu condamne, c’est la convoitise qui prépare le passage à l’acte du meurtre, de l’adultère, du vol et du faux témoignage, choses pratiquées pour obtenir ce qui appartient au prochain.
Jésus poursuit en disant : (Matthieu 22:40) De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Le point commun des deux commandements, donnés par Jésus, c’est le devoir d’aimer Dieu et son prochain. L’amour pour Dieu ne concerne pas la loi des dix commandements seulement. Elle concerne aussi les écrits des prophètes. Jésus nous dresse, ainsi, le portrait-robot de ceux, chez qui, il va reconnaître un amour sincère et profond, pour lui-même et pour sa cause. J’ai personnellement découvert l’immense importance de ces textes prophétiques, dans lesquels, j’ai appris à connaître le vrai caractère, de Dieu, composé d’amour et de justice. IL le vit dans un équilibre parfait. Jamais l’un de ces critères n’est sacrifié au bénéfice ou au détriment de l’autre. C’est troublant et impressionnant.
Après ce regard sur la loi divine royale, nous pouvons être sûrs que la transgression du repos du sabbat, thème du quatrième des quatre premiers commandements, constitue l’affront insupportable pour Dieu. On ne peut donc qu’être, émerveillé et étonné, par sa divine patience. Mais celle-ci a sa raison d’être. En laissant longtemps sa religion entre les mains du diable, Dieu le laisse démontrer la puissance de son aigreur et de sa méchanceté. Après ce terrible temps d’épreuve, son amour et sa justice apparaîtront merveilleux et souhaitables dans la pensée et le jugement de ses élus.
L’effet recherché et programmé s’accomplit au temps de la « troisième trompette », qui représente le temps de la Réforme protestante. Entre 1200 et 1600, des voix s’élèvent pour dénoncer la vraie nature de la foi catholique. Elles sont réprimées et combattues, sauvagement, par le clergé et les ligues catholiques. Mais les nouvelles presses, inventées par Gutenberg, favorisent la publication de la Bible et des idées réformistes. La vérité de la foi réformée, s’appuyant, désormais, sur la Bible, elle se répand et gagne des masses. Des guerres religieuses opposent, avec férocité, les deux camps, car beaucoup de protestants, ignorent et passent outre, les consignes laissées par Jésus : l’interdiction d’utiliser des armes. Ce temps est terrible, caractérisé par la persécution des saints. Il ressemble à l’époque où les apôtres ont souffert le martyre au début de l’église chrétienne.
Plus terrible que tous, Louis XIV traque et chasse les protestants dans les collines, les forêts, les montagnes, partout où se cachent les saints élus. Ce roi « soleil » porte ainsi, au firmament, l’attaque conduite par le camp des inconscients adorateurs du dieu soleil païen.
Sa mégalomanie, ses somptueuses dépenses civiles et militaires ruinent la France, préparant la Révolution française, qui va bientôt venir.
C’est elle que Dieu présente, sous l’égide symbolique de la « quatrième trompette ». Après elle, la vie des hommes sera complètement transformée ; pas en mieux, mais en pire, elle prépare le temps de l’empire.
Sur le plan religieux, le temps révolutionnaire est une catastrophe. Après s’être débarrassé de son roi, Louis XVI, guillotiné en 1793, le peuple français entend, cette fois, se débarrasser de la religion quelque soit sa forme. Dieu est totalement rejeté ; avec Lui, ses saintes Ecritures. La sainte Bible et tout ouvrage religieux finiront consumés, par le feu, sur la place de la révolution, aujourd’hui appelée, place de la concorde. Ce qui arrive alors en France est, historiquement, exceptionnel. La nation entière adopte l’athéisme comme critère national. C’est si rare et si exceptionnel que Dieu la symbolise par un « soleil noir comme un sac de crin », au titre de « sixième sceau ». De même, en tant que « quatrième trompette », « le tiers, du soleil, de la lune et des étoiles est frappé ». Pour l’époque, ces symboles désignaient, dans l’ordre, la foi protestante illuminée, la foi catholique ténébreuse et les croyants religieux, en général, comparés aux étoiles ; ces astres ayant pour rôle d’éclairer la terre dans Genèse 1:17.
La conséquence de ce régime, plus ténébreux que jamais, est vite apparue aux observateurs. En 1793, la loi des suspects crée « La terreur » car elle conduit, directement, à la guillotine. Elle a décimé la population de la France. Le fruit de la rupture totale avec Dieu s’est avéré, terrifiant. Après un retour aux actions plus modérées, l’humanité a conservé le goût de la liberté qui s’est prolongé jusqu’à notre époque. Après l’empire et le court retour de la monarchie, de république en république, la France est restée un modèle imité par de nombreux pays. Le concordat, imposé par Napoléon 1er, a permis aux religions d’être pratiquées, sous condition qu’elles restent pacifiques. Cependant, dans ce climat religieux apaisé du milieu du 19ème siècle, un drame spirituel s’est accompli, ignoré de tous.
Les autres nations européennes n’ont pas été touchées par l’athéisme comme la France. Et aux Etats-Unis américains, la foi des gens était encore intacte. Ceci d’autant plus que, le territoire américain s’était peuplé d’exilés protestants, chassés d’Europe, par les monarchies catholiques romaines. Ce pays a donc été choisi, par Dieu, pour y organiser une épreuve de foi, basée, sur la démonstration d’intérêt, pour la parole prophétique de la Bible.
Avant d’aller plus loin, il convient de le rappeler, les châtiments divins, accomplis par les quatre premières trompettes, avaient, en commun, de répondre à la transgression du repos du septième jour abandonné en 321 de notre ère.
La paix religieuse est favorable à l’étude approfondie de la Bible. Aussi, nous pouvons le comprendre, c’est le temps idéal, pour Dieu, de restaurer ses vérités attaquées et déformées, jusque-là, dans la foi chrétienne catholique, héritée, en partie, par les protestants. Le temps est venu, pour Lui, de retrouver sa gloire.
L’épreuve « adventiste » sera le moyen de tester la qualité de la foi des croyants qui vivent en Amérique. Du latin, « advent », qui signifie avènement, l’épreuve organisée, reposera sur la foi au retour de Jésus-Christ, retour annoncé, une première fois pour le printemps, puis pour l’automne. Jésus était attendu pour le 22 Octobre 1844. Après deux déceptions, dues au non-retour du Messie, Dieu s’est manifesté aux « gagnants » de l’épreuve, peu nombreux, il est vrai. Conformément à ce qu’Il dit, dans Ezéchiel 20:20, ils ont reçu la restauration du sabbat du septième jour, comme signe de son approbation et leur esprit a été ouvert et sensibilisé, au sujet des autres ordonnances divines, qu’il convenait, également, de restaurer. En 1863, regroupés en institution religieuse officielle américaine, ils sont devenus : l’église des adventistes du septième jour. En 1873, conformément à la date programmée par la durée prophétique des 1335 jours, cités, dans Daniel 12:12, ils ont reçu, de Dieu, une mission universelle, visant à proclamer la restauration de son saint sabbat et l’annonce, du retour de Jésus, cette fois, non daté.
Toutes ces choses doivent être entendues pour comprendre le sens du châtiment, marqué par la « cinquième trompette ».
Très logiquement, ce châtiment est destiné aux « perdants » de l’épreuve de foi « adventiste » de 1844. Qui sont-ils ?
Ce sont ceux qui n’ont pas compris, ni accepté, les exigences de Dieu. Ces chrétiens qui se sont installés sur la terre, dans le formalisme religieux, l’esprit de la tradition et le sentiment de l’impunité. Ils font trop confiance au fait d’avoir été baptisés au nom de Jésus-Christ, ignorant les mises en garde données, par ce dernier, dans Matthieu 7, où il est écrit que, même ayant fait des miracles en son nom, il dira à certains : « je ne vous ai jamais connu ». Ce qui explique leur méprise, est dans l’épreuve de foi adventiste, de 1844, dont ils ignorent les terribles conséquences. Ayant démasqué la foi des chrétiens qu’il juge hypocrites, Dieu les abandonne au diable, sans qu’ils soient conscients du changement apporté à leur statut. Dieu a vu leurs œuvres et il les a trouvés trop légers. Leur conception de la religion n’est pas partagée par Jésus-Christ, le Sauveur des, seuls, élus. Ce drame invisible est si grave et important que dans Apocalypse, Dieu lui consacre, comme thème de la « cinquième trompette », le plus grand nombre de versets de toutes les sept trompettes. C’est sa manière de souligner l’importance d’un thème révélé. D’autant plus que ce thème couvre le temps compris entre 1844 et 1994 soit, 150 années prophétisées par les « cinq mois » cités dans Ap.9:5-10. Pourquoi Dieu souligne-t-il la date 1994 ? La réinterprétation d’Apocalypse, rendue nécessaire par la lumière venue en 1844, m’a conduit à présenter la date 1994 comme annonçant le retour de Jésus-Christ. Bien que fausse, comme en 1844, cette annonce devait démasquer la qualité de la foi adventiste de la décennie 1994.
La réponse est triste pour sa gloire. Mais à cette date, sa dernière institution bénie, depuis 1873, chute à son tour après une épreuve de foi, localisée en France, à Valence, localité où se trouve sa plus ancienne église adventiste du pays. Ceci dit, elle tombe pour les mêmes raisons que la foi protestante en 1844. Dieu a donc vu, en 1994, dans l’adventisme français, la même foi présomptueuse et hypocrite, qu’en 1844, dans le camp protestant. Aussi, le juste juge lui applique le même sort. En fait, en 1994, l’adventisme officiel rejoint, dans leur malédiction, les juifs, les protestants et les catholiques déjà livrés au diable. En confirmation de ce partage de statut, l’adventisme a rejoint, officiellement, en 1995, la fédération protestante et l’alliance œcuménique.
La dernière église institution tombée, l’humanité est mûre pour le dernier châtiment d’avertissement qui vient avec la « sixième trompette ».
Le message de la « cinquième trompette » contenait une promesse divine : la garantie d’une paix religieuse de 150 années, pendant lesquelles il n’était pas permis de tuer un opposant religieux. Cette période s’achevant, en 1994, le droit de tuer va revenir.
En confirmation, dès 1995, des éléments liés, au « roi du midi » cité dans Daniel 11:40, lancent des actions terroristes en France. Divers pays seront frappés et particulièrement les USA, où des groupes islamistes réussissent à détruire les deux tours du World Trade Center, à New-York, en 2001. Après Al-Qaïda, la menace islamique prend une forme encore plus importante avec le groupe état nommé Daesh. Dans sa révélation donnée à Daniel, Dieu prophétise un « heurt » entre ce « roi du midi » et l’entité européenne romaine. On peut alors prédire un soulèvement de l’islam, religion déjà implantée sur le sol européen et soutenue par les armées islamiques, regroupées sous le drapeau noir de Daesh. Mais le drame ne s’arrête pas là. Profitant du désarroi des peuples européens, le « roi du nord » envahit, à son tour, l’Europe occidentale. Selon Daniel, ce « roi du nord »« fondra » sur l’Europe. Le verbe utilisé, « fondra » suggère son éloignement de l’Europe, contrairement au « roi du midi » qui, se « heurtera », contre elle. Vu le contexte politique des relations tendues entre l’Europe et la Russie, ce pays nordique de la planète convient, parfaitement, pour tenir le rôle du « roi du nord » de la prophétie.
Daniel révèle le déroulement du conflit : pauvre Europe occupée, terrain de guerre et de massacres, jusqu’au sommet de l’horreur qui vient avec l’usage des armes atomiques. Des multitudes d’hommes et de femmes vivent, inconsciemment, les derniers moments de leur vie. Et il est encore temps de le réaliser, ce drame, inimaginable, vient, lui aussi, châtier le mépris pour le quatrième commandement de Dieu, mais aussi, l’esprit libertaire qui rejette, comme en 1792, l’idée même de son existence. Une fois encore, ce sera à la hauteur du châtiment que l’humanité frappée, pourra évaluer la gravité de l’offense qui lui est faite.
Un montage subtil suggère, dans Apocalypse, une relation entre la Révolution française et sa terreur de 1793 soit, la « quatrième trompette », avec la troisième guerre mondiale de la « sixième trompette ». On peut relier ces deux événements par le seul mot « terreur » qui apparaît, déjà, dans les esprits devant les horreurs publiées par le groupe islamique ; précisément, comme en 1792, du type : décapitations publiques. L’heure n’est donc plus à l’optimisme que la révélation prophétique ne justifie pas. Le réalisme, seul, permet de voir, dans l’actualité, l’accomplissement, imminent, des choses prophétisées.
Combien de centaines de millions de victimes dans cette dernière guerre atomique ? Peu importe, puisque dans son plan, Dieu a programmé la fin de l’expérience humaine terrestre, pour le temps du retour en gloire de Jésus-Christ ; et ceci dès le « commencement », le premier mot de la Bible, qui suggère une « fin », évoquée dans Daniel 11:40.
Jusque-là, l’histoire du sabbat, contesté et attaqué, va prendre une forme plus contraignante. Les survivants, du dernier conflit universel, seront, totalement endurcis contre ou, totalement acquis à la cause de Dieu. Cette opposition, absolue, donnera lieu à une dernière tentative d’éradication du sabbat. Prophétisé vainqueur du dernier affrontement international, le peuple américain organisera un gouvernement universel. Poursuivant sa lutte contre Dieu, le diable poussera ses agents terrestres à rendre obligatoire et unique, le repos du premier jour instauré en 321 par Constantin 1er, visant ainsi l’abandon total du repos du septième jour sanctifié et précieux pour Dieu. Après la proclamation de la loi qui rend le repos du dimanche romain obligatoire, Dieu intervient, directement, contre le camp des rebelles qu’il frappe par les sept derniers fléaux de sa colère.
Les fléaux divins sont terribles, à l’image de ceux qui frappèrent l’Egypte, pour contraindre Pharaon à libérer ses esclaves hébreux. La même motivation est dans le plan de Dieu. Les fléaux irritent, de plus en plus, les méchants touchés dont la haine se traduit, par un décret de mort, promulgué contre les élus restés fidèles au sabbat. Dans la nuit de Pâque, Dieu avait frappé les premiers nés égyptiens pour obtenir la libération de son peuple. De même, au jour où, le décret de mort, promulgué contre les serviteurs fidèles de Dieu, doit être appliqué, la sentence se retourne contre ceux qui devaient les tuer. La délivrance vient avec le retour en gloire et en puissance de Jésus-Christ. C’est l’entrée des élus dans le grand sabbat prophétisé par le sabbat du septième jour. Dieu et ses élus rachetés, d’entre les hommes, jouissent ensemble du vrai repos du septième millénaire. Les rachetés de Jésus-Christ ont obtenu le repos gagné par leur Sauveur. La promesse divine a été tenue.
Avec le retour du Christ glorifié, la « septième trompette » retentit. Elle sonne l’heure du dernier châtiment, des opposants, au saint sabbat de Dieu ; mais cette fois ce n’est pas un châtiment d’avertissement, c’est un châtiment mortel, radical et définitif.
Un sort particulier est réservé à Babylone la grande. Sous ce vocable, Rome est désignée, pour sa ressemblance avec l’orgueilleuse cité antique, remplie d’abominations religieuses païennes, mais aussi et surtout, en raison du rôle punitif que Dieu lui donne, pour châtier l’infidélité des saints.
L’instrument de sa colère a bien rempli sa tâche mais il doit, maintenant, répondre de ses actions abominables. Pour ce faire, les exécuteurs de Rome sont vite trouvés ; ce sont ceux qui ont aveuglément cru en elle et lui ont fait confiance. Ils l’ont soutenue jusqu’au bout de ses abominations dont la dernière, où elle a partagé sa culpabilité avec la foi protestante américaine et universelle, a consisté à vouloir la mort des justes élus de Dieu. Ce que les Juifs ont fait envers Jésus, devant Ponce Pilate, criant : « Crucifie, crucifie », les derniers rebelles vont le reproduire. La haine qui devait tuer les saints se retourne contre le clergé romain et la « ville éternelle » voit arriver sa destruction, dans une fournaise, allumée par ses victimes qui, peu de temps avant l’arrivée de Jésus, étaient ses alliés. Admirez le sens de la justice de Dieu : celle qui brûlait les saints sur ses bûchers finit elle-même dans le sang et les flammes.
Ceux qui ne furent pas tués par le feu nucléaire de la troisième guerre mondiale, ni par les sept fléaux de la colère de Dieu, finissent par s’entretuer entre eux jusqu’au dernier.
Dans Apocalypse cette action est présentée sous le thème, symbolique, de la « vendange » ; un sujet développé dans Esaïe 63. Le vendangeur, en chef, est le vengeur divin lui-même. Par sa parole, il dresse les hommes les uns contre les autres, afin qu’ils s’entretuent comme il l’a eu fait, autrefois, pour les ennemis d’Israël.
C’est de cette manière que la terre se retrouve « désolée », sans vie terrestre animée. Elle devient un astre mort, semblable à la lune et tient, sous cet aspect, le rôle d’une prison dont le couloir de la mort accueille l’ange Lucifer, devenu Satan, après sa rébellion contre Dieu et son ordre. C’est à ce moment-là que s’accomplit, sur lui, la sentence prophétique prononcée, par Dieu, sur le serpent médium utilisé pour séduire Eve:
(Genèse 3:14) L'Éternel Dieu dit au serpent : puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
Visant Satan lui-même, il fallait donc entendre : « tous les derniers jours de ta vie ».
Dès son intervention, Jésus ressuscite les saints morts et transmue les élus restés vivants. Conformément aux paroles de Paul, ils sont tous ensemble, enlevés à la rencontre du Seigneur, qui les conduit, aussitôt, dans son royaume céleste où, selon Jean 14:3, il leur a « préparé une place dans la demeure de son Père ». Là, ils voient Dieu et peuvent vivre en sa présence sans mourir. Ils vont même travailler ensemble, en préparant le réquisitoire qui doit être suivi par une sentence, individuelle, pour chacun des méchants condamnés. « Mille ans » sont prévus pour accomplir cette tâche. Les élus sont les « Heureux » participants de la première résurrection citée dans : (Apocalypse 20:6) Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans.
Fort logiquement, la « deuxième résurrection » est réservée aux méchants serviteurs qui sont, eux-aussi, ressuscités, pour comparaître devant le tribunal de Dieu, pour le jugement dernier qui, comme l’expression l’indique, est le dernier, avant l’éternité de paix que Dieu offre à ses élus rachetés, aux anges et aux mondes restés fidèles.
Je reviens sur la préparation du réquisitoire. Tous les méchants méritent la mort, mais en toute justice, il faut admettre que la culpabilité n’est pas identique pour tous. Il y a toujours des décideurs et des suiveurs et ceux qui décident, de l’action abominable, sont plus coupables que ceux qui les suivent. Ce qui n’est pas possible dans les conditions terrestres actuelles est rendu possible, par Dieu, pour son jugement dernier. La mort, si rapide obtenue sur terre, va devenir extensible pour les condamnés du jugement dernier. Sur notre planète, pour assujettir les hommes, la foi catholique les menaçait des peines de l’enfer où les damnés se tordaient, jour et nuit, dans les flammes, pour l’éternité. C’est pourquoi, ceux qui ont cru et fait croire à ces choses, vont devoir expérimenter, personnellement, la mort extensible qui ne sera pas pour autant et tant mieux pour eux, éternelle. La foi catholique avait présenté Dieu, comme un être cruel, aussi, ses agents vont devoir souffrir, cruellement, en proportion de leur culpabilité. Dans sa parfaite justice, Dieu culpabilise des coupables et non des innocents. Il fait ainsi la différence entre ceux qui n’ont pas entaché sa réputation et ceux qui l’ont salie. Cette distinction apparaît dans :
(Apocalypse 19:20) Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.
Il s’agit là des diverses formes de la foi chrétienne ; les plus coupables parce que plus éclairées.
Souvenons-nous que la lettre tue, mais que l’Esprit vivifie. Ainsi derrière un seul mot, Dieu peut suggérer de multiples idées complémentaires. Les découvrir est un régal pour l’esprit humain.
Dans cette pensée, le mot « bête » porte plusieurs sens.
1- La bête désigne un comportement animal.
2- La bête désigne une nature stupide privée d’intelligence.
3- La bête vit sous le principe de la domination du plus fort.
4- La bête ne participe pas à l’offre du salut, réservée pour les hommes seulement.
5- La bête est carnassière, elle tue et dévore la chair.
6- La bête est, spirituellement, un régime coalisant le civil et le religieux.
7- La bête est dans le principe de l’intolérance humaine.
Ces définitions multiples font que Dieu cite, dans Apocalypse, trois « bêtes » différentes agissant, successivement, dans le temps.
1- La bête qui monte de la mer : l’intolérance catholique monarchique. Elle agit entre 538 et 1792.
2- La bête qui monte de l’abîme : l’intolérance du régime révolutionnaire qui instaure la république de l’athéisme français. Elle agit entre 1792 et 1798.
3- La bête qui monte de la terre : l’intolérance protestante américaine et, catholique européenne, républicaines, du gouvernement universel final. Elle devrait agir vers 2021, si je fonde mon raisonnement sur le symbolisme des chiffres révélé dans Apocalypse. Ce chiffre ne repose pas sur des durées fixées par le texte biblique, comme pour les autres dates : 1844 et 1994. Mais le chiffre 17 est présenté comme chiffre du jugement et en 2021 il se sera écoulé 17 siècles depuis l’adoption du repos du premier jour, la marque de la bête, sujet de la dernière épreuve de foi.
(Apocalypse 19:21) Et les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval ; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair.
Au contraire de l’autre, cette catégorie humaine concerne les agnostiques et les religions païennes, nombreuses encore sur la terre, jusqu’à l’avènement de Jésus-Christ. Ils n’ont pas droit au salut mais n’ont pas, non plus, à participer aux châtiments réservés, exclusivement, aux chrétiens infidèles. Pour eux, la seconde mort ne sera pas extensible.
Ainsi, dès son retour, Jésus fixe les bases de son jugement, révélant, à ses serviteurs élus, qu’il fera la différence entre, ceux qui l’ont déshonoré et ceux qui l’ont ignoré.
A la fin des « mille ans », le sort final de chaque créature a été décidé. Dieu peut ouvrir la phase exécutoire de son jugement. Pour ce faire, il descend sur la terre souillée avec ses élus et ouvre une vallée, en fendant une grande montagne, selon Zacharie, le mont des Oliviers, où, sur terre, Jésus aimait déjà se tenir. Il installe, ainsi, son camp dans un lieu non souillée par les œuvres humaines et où, surtout, il n’y a jamais eu de cadavres en décomposition.
Il ramène à la vie toutes ses créatures privées de vie éternelle, afin qu’elles sachent qui était le vrai Dieu. Ensuite, les moins coupables s’endorment pour l’éternité. Sur l’autre catégorie chrétienne coupable, le feu du ciel s’abat pour les dévorer et chacun voit « la mort s’enfuir » devant lui ; elle est devenue extensible et ses souffrances doivent être ressenties jusqu’au dernier atome consumé. Ceci, en un temps individuel, proportionnel à sa culpabilité.
C’est dans ce feu de la géhenne, allumé, par Dieu, que prend fin « le châtiment du péché de Rome ». Cet ultime châtiment anéantit, définitivement, tous les coupables célestes et terrestres, le diable et ses anges, Rome et ses partenaires alliés et tous les rebelles déchus depuis Adam.
Après cela, Dieu va régénérer la terre, pour en faire un nouvel Eden d’où l’homme ne sera plus jamais chassé. Car Dieu, lui-même, va en faire son nouveau royaume éternel. C’est à partir de ce lieu créé, pour sa démonstration universelle, qu’il siégera et continuera à régner, pendant l’éternité, sur ses créatures aimées, restées fidèles.
En deuxième partie, je vous propose de découvrir les différentes expressions et symboles qui désignent Rome dans l’ensemble des prophéties de Daniel et Apocalypse. Il apparaît ainsi, plus clairement, qu’elle constitue la cible privilégiée, de Dieu, en Jésus-Christ.
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Rome dans Daniel
(Daniel 2:40) Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces.
Après les chaldéens, les Mèdes et les Perses, les grecs, vient la domination romaine païenne.
(Daniel 2:41) Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d'argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l'argile.
En progressant, dans l’histoire de Rome, nous trouvons son ministère papal persécuteur et destructeur, dans l’Europe des monarchies, jusqu’au temps des républiques des derniers jours. On relève la présence de Rome dans le symbole du fer qui la caractérise, déjà, dans le verset précédant.
(Daniel 7:7) Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
Ce quatrième animal est le quatrième royaume de Daniel 2. Le symbole du fer confirme encore, ici, la dureté de Rome. Les « dix cornes » symbolisent les royaumes européens qui vont lui succéder selon :
(Daniel 7:24) Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
Cet autre roi ou, régime dominateur, désigne le papisme établi en 538 de notre ère. Il est effectivement différent puisque religieux. Il va devenir maintenant la cible principale de la prophétie.
(Daniel 7:8) Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne ; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.
Située après la formation des « dix cornes », qui symbolisent les royaumes européens, cette petite corne désigne la Rome papale de l’ère chrétienne.
(Daniel 7:24) Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
Ceci est l’explication que l’ange donne à Daniel au sujet de la petite corne du verset 8.
(Daniel 7:25) Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
Dieu présente, dans ce verset, ses accusations principales portées contre la foi catholique papale romaine.
(Daniel 8:9) De l'une d'elles sortit une petite corne, qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.
Dieu confirme un fait historique : nous avons, ici, l’ordre chronologique de l’extension du peuple romain. Successivement : ses guerres puniques contre Carthage ; son intervention en Grèce et sa colonisation de la Judée. C’est de nouveau sous le symbole « petite corne » que la Rome républicaine païenne est désignée. Rome est donc attachée à ce symbole particulier de l’expression « petite corne » qu’elle soit païenne, comme ici, ou papale, comme dans Daniel 7:8.
(Daniel 8:10) Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.
(Daniel 8:11) Elle
s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et
renversa le lieula base de son sanctuaire.
(Daniel 8:12) L'armée
fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta
la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises.
Sans transition, le verset 10 reprend pour cible la Rome, cette fois, papale. Il reformule ainsi, de nouveau, par des termes plus spirituels, les accusations déjà exprimées en clair dans Daniel 7:25.
Rappel : le mot
« sacrifice » ne se trouve pas dans le texte original hébreu. Donc on
le retire. Parce que l’hébreu l’autorise, on remplace le terme, lieu,
par base, qui convient mieux à la cible prophétisée.
Ces versets vont prendre une énorme importance, à partir de 1844, date construite sur la donnée présentée, dans Daniel 8:14, que je rappelle, ici, sous sa traduction déformée traditionnelle.
(Daniel 8:14) Et il me dit : deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié.
Rappel : la traduction exacte du texte hébreu est : « et il me dit : jusqu’à, soir matin, deux mille trois cent et la sainteté sera justifiée ».
L’unité du calcul, le jour, semble proposée comme mise entre parenthèses.
(Daniel 8:23) A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux.
(Daniel 8:24) Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.
(Daniel 8:25) A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.
Ce sont là, les explications claires, complémentaires, que l’ange donne sur la partie hermétique, très symbolique, précédente. On retrouve toutes les caractéristiques déjà présentées dans Daniel 7, mais l’accusation de s’élever contre le sacerdoce céleste perpétuel de Jésus-Christ, le seul « Chef des chefs », est nouvelle.
(Daniel 8:26) Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable. Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés.
Ce verset vient confirmer, subtilement, la justification de retirer le mot sacrifice rattaché, trompeusement, au mot perpétuel dans les versets 11 et 12. Si cette durée de 2300 jours concerne « des temps éloignés », c’est qu’elle pénètre profondément dans l’ère chrétienne, dispensation sous laquelle, Jésus-Christ a fait cesser les rites quotidiens des sacrifices animaliers. Il ne peut donc plus être question de sacrifice perpétuel parce qu’il est remplacé par l’intercession céleste, perpétuelle, de Jésus-Christ.
(Daniel 9:26) Après
les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas
de successeur personne pour lui. Le peuple d'un chef qui viendra
détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une
inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la
guerre.
Ce « Oint » est le Messie qui se présente en Jésus-Christ. Littéralement, le texte hébreu prophétise son rejet de la part de son peuple juif en disant : personne pour lui. Le peuple d’un chef qui viendra, après le Messie, sera le peuple romain qui viendra à Jérusalem, en 70 de notre ère, conduit par son chef, Vespasien, pour châtier, de la part de Dieu, le rejet du Messie par la nation et ses chefs religieux.
(Daniel 9:27) Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser (le) sacrifice et (l')offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur.
Nous devons couper ce verset en deux parties après le mot « offrande ». La première partie concerne le Messie dont la mort fait « cesser sacrifice et offrande » qui prophétisaient son sacrifice volontaire, expiatoire. Dans la seconde partie, le « dévastateur » désigne la Rome païenne et la Rome papale qui, successivement, vont œuvrer contre la vérité divine sous une forme réellement païenne ou, faussement, religieusement chrétienne. Dieu, lui, ne fait aucune différence entre ces deux formes successives. Le paganisme de la foi catholique se prolongera donc jusqu’à l’avènement de Jésus ; jour où « la ruine » viendra sur ce régime destructeur, sous l’image de la « vendange », comme nous l’avons vu, plus haut, dans cet ouvrage.
(Daniel 11:18) Il tournera ses vues du côté des îles, et il en prendra plusieurs ; mais un chef mettra fin à l'opprobre qu'il voulait lui attirer, et le fera retomber sur lui.
Ce chef est un légat, représentant de la Rome républicaine païenne, qui stoppe Antiochos III dans sa tentative de conquérir l’Egypte.
(Daniel 11:30) Des navires de Kittim s'avanceront contre lui ; découragé, il rebroussera chemin. Puis, furieux contre l'alliance sainte, il ne restera pas inactif ; à son retour, il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte.
Ces « navires de Kittim » désignent la flotte romaine basée sur l’île de Chypre appelée, à l’époque de Daniel, Kittim. La prophétie s’accomplit en 168 avant notre ère. A son tour, comme son oncle Antiochos III avant lui, Antiochos IV est stoppé par l’armée romaine dans sa tentative de conquête de l’Egypte. Ce revers, subit par cet orgueilleux roi séleucide, qui se fait appelé « l’illustre », va produire une colère meurtrière qui va frapper le peuple juif tombé, de nouveau, dans l’apostasie.
(Daniel 11:31) Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur.
Ce verset entretient, volontairement, la confusion de l’interprétation des prophéties de Daniel. Les actions qui sont, ici, imputées à Antiochos IV ressemble, à s’y méprendre, à celles que Dieu impute au dévastateur romain dans Daniel 7, Daniel 8 et Daniel 9 comme nous venons de le voir. L’Esprit nous présente, donc, ce personnage comme une image type du régime papal romain qui sera, dans l’ère chrétienne, son antitype. En regardant de près les verbes marquant les actions imputées, on peut distinguer et identifier les œuvres réalisées par Antiochos IV et celles qui sont imputables au régime papal romain.
A noter que le contexte antique autorise et justifie la mention du « sacrifice perpétuel » légalement pratiqué en cette époque.
(Daniel 11:36) Le roi fera ce qu'il voudra ; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira.
Après avoir présenté le type du dévastateur, l’Esprit reprend sa cible préférée, l’antitype dans sa version papale romaine.
(Daniel 11:37) Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à la divinité qui fait les délices des femmes ; il n'aura égard à aucun dieu, car il se glorifiera au-dessus de tous.
Ce verset donne la clé du changement de cible. Cette description ne convient pas du tout au roi grec qui, lui, installa le dieu de ses pères, Zeus à l’intérieur du temple juif, pour le leur faire adorer. Le changement de cible est ainsi confirmé. Les descriptions proposées concernent bien le roi papal, déjà ciblé dans Daniel 7, 8 et 9. Cette cible va être conservée jusqu’à la fin du chapitre 11, dans lequel les versets 40 à 45 révèlent le développement, progressif, des hostilités qui conduisent le monde à sa troisième guerre universelle ; la dernière de l’histoire terrestre.
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Rome dans Apocalypse
(Apocalypse 2:6) Tu as pourtant ceci, c'est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi.
Ce message concerne l’époque du fondement apostolique, vers 95, au temps de Jean, le dernier apôtre ayant survécu aux persécutions de Néron, établies vers l’an 65 de notre ère.
Ne cherchez pas, dans l’histoire, le peuple « Nicolaïte » ou une secte portant ce nom. Cela n’a jamais existé. Il s’agit, en fait, d’un montage de mot, destiné à désigner Rome de manière invisible et anonyme. Songez que les Romains n’auraient pas apprécié d’être, clairement, impliqués dans une prophétie chrétienne. Dieu doit donc couvrir son identité, mais la signification du nom « Nicolaïte », « peuple victorieux » ou « peuple de la victoire », laisse peu de doute. Rome est un empire sûr de sa force et fier de sa réussite. « Niké » désigne, en grec, « la victoire personnifiée » et « laos » signifie « peuple ». Il suffit de compter les arcs de triomphe, élevés à Rome et dans les cités conquises, pour être convaincu, que c’est bien le peuple romain que l’Esprit désigne sous le nom « Nicolaïte ».
Notez que Dieu ne s’entoure pas des mêmes protections quand il s’agit du peuple juif. Sachez donc ce qu’il en pense :
(Daniel 8:23) A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux.
(Apocalypse 2:9) Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.
Ainsi, le même jugement divin est porté sur les juifs de l’Israël charnel, dans Daniel, où ils sont appelés pécheurs parce qu’ils ont refusé de placer leurs péchés sur le Messie qu’ils ont rejeté.
Dans Apocalypse, Jésus confirme ce qu’il leur a dit, étant vivant sur la terre : « votre Père, c’est le diable, parce qu’il est menteur et meurtrier, dès le commencement ».
Le lien des juifs avec le mensonge du diable est établi dans :
(Apocalypse 3:9) Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé.
Je referme ici cette parenthèse concernant le statut du peuple juif.
(Apocalypse 2:15) De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes.
L’époque concernée, appelée Pergame, est celle où la foi, faussement chrétienne, est imposée sous la domination du pape qui siège à Rome soit, à partir de 538. Pergame désigne en grec « la violation du mariage » soit, « l’adultère ». Nous sommes là, dans l’instauration officielle du « péché », adopté sous l’empereur Constantin, en 321.
On peut le constater, avec l’avancement du temps, « les œuvres des Nicolaïtes » de l’époque apostolique sont devenues « la doctrine des Nicolaïtes », ce qui désigne une activité religieuse que Dieu ne reconnaît pas, autrement, que païenne. Dieu définit, ici, le statut de l’église catholique romaine qu’il ne reconnaîtra jamais comme sienne.
(Apocalypse 2:20) Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
Un nouveau nom pour Rome : la femme Jézabel. En prophétie, le mot « femme » désigne une « ville » ou une « église ». Dieu utilise déjà, pour Israël, ce type de comparaison. Le verset 22 la présente traitée comme une prostituée. Elle cherche donc à plaire et à retirer des richesses de ceux qu’elle séduit. Son nom Jézabel est un emprunt, pour cause de ressemblance, avec la reine étrangère épousée, contre l’avis de Dieu, par le roi Achab. Les actions de cette femme sont abominables : elle fait tuer les prophètes de Dieu pour les remplacer par les prophètes de Baal. Elle fait accuser faussement l’innocent pour s’emparer de sa vigne. Pour ne pas voir dans ces actions, une ressemblance avec l’église catholique papale de l’inquisition, il faut être aveugle.
Sa prétention au titre de prophétesse est révélée par le nom de son état et de son saint siège : « Vatican », qui signifie « prophétiser ».
Si « elle enseigne et séduit les serviteurs » de Jésus c’est qu’elle se dit elle-même chrétienne.
(Apocalypse 8:8) Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang,
C’est sous la forme d’une « montagne embrasée », que l’instauration de l’église papale romaine apparaît au titre de « seconde trompette » soit, de deuxième châtiment de l’infidélité de 321. C’est à elle que Dieu livre « l’armée des cieux », devenue infidèle, dans Daniel 8:12 et 7:25, où cette armée des cieux est remplacée par « les saints ».
L’expression est empruntée à Jérémie 51:25, où elle désigne « Babylone la grande », dans sa version antique chaldéenne. Mais, par ce renvoi, Dieu prépare le nouveau nom que Rome va porter dans sa prophétie, puisque c’est sous le nom, « Babylone la grande », qu’elle sera présentée dans Ap.17:5.
(Apocalypse 17:5) Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
(Apocalypse 8:10) Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux.
Ici, comparée à une « étoile », Rome revendique le droit d’éclairer les hommes par sa lumière prétendue divine. Mais, dite, « ardente », le feu de la destruction l’accompagne toujours ; ce que confirment ses œuvres.
(Apocalypse 12:3) Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.
Ap.17 va confirmer la chose, les sept têtes sont les sept collines sur lesquelles Rome est assise, mais aussi sept rois qui représentent les diverses formes, de gouvernance, expérimentées par Rome depuis sa fondation, en 747 avant notre ère, jusqu’en 538 où elle devient papale.
Il faut être attentif à un détail variable. Suivant l’époque ciblée, les diadèmes sont placés sur les têtes, comme dans ce verset, ce qui signifie que la cible est la Rome impériale païenne.
Dans Ap.13 :1, les diadèmes seront sur les « dix cornes », plus sur les têtes. Cela signifiera que nous avons avancé dans le temps où, l’empire est remplacé par les royaumes chrétiens et, dans ce contexte, les sept têtes vont représenter la Rome papale qui domine, religieusement, sur ces royaumes.
Dans Ap.17, une troisième époque sera imagée par l’absence totale de diadème. Cette fois, la cible sera l’époque moderne formée après la révolution française. Des républiques sont venues remplacer les royaumes précédents.
(Apocalypse 12:4) Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.
Sous le terme « queue » l’Esprit désigne la Rome fausse prophétesse. La clé se trouve dans Esaie 9 :14. : « la queue c’est le prophète qui enseigne le mensonge … ». Le mot « queue » représente, ici, l’action de Rome au titre de faux prophète. Ce verset reprend, sous un aspect différent, le message de Daniel 8:10. Ici aussi, « les étoiles du ciel » représentent les saints livrés à Rome par Dieu. En complément du mot « queue », le mot « dragon » désigne la stratégie de la persécution. Ces mots indiquent, de manière complémentaire, le type de stratégie que le diable fait adopter par son instrument terrestre : Rome. Ce symbole est rattaché au diable lui-même dans le verset 9.
(Apocalypse 12:15) Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve.
Symbole type, de la ruse, par laquelle Satan a séduit Eve, « le serpent » l’image. La fausse conversion de Rome, au christianisme, est une ruse redoutable qui réussit à provoquer la chute d’une multitude de croyants trompés.
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Conclusion
Après avoir identifié chaque symbole, le message de la prophétie devient clair et simple. Dieu peut, subtilement, suggérer le contexte du message qui couvre toute l’ère chrétienne. Mais la prophétie cible, uniquement, les faits les plus importants. Ceux qui conditionnent l’avancement de la lumière et fixent les conditions du salut. Heureusement pour nous, Dieu n’exige pas que nous récitions et mémorisions les prophéties de Daniel et Apocalypse, mais notre salut dépend de notre maîtrise du sujet et, nous devons nous montrer capables de suivre le fil conducteur qui relie les messages de ces livres.
Je vous livre maintenant le résultat de ma méditation, très matinale, de ce vendredi 11 Décembre 2015.
Le message, contenu dans Daniel et Apocalypse, est si simple que je vais le résumer en quelques lignes.
En Jésus, Dieu vient présenter le modèle de l’homme parfait. Ses apôtres, choisis par lui, finissent par le comprendre et l’imitent jusque dans la mort. Mais en 321, à cause de la liberté religieuse obtenue, la superficialité spirituelle l’emporte et le péché entre dans la foi chrétienne quand le jour du repos est déplacé par Constantin 1er. En conséquence, Dieu livre les chrétiens infidèles au régime papal instauré en 538. Au 16ème siècle, la Réforme protestante est suscitée pour diriger les chrétiens vers la Bible. En 1844, une épreuve de foi est organisée pour diriger les chrétiens vers les prophéties de la Bible. Dans ces prophéties, Daniel 8 :14 révèle la décision de Dieu de délivrer, ses élus, de l’influence romaine sous laquelle il les avait placés en 538. Cette délivrance repose sur l’abandon du péché qui avait justifié le placement des saints sous la tutelle romaine. En 1844, Jésus dit à ses élus : rendez à Dieu ce qui est à Dieu et rendez au diable ce qui est à lui. Dans Apocalypse, il dit la même chose en termes différents :
(Apocalypse 18:4) Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.
Voilà, en quelques
lignes, le message de la vérité présente est résumé. Mais si Dieu l’a rendu
plus complexe c’est parce qu’il le destine à ses seuls élus. Tous les hommes
sont libres, mais ils sont très différents. Parmi eux, certains aiment la
vérité, d’autres aiment le mensonge. Ceux qui aiment la vérité sont
hypersensibles et soucieux du détail, toujours désireux de comprendre le
pourquoi des choses. A l’opposé, ceux qui aiment le mensonge sont superficiels,
s’adaptent facilement à tout, acceptent les compromis et ne cherchent pas à
comprendre. Qui sommes-nous ? Dieu seul a la réponse. Si Dieu connaît,
depuis le commencement de son projet, le nom des élus, les élus eux-mêmes les
ignorent. De même que dans le ventre de la mère, tous les fœtus se ressemblent,
comme des clones et, que leurs particularités deviennent visibles (prennent
forme) après les douleurs de l’enfantement ; la vie des hommes peut
elle aussi changer, brutalement, suite à un choc moral, psychique, qui conduit
à revoir le sens donné à la vie et aux choses. La conversion vers la vérité
reste donc toujours possible. C’est pour cette raison que Dieu organise des
temps de détresse favorables à cette remise en cause vitale. Celle qui est
devant nous, la plus grande de l’histoire humaine, selon Daniel 12:1, vient
pour ramener les pensées humaines des derniers élus vers Dieu.
Le but que le grand Dieu créateur donne à la prophétie est précisé dans :
(Apocalypse 1:3) Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche.
La lecture et la compréhension vont créer, chez l’élu, des certitudes qui vont, le contraindre, à mettre en pratique ce que Dieu exige, de ceux qu’il sauve, en Jésus-Christ.
LIRE : Celui que Dieu a rendu capable de lire la prophétie a fait son travail. La prophétie est devenue, de la sorte, lisible. De manière détaillée, dans l’ouvrage appelé l’ABCD’ère, elle est accessible sur le site « petit-livre-ouvert.com »
ENTENDRE : En l’étudiant vous pouvez découvrir et comprendre ce que Dieu exige de ses élus et construire ainsi en vous de solides convictions.
GARDER : Après avoir compris les normes de sa vérité, il ne vous reste plus qu’à mettre ces choses en pratique, sinon, vous aurez perdu votre temps.
Je souhaite, personnellement, que ce ne soit pas le cas et qu’au contraire, votre âme soit réjouie par la grâce divine qui vous permet d’entrer dans le secret de Dieu, révélé au nom de Jésus-Christ.
A lui, la gloire de la construction de cette œuvre exceptionnelle.
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- Fin du message -
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