La Révélation de la Septième Heure
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Dans la série
Lumières Nouvelles Exclusives - Lumières Nouvelles Exclusives
(Ce que l’oreille n’a jamais entendu)
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La foi raisonnée
La foi
Ces deux mots « foi et raison » ont longtemps été opposés, mais nous allons voir qu’ils ne sont pas incompatibles.
Comme le montre son usage dans le passé, la foi consistait à croire sans chercher à comprendre. C’était « la foi » dans l’époque de l’obscurantisme religieux, le temps de la religion qui impose ses dogmes auxquels l’homme doit obéir de manière systématique. Cette conception de la religion était adaptée au temps de l’ignorance et de la servitude des masses dirigées par de puissants monarques redoutables et redoutés. Les peuples vivaient dans la crainte conscients que le roi avait pouvoir de vie et de mort sur ses sujets. Il prétendait détenir ce droit de Dieu lui-même. Mais le Dieu d’amour auteur de notre création terrestre n’est en rien responsable de la méchanceté humaine qui s’est développée sur sa terre. La méchanceté est un fruit du méchant, le diable, et non celui du Dieu bon. Tout au plus, Dieu assume une part de responsabilité dans le sens qu’il laisse agir le diable, Satan et il faut bien réaliser que c’est là, précisément, la raison de la création de notre terre et de nos cieux.
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La raison
La foi prenant l’aspect d’épaisses ténèbres, au 18ème siècle, on voit s’élever des hommes qui se mettent à raisonner. Le temps de la « raison » est arrivé, remettant en cause des siècles de servilité aveugle. Non sans cause, les libres penseurs condamnent les exactions commises au nom du droit divin par les monarques et l’église catholique papale romaine. Après avoir châtié les coupables dans un terrible bain de sang, l’esprit révolutionnaire fait de la « raison » sa nouvelle divinité. Va-t-elle sauver l’humanité ? Loin de là, car la raison devient déraison et la machine à tuer s’emballe. Le nouveau régime semble devoir anéantir le genre humain car les bourreaux de la veille deviennent les victimes du lendemain. Cette situation favorise le retour de la crainte de Dieu et la paix religieuse rétablie crée un climat favorable à l’avancement de la vérité divine.
Le monde n’est pas en paix pour autant. Des guerres très meurtrières continuent en dressant les peuples les uns contre les autres. Selon Jésus, il en sera ainsi jusqu’à la fin … du monde.
En 2016, année où j’écris ces lignes, l’esprit des hommes éduqués par les sciences, la physique, la chimie, et la technologie est devenu extrêmement plus exigeant. Ils ont pour base, l’esprit raisonneur du 18ème siècle. Les écoles républicaines fondent leur pensée sur ceux qu’elles appellent « les lumières ». Et dans la paix religieuse et civile retrouvée, la crainte de Dieu disparaît.
Pourtant, traversant les siècles et les millénaires, la Bible, la sainte parole de Dieu écrite, reste présente et disponible, offrant aux raisonneurs de tous les siècles, des énigmes et des sujets de questionnement.
Aujourd’hui, tout près du temps de la fin de grâce collective et individuelle, l’Esprit de Dieu ouvre mon intelligence sur de nombreux sujets qu’il convient maintenant de comprendre clairement pendant qu’il est encore temps de le faire.
Le premier sujet que j’aborde ici concerne l’histoire des morts importantes rapportées par la Bible.
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Les morts prophétique
La foi, longtemps caractérisée par l’obéissance ignorante peut aujourd’hui être raisonnée.
En lisant le récit biblique de la Genèse, nous découvrons avec horreur que le premier enfant d’Adam et Eve, Caïn, est devenu meurtrier de son jeune frère Abel. Plus surprenant encore, nous voyons Dieu protéger Caïn après son méfait.
Pour comprendre la raison de ce récit, nous devons tenir compte que toute la création est organisée par Dieu pour porter un message prophétique qui doit se poursuivre jusqu’au temps de la fin.
Dans ce récit de la Genèse, nous apprenons que le péché originel résultait du fait de manger du fruit de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». L’expérience du bien précède celle du mal dans la vie de son premier expérimentateur : l’ange rebelle Lucifer devenu le diable et Satan, comme l’enseigne ce verset :
(Ezéchiel 28:15) « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi. »
L’arbre Lucifer fut le premier raisonneur. Il se mit à critiquer Dieu revendiquant une liberté totale et un droit de contester ses ordonnances. A leur tour, mais de manière plus justifiée, les libres penseurs du 18ème siècle, tels Voltaire ou Rousseau, sont entrés en contestation de l’ordre injuste établi par la fausse religion chrétienne.
Ainsi dans la Genèse, Dieu met en garde Adam et Eve contre le diable qui a expérimenté le « mal », en se rebellant contre Lui.
En obéissant à Dieu sans comprendre, Adam et Eve étaient placés en situation d’innocence totale. Ils expérimentaient de la sorte ce que Dieu appelle le « bien ». Il n’est donc pas nécessaire de comprendre pourquoi l’homme doit obéir aux ordres de Dieu. Il doit le faire parce que Dieu est Créateur et lui, l’homme, simplement sa créature.
Mais Dieu, dans son amour pour la créature qu’il aime, choisit le temps de lui faire découvrir ses secrets. Tout dépend de l’intensité de la relation qui s’établit avec Lui. Par exemple, avec Abraham, la relation atteint un sommet qui fait que Dieu lui montre en vision le futur ministère de Jésus-Christ et sa mort expiatoire, comme Jésus l’indique lui-même :
(Jean 8:56) « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour : il l'a vu, et il s'est réjoui. »
C’est par l’intermédiaire du « serpent » raisonneur que Satan parvient à faire douter Eve. Dans son innocence originelle, elle ne s’était jamais questionnée au sujet des motivations de l’obéissance qu’elle devait à Dieu. Elle obéissait au seul Maître qu’elle connaissait.
En image, elle avait vécu comme un enfant unique retenu dans le cocon familial protégé des agents extérieurs. Puis vient le temps où l’enfant va à l’école et il découvre la pensée des autres. Les choses simples jusque-là se compliquent soudainement. Le crédit apporté aux parents se liquéfie jusqu’à disparaître partiellement ou totalement. Les suggestions externes détruisent la confiance établie depuis la naissance. Et c’est ainsi qu’en obéissant aux conseils séducteurs du diable, l’humanité naissante offre au diable son titre de « prince de ce monde » que Jésus lui reconnaîtra en son temps.
Dans les larmes et la malédiction, Adam et Eve vont regretter leur mauvais choix, mais il est trop tard pour revenir en arrière. Leur repentir étant sincère, Dieu garde un contact spirituel bienveillant sur le couple ; en signe d’imputation de sa justice, il revêt de peaux animales leur nudité. Par eux la prophétie divine a commencé. L’homme Adam préfigure Jésus-Christ et Eve, l’Eglise élue, son épouse.
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Le rôle des enfants, Caïn et Abel
Ils sont tous deux, aimés de leurs parents avec leurs caractères très différents. Mais leur différence fait leur complémentarité.
Caïn, l’aîné, est laboureur, un métier fatiguant apprécié qui produit la nourriture de la famille humaine. A juste titre, il peut être fier de ses productions qu’il tire d’un sol maudit.
Abel, son frère, devient berger. Ce travail demande de la patience et une grande maîtrise de soi. Les animaux doivent être soumis sans violence.
Déjà, au niveau de leur métier, les deux frères prophétisent le grand projet de Dieu. A la lumière de l’Evangile, nous relevons la ressemblance d’Abel, le berger, avec Jésus-Christ, le bon Berger. Dans ce cas, Caïn, qui précède Abel, préfigure la nation juive qui a Jésus de Nazareth pour frère selon la chair. Nous devrons constamment nous souvenir de cette comparaison.
Dieu adopte alors un comportement apparemment injuste, lorsque les deux frères décident de lui faire offrande du fruit de leur travail.
Les deux frères mettent tout leur cœur dans leur action volontaire. Ils ne répondaient pas à une demande ou un ordre divin. Ils voulaient simplement lui manifester leur reconnaissance.
Mais pour des raisons qu’il est seul à connaître en ce début de l’histoire des hommes, Dieu manifeste un apparent mépris pour l’offrande faite par Caïn. Qui ne souffrirait pas d’une telle injustice ? Dieu le sait et il le comprend. S’il réagit bien, victime d’une injustice, avec le temps, il sera éclairé par Dieu qui lui révèlera la raison de son action. Là où Caïn ne voit qu’un mépris divin, il y a en réalité qu’un soulignement d’importance de l’offrande d’Abel en raison du caractère prophétique de l’offrande des premiers-nés de ses agneaux ; ceci en relation avec « l’agneau (Jésus) qui ôte les péchés du monde ».
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La mort d’Abel
Ignorant tout ou presque du programme divin, Caïn est profondément meurtri et blessé par l’action du Dieu qu’il aime. Dieu exhorte Caïn à résister aux mauvaises pensées que le diable lui met en tête, sachant néanmoins qu’il va leur céder. La seconde partie de la tragédie humaine est engagée, la mort, salaire du péché originel, va prendre une forme concrète. Ce sera le premier meurtre passionnel de l’histoire humaine.
Au plus fort de sa douleur, Caïn prend une pierre et frappe à la tête, son frère Abel qui meurt.
Ce n’est point un crime crapuleux dont le mobile serait le vol. La cause est le mépris, plus précisément, l’indifférence de l’amour divin.
Ce n’est pas par hasard que le premier mort est un berger à l’image de Jésus-Christ qui sera lui aussi tué par ses frères nationaux.
Dans leurs expériences douloureuses, les deux frères, sont des acteurs de la tragédie programmée par Dieu. Celui qui meurt disparaît mais celui qui reste conserve l’amour de Dieu. La Bible confirme la chose lorsque Dieu dit :
(Genèse 4:15) « L'Éternel lui dit : Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l'Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point. »
L’expression « vengé sept fois » signifie : vengé par Dieu.
Caïn n’est pas le rebelle comparable à Lémec qui osera plus tard ridiculiser sa protection donnée par Dieu. Toutefois il ouvre la voie de ceux qui ne comprennent pas Dieu et qui, en son nom, se montreront capables et coupables du pire.
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La mort de Jésus
Présentant Jésus-Christ sous la forme d’Abel, le récit biblique veut décharger Caïn de la mort de son frère. Car si Abel est Jésus son meurtrier Caïn est donc le peuple juif lui-même. Or dans l’histoire nous trouvons la même volonté divine de décharger le peuple juif de la culpabilité de la mort de son messie Jésus-Christ. C’est dans ce but que la nation juive a été placée sous occupation des troupes romaines.
En premier Jésus déclare :
(Jean 10:17) « Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. »
(Jean 10:18) « Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. »
Et il confirme en disant à Pilate, le procurateur romain :
(Jean 19:11) « Jésus répondit : Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché. »
Il ressort de ces choses que le péché du peuple juif n’est pas d’avoir tué Jésus-Christ, mais de ne pas l’avoir reconnu en tant que Messie annoncé par ses saintes Ecritures. Les juifs ne l’auraient pas livré aux Romains s’ils l’avaient reconnu comme ils devaient le faire. La justice de Dieu a besoin d’un exécuteur pour frapper la victime expiatoire ; les païens romains, neutres dans l’action, sont les instruments préparés par Dieu lui-même, et innocentés par Jésus lui-même qui dit :
(Luc 23:34) « … Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. »
La mort de Jésus-Christ ne peut de la sorte être reprochée à personne. Nous ne devons y voir que la seule démonstration de l’amour de Dieu pour ses créatures de toute la terre.
Après la mort de Jésus, la porte de la grâce reste ouverte même à ceux qui l’ont tué. De même après avoir tué Abel, Caïn reste sous la protection de Dieu. Il en sera de même pour David qui avait fait tuer Urie pour prendre sa femme.
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La mort d’Etienne
Une troisième mort prend des conséquences très différentes. Il s’agit de la mort du diacre Etienne qui témoigne publiquement de son lien avec Jésus. L’action marque en l’an 34 le terme des 70 semaines d’années prophétiques réservées à l’existence nationale du peuple juif, selon :
(Dan 9:24) « Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints »
Contrairement à la mort de Jésus qui offre sa vie pour racheter les péchés des élus qu’il sauvera, la mort d’Etienne est imposée par la méchanceté et l’endurcissement de la nation juive rebelle. Cette mort-là est gratuite ; elle ne profite à personne, mais elle témoigne de la fidélité d’Etienne pour le Dieu qu’il aime en Jésus-Christ.
Cette fois, les juifs ne font pas appel aux Romains pour exécuter Etienne. Ils le tuent eux-mêmes par lapidation, assurant ainsi pleinement la culpabilité de leur action par chaque pierre prise en main.
Ils laissent ainsi dans l’histoire la preuve active du maintien de leur condamnation de l’œuvre engagée par Jésus-Christ. Le sort national du peuple juif est désormais scellé. Il prendra fin sous l’attaque des Romains en l’an 70.
En dépit des apparences, le peuple juif dispersé parmi les nations ou réuni sur son sol national depuis 1947, reste porteur de la malédiction divine due au rejet de son Messie. Pour retrouver la grâce divine, il doit reconnaître, en Jésus-Christ, le Messie que Dieu lui a envoyé pour « expier ses péchés » et obtenir sa « justice éternelle » ; ceci conformément aux paroles divines prophétisées dans Daniel 9:24.
Découvrir une valeur prophétique dans les expériences de la première famille humaine contribue à justifier la foi en Dieu et dans ses saintes Ecritures. Ainsi la raison vient bien renforcer la foi.
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- Fin du message -
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