La Révélation de la Septième Heure
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Dans la série
Lumières Nouvelles Exclusives - Lumières Nouvelles Exclusives
(Ce que l’oreille n’a jamais entendu)
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La doctrine de Balaam
ou
comment maudire Israël
Cette doctrine apparaît dans l’esprit d’un authentique prophète, appelé et utilisé par Dieu.
Tous les peuples de la région avaient été saisis de crainte, en apprenant comment le Dieu, des enfants d’Israël, était intervenu pour eux, les libérant de l’esclavage auquel le puissant pharaon les avait soumis. La terre entière tremblait devant Pharaon et voici qu’il était maintenant, ruiné et affaibli. Du coup, Israël, soutenu par son Dieu, terrorisait ses ennemis, et ceci, pas sans raison. La Bible témoigne donc, d’une stratégie diabolique, très efficace, qui est utilisée chaque fois que l’épée se montre, elle, inefficace : la ruse.
Nous allons voir que, la ruse inspirée par le diable, fait immensément plus de victimes, que les persécutions meurtrières ouvertes. Dans Apocalypse, Dieu symbolise ces deux stratégies opposées par l’image du « dragon » et celle du « serpent ».
Israël prenant l’apparence d’une citadelle imprenable par la force, le roi Balaak chercha le point de faiblesse de son puissant ennemi. Pour ce faire, il fit appel à un prophète officiel de Dieu, un homme qui le connaissait bien. Dans cette relation qui s’établit entre Balaam et Balaak, le prophète se laisse peu à peu séduire. Au début, il demeure ferme et donne, fidèlement, les réponses de Dieu qui affirme son absolue protection pour son peuple. Mais Balaak ne se décourage pas. Il insiste jusqu’à ce que Balaam soit prêt pour la trahison. Il revient toujours avec cette même question : quel est donc le secret ? Où est la faille ? Quel est donc le point de faiblesse qui peut faire perdre à Israël son soutien de Dieu.
Balaam a la solution car il a un avantage sur Balaak ; il connaît la loi de Moïse. Or, dans ses écrits dictés par Dieu, Moïse relate l’expérience des antédiluviens. Aujourd’hui encore, le fondement de la doctrine de Balaam est lisible par tous dans :
(Genèse 6:2) les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent.
(Genèse 6:3) Alors l'Éternel dit : mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans.
(Genèse 6:4) Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité.
L’expression « les fils de Dieu » désigne, pour l’époque des antédiluviens, ce qu’elle signifie encore aujourd’hui soit, les vrais serviteurs fidèles, qui voient, en Dieu, leur Père céleste. C’est conscient d’être « un fils de Dieu » de l’adoption en Christ que j’écris, pour Lui, aujourd’hui, ce document. Le récit de la Genèse témoigne de l’existence de deux lignées qui descendent d’Adam. Abel, tué par son frère Caïn, fut remplacé par Seth dont la descendance se maintint, longtemps, dans la bénédiction de Dieu. Les serviteurs fidèles envers Dieu, au niveau de leur esprit, vivent, néanmoins, dans des corps de chair comme les autres hommes. Et ceux qui se montrent forts sur le plan spirituel, restent vulnérables sur le plan charnel. Le piège est insidieux et redoutable dans le temps ; mais le diable sait le prendre pour arriver à ses fins.
Quand l’homme fidèle se laisse séduire par les lois charnelles, les conséquences n’apparaissent pas immédiatement. A la faveur d’une rencontre, il est frappé par « le coup de foudre », il tombe, éperdument, amoureux d’une jeune fille ou jeune femme qui va l’enchaîner dans son amour. Comme Adam en son temps, il ne peut plus envisager de survivre sans sa « Eve ». Les victimes de l’amour charnel sont multitudes et c’est précisément, lui, qui va conduire l’humanité entière à périr noyée dans les eaux du déluge.
En effet, l’autre expression « les filles des hommes » désigne la descendance d’Adam de Caïn ; les humanistes de l’époque antédiluvienne, comme le suggère le mot « hommes », qui s’oppose au mot « Dieu » de l’autre descendance. Le conflit opposant ces deux lignées est perpétuel. Il va se prolonger pendant 4500 ans après le déluge jusqu’à la fin du monde.
« Les filles des hommes » constituent un piège par leur désintérêt pour Dieu. Et se rendant, de plus en plus, dépendant de leur attachement charnel à leurs épouses, les hommes fidèles finissent par accepter quelques petits compromis. Avec le temps, n’ayant pas de signe visible de la désapprobation divine, ils s’enhardissent et poussent le compromis plus loin. Ils finissent par perdre leur protection, de Dieu, s’en même s’en être rendu compte.
L’attirance des hommes pour les femmes et des femmes pour les hommes sont choses naturelles, prévues et encouragées par Dieu. Le problème apparaît lorsque cette attirance devient plus forte que le souci de plaire à Dieu. On se souvient des questions posées à Pierre par Jésus : Pierre m’aimes-tu ? M’aimes-tu plus que ceux-ci ? Cette question, Jésus la pose à tous ses appelés, mais seuls, ses élus apportent la bonne réponse, en montrant, par leurs œuvres, qu’ils l’aiment plus que tout. Cette leçon est aussi confirmée dans :
(Matthieu 10:37) Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ;
(Matthieu 10:38) celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.
L’amour envers la famille est légitime et normal, mais tout est question de comparaisons et de rapports de grandeurs, comme l’insistance de Jésus sur la formule « plus que moi » le confirme.
L’amour pour Dieu, esprit invisible, suscite la jalousie et l’incompréhension des êtres charnels. L’amour est exigeant et jaloux ; celui de Dieu comme celui des humains. Il y a donc rivalité et, systématiquement, le moins aimé se sent frustré et malheureux.
Dans le groupe des « filles des hommes » sont aussi « les fils des hommes » et dans le camp des « fils de Dieu », il y a, aussi, « les filles de Dieu ».
Les « fils de Dieu » concernent des hommes dont l’attachement envers Dieu est à l’image d’Adam qui fut, lui-même, à l’image des élus de la fin, avant que Dieu lui donne une femme qui le séduise au point de se perdre, en la suivant dans le péché.
Jésus dit des élus, entrés dans l’éternité, qu’ils seront comme les anges de Dieu. Ainsi l’expression « fils de Dieu » peut qualifier aussi bien les descendants fidèles de la lignée de Seth que les anges célestes, témoins de la gloire créatrice du Dieu vivant.
(Job 1:6) Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux.
(Job 38:7) Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie?
Ces premiers « fils de Dieu » sont donc des anges, esprits célestes asexués, donc, totalement incapables de permettre aux filles des hommes, elles, bien charnellement humaines, de mettre au monde des enfants.
Ainsi, les serviteurs fidèles se sont laissés séduire et gagnés par l’infidélité envers Dieu. Et quand la situation est devenue irréversible, Dieu a dû châtier la culpabilité par les eaux du déluge. Un seul « fils de Dieu » est trouvé digne de survivre : Noé. Les sept autres personnes, moins coupables que les déchus, bénéficient d’une, exceptionnelle, protection de Dieu qui, néanmoins, prendra, plus tard, la peine de préciser qu’ils n’auraient pas été dignes de son salut.
(Ezéchiel 14:19) Ou si j'envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes,
(Ezéchiel 14:20) et qu'il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice.
C’est donc plus, pour repeupler la terre que, par bénédiction divine, que la famille de Noé entre dans l’arche, à ses côtés.
La société antédiluvienne de Noé est à l’image de celle de notre époque, si on veut bien lui reconnaître la description peu élogieuse qu’en fait, prophétiquement, Paul dans sa lettre à Timothée :
(2 Timothée 3:1) Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.
(2 Timothée 3:2) Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,
(2 Timothée 3:3) insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien,
(2 Timothée 3:4) traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu,
(2 Timothée 3:5) ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.
L’apparence de la piété, reniant ce qui en fait la force et la traîtrise caractérisaient, aussi à son époque, le prophète Balaam peu à peu gagné par l’amour des richesses terrestres. Le roi Balaak le soudoyait et le rendait, progressivement, prisonnier de ses faiblesses jusqu’au jour où, de peur de perdre ses avantages matériels, il a trahi la cause de Dieu, de son peuple, de son propre engagement. Il a révélé à Balaak la forme de la faiblesse d’Israël qui avait déjà perdu les antédiluviens.
En épousant les femmes du peuple de Balaak, Israël a rompu son pacte de fidélité envers Dieu, qui l’avait mis en garde contre ce type d’action. La désobéissance a porté son fruit de dégénérescence. Le paganisme du peuple de Balaak est entré dans la citadelle tenue pour imprenable et, par ce moyen, comme un fruit mûr, elle est tombée en disgrâce.
Qu’il soit homme ou qu’il soit femme, l’élu(e), selon Dieu, est spirituellement asexué(e). Son regard sur la vie charnelle reste conscient de sa dépendance de Dieu, l’Auteur de sa vie. Les humains sans Dieu s’approprient ce qui ne leur appartient pas. Leurs épouses, leurs maris, leurs enfants ne sont pas une propriété mais un cadeau de Dieu qui peut donner, prendre et reprendre ce qu’il a donné. La vie lui appartient souverainement. Aussi, que l’humanité l’admette ou pas n’y change rien. Ce sont les êtres humains qui meurent et non Dieu.
Tout au long de l’ère chrétienne, « la doctrine de Balaam » a encore porté son fruit mortel. Mais ce qui fut un cas particulier pour Israël a été, cette fois, instauré en institution religieuse. La liberté religieuse acquise, en 313 et, l’abandon du sabbat, en 321, ont fait adopter la religion chrétienne par des gens non convertis. Des êtres qui, comme Balaam, étaient en recherche des richesses terrestres détenus essentiellement par les rois, les princes et les seigneurs des peuples européens, ont voulu plaire aux grands de ce monde. Entrer en religion est devenu un métier. Les grandes familles, de la noblesse, se sont efforcées de consacrer un de leurs enfants à la religion, dont le modèle prenait les coutumes et les mœurs du monde profane. Dans l’apostasie généralisée, la foi catholique romaine et son régime papal instauré, en 538, sont devenus la norme officielle de la foi chrétienne occidentale. La séparation de l’église d’orient n’a rien changé. En occident et en orient la foi chrétienne est corrompue par la recherche des richesses terrestres. On ne peut, en même temps, fouler aux pieds l’autorité de Dieu et porter le fruit de l’obéissance : la douceur et l’amour.
C’est pourquoi, le fruit constaté c’est la persécution, la torture et la morts des saints élus haïs par les rebelles, désobéissants, descendants des « fils et des filles des hommes », comme avant le déluge.
Après 1260 années de domination religieuse intolérante, le monde occidental s’est installé dans une paix trompeuse. En France, privée du soutien monarchique, la foi catholique a failli disparaître, entièrement, après avoir été la cible des révolutionnaires entre 1789 et 1798. Mais Napoléon 1er lui a redonné un rôle et une légitimité qui ont prolongé son existence. Et en bonne intelligence, les religions, spirituellement mortes, concluent des alliances, logiquement, puisque, comme Jésus l’a dit : « Qui s’assemble, se ressemble ».
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