Pict-005.pngPict-006.pngLa Révélation de la Septième Heure

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Dans la série

Lumières Nouvelles Exclusives - Lumières Nouvelles Exclusives

(Ce que l’oreille n’a jamais entendu)

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LA NATURE DE DIEU

Jésus et Dieu ou Jésus est Dieu ?

En premier, Dieu est esprit et source de toute puissance. Sous cet aspect d’esprit, il reste invisible et hors de portée de compréhension de toutes ses créatures, hommes ou anges célestes, quant à sa nature. Pour devenir visible par ses créatures, Dieu prend l’apparence de celles qu’Il approche. Contrairement à ses créatures, Dieu peut se partager en deux natures différentes, l’une restant totalement invisible, l’autre prenant une apparence physique céleste ou charnelle.  Ainsi, auprès des anges célestes, Il se concrétise sous la forme de l’archange MICAEL dont le nom signifie « qui est comme Dieu ». La compréhension de la nature de Micaël est fondamentale. Les chrétiens ne sont pas enseignés sur lui. Seul le livre de Daniel mentionne son nom qu’on retrouve dans Apocalypse 12:7. L’étude de ces deux livres prophétiques apparaît donc comme étant indispensable. Avec cette connaissance, l’esprit humain peut faire la synthèse et mieux comprendre le plan du salut et la divine incarnation. Comme son nom l’indique, Micaël représente l’unique personne sous laquelle il se présente à ses créatures célestes ou terrestres. A ce titre, les anges le servent et l’adorent (seulement les anges restés fidèles) bien qu’Il se présente au milieu d’eux comme leur égal. Dans Daniel 10 : 13, Micaël est présenté comme « l’un des principaux chefs » : il met, au ciel, en pratique la leçon qu’il a enseignée sur la terre jusqu’à la veille de sa mort : « Quiconque veut être le premier parmi vous qu’il soit le serviteur de tous » (Marc.10 : 44). L’esprit du Dieu créateur ne se limite pas à Micaël qui n’est qu’un aspect angélique de son esprit. Il n’en est pas de Dieu comme il en est de l’homme et de l’ange qui sont, en ce qui les concerne, limités selon le principe : un corps porteur d’un esprit, formant ensemble une âme vivante. Différence essentielle, Dieu n’a jamais eu de commencement. Il est éternel alors que toutes ses créatures ont eu un commencement et certaines auront une fin, car il leur refusera de partager son éternité ; leur esprit, rebelle et désobéissant, les disqualifiant.

L’homme est formé d’une chair qui lui donne son aspect physique terrestre et d’un organe cérébral qui constitue le siège de sa pensée. Le souffle de vie purifie le sang qui, animant le cerveau, fait de lui une âme vivante, chair et esprit. Tout esprit, des créatures de Dieu, vit dans un corps qu’il soit terrestre ou céleste.

Ayant créé des êtres vivants dont les corps sont célestes pour les êtres célestes et terrestres pour les êtres terrestres, Dieu n’a aucune difficulté pour s’offrir, à lui-même, un corps, afin d’approcher ces deux types de créatures. La Bible emploie l’expression « Dieu visite son troupeau, la maison de Juda » (Zac. 10 : 3). L’Esprit tout-puissant prend donc l’apparence de ses créatures célestes en Micaël, comme Il va le faire ensuite, sur la terre, en Jésus. Mais déjà Il avait rencontré Abraham, avant la destruction de Sodome et Gomorrhe, en se présentant au titre de « l’ange de l’Eternel ». Dans un corps de chair, Il a mangé et bu ce qu’Abraham a fait préparer par ses serviteurs. Abraham mentionne la visite de trois hommes ; l’ange de l’Eternel et deux anges qui eux aussi, sous l’aspect physique terrestre, vont, ensuite, faire sortir Lot de Sodome. Pour le tout-puissant Dieu Esprit créateur, prendre l’apparence céleste ou terrestre ne présente aucune difficulté, bien qu’il ne le fasse pas souvent ; ses interventions directes sont extrêmement rares. Il se présentera ensuite à Jacob pour en faire Israël puis à Moïse pour la délivrance des hébreux du pays d’Egypte.

En ce qui concerne Jésus, sa conception miraculeuse est néanmoins parfaitement charnelle. Et comme tous les autres hommes, le cerveau de ce corps produit une pensée humaine. Cependant dès sa conception, l’esprit de Micaël s’est installé dans ce nouveau né ; à partir de ce moment-là, Micaël cesse d’être auprès des anges dans le ciel. De sorte que la pensée humaine de Jésus est gouvernée par celle de Micaël. Pour bien comprendre : la vie de Jésus commence dans l’état où celle de ses disciples finira. Car, au contraire de Jésus, nous sommes nés pécheurs, coupés de Dieu et c’est précisément par le bénéfice de sa mort charnelle que l’esprit de Jésus soit, Micaël, vient s’installer, sous le nom de Saint-Esprit, dans la vie de ses élus, pour les guider, les enseigner et les conduire à la vie éternelle.

Dans son parcours de la vie inverse à la nôtre, l’âme de Jésus constitue une perfection de communion entre l’esprit de Micaël et l’Esprit céleste divin, invisible, qu’il appelle le Père céleste. Cette communion se prolonge jusqu’au moment où, porteur des péchés de ses élus, la chair de Jésus est livrée aux romains qui le crucifient. En effet, représentant le péché, l’Esprit céleste divin quitte l’esprit de Jésus-Micaël qui expérimente alors, pour la première fois, notre état de séparation d’avec Dieu, étant nés pécheurs. Sur la croix il dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matt.27 : 46). Celui qui parle ainsi, c’est Micaël la partie divine, privée de puissance, incarnée dans le corps de Jésus. Pour l’épreuve terrestre Dieu s’est coupé d’une partie de lui-même (Micaël) qui devait vaincre le péché au nom de Jésus qui signifie « Yahvéh sauve ».

Pour comprendre le jeu de l’impossible divin, il faut être attentif aux noms propres que la Bible attribue aux personnages de ses récits. Ces noms révèlent la vérité cachée. Ainsi la prophétie attribue à Jésus-Christ le nom d’Emmanuel qui signifie « Dieu avec nous ». L’Esprit prophétise également sur lui dans Esaie 9 : 5, disant : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ». Ce n’est pas Dieu qui parle mais Esaie qui, sous son inspiration, prophétise à Israël qu’un fils lui sera donné. Nous savons maintenant que sa première venue sera pour l’expiation des péchés et sa seconde venue pour le jugement des rebelles. Nous devons comprendre que Dieu prophétise sur lui-même le rôle qu’il tiendra quand il viendra sur la terre en temps que Messie (Oint) promis à Israël.

Avant sa mort Jésus a dit : « Personne ne me l’ôte (la vie), mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre » (Jean 10 : 18). Qui parlait ainsi ? L’Esprit divin du Père qui aidait Jésus-Micaël et qui dirigeait son corps, étant seul capable de le faire ; celui que Jésus appelle le Père.

Jésus-Micaël révèle constamment qu’il tient de Dieu sa puissance. En tant que chair, il n’est que faiblesse, mais habité par l’Esprit divin, il réalise des miracles qu’il lui attribue au nom de « son Père ».

Finalement, Jésus-Micaël finit par confirmer sa divinité en disant à Philippe : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : montre-nous le Père ? » (Jean 14 : 09). Le voile de chair, appelé Jésus, n’a donc été qu’un « costume » dans lequel l’Esprit du Dieu tout-puissant est venu accomplir son œuvre de rachat des péchés de ses seuls élus. Ceci vient confirmer l’annonce prophétisé dans Esaie 9 : 5 : « on l’appellera … Père éternel … »

La chute d’Adam, lors du péché originel, a permis au diable de dominer les hommes et de concrétiser, par la mort charnelle et les souffrances des esprits humains, l’illégitimité de sa rébellion contre Dieu. En nouvel Adam, au nom de Jésus, Dieu est venu en Micaël revivre l’épreuve pour vaincre le péché et son premier auteur, le diable. C’est pourquoi après sa résurrection, sa première œuvre est d’expulser du ciel le diable et ses démons au nom de « Micaël » comme nous le révèle Apocalypse 12 :7.

En conclusion de ce qui vient d’être étudié, nous pouvons déduire des choses révélées, que l’Esprit du Tout-Puissant s’est engagé, dans trois rôles successifs, pour mener à terme son projet de rachat des élus. Celui-ci consiste à régler le problème du péché qui n’est que la conséquence de la totale liberté qu’il a donnée à toutes ses créatures.  La toute première créature était l’ange Lucifer devenu, après sa rébellion, Satan ou le diable. Les trois rôles divins sont résumés par l’expression révélée par Jésus à ses apôtres : « … du Père, du Fils et du Saint-Esprit … » (Matt.28 :19).

Le Père : Dieu esprit illimité invisible, source de toute puissance. Il est unique car il n’existe aucun autre Dieu de même nature que lui qui pourrait témoigner de son existence éternelle. Comme nous venons de le voir, son premier témoin est une première créature : Lucifer créé libre et parfait. Aucune de ses créatures n’est en possibilité de connaître Dieu dans sa globalité car elle est de norme infinie. L’Ecriture dit, à propos des mystères de la sagesse de Dieu : « Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. » (1 Cor.2 : 10). C’est-à-dire qu’il est seul capable de se sonder lui-même.

Le Fils : l’incarnation du Père en « l’homme Jésus ». L’ancienne alliance ne mentionne pas l’existence d’un Fils de Dieu de même nature que le Père. Esaie annonce : « un fils nous est donné ». Nous,  désigne le peuple Israël et, au-delà de lui, l’humanité pécheresse, victime héréditaire du péché originel. En échos, les anges annoncent aux bergers de Bethléem : « aujourd’hui dans la ville de David il vous est né un sauveur qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2 : 11).  La préexistence céleste du Fils de Dieu, appelé Jésus, concerne l’esprit de Micaël qui est descendu du ciel dans sa chair. Or Micaël est un aspect divin angélique céleste, c’est pourquoi, prophétisant Jésus-Christ, l’Esprit dit : « on l’appellera … Admirable, Dieu puissant … Père éternel » (Esaie 9 : 5). Ainsi, le terme « Fils » s’applique au messie Jésus, strictement, sur le plan physique, en relation avec son ministère charnel terrestre. Né d’une vierge, confirmant l’annonce prophétique (Esaie 7 : 14 ; Matt.1 : 23), Jésus-Micaël entre dans la vie humaine par un miracle et après avoir réalisé, lui-même, d’innombrables miracles au cours de son ministère, sa vie s’achèvera par un autre miracle : celui de sa résurrection.

* Attention : dans Genèse 6, l’Esprit cite « les fils de Dieu » qui concernent la lignée des descendants de Seth restés dans la fidélité jusqu’au moment où ils se sont corrompus en épousant « les filles des hommes » soit, des filles de la descendance de Caïn, les païens de l’époque antédiluvienne. Aujourd’hui, tous ceux que Dieu reçoit en Jésus-Christ sont également des « fils de Dieu ». 

Le Saint-Esprit : l’Esprit de Dieu qui vient cohabiter avec l’élu réconcilié par le sang de Jésus. Cette action divine est encore un puissant miracle qui vient confirmer l’autorité du Christ vainqueur.  Sans annuler la séparation des peuples, par les langues, suscitée par Dieu contre l’esprit de Babel, dans le seul but de proclamer l’ouverture du salut aux hommes de tout peuple et toute langue, Dieu se fait entendre dans toutes les langues des hommes réunis pour la fête de Pentecôte à Jérusalem. Le Saint-Esprit manifeste un retour de Jésus-Micaël sous sa forme d’esprit divin qui peut se fondre dans ses créatures en aussi grand nombre qu’elles soient. Or, ses élus ne pouvaient obtenir ce type de soutien que par la victoire de Jésus-Micaël sur le péché. Il était donc effectivement avantageux, pour eux, qu’il s’en aille (qu’il meure). Comme il l’avait annoncé, Dieu, esprit céleste, a ressuscité Jésus-Micaël, endormi sous le nom Jésus.

Il ne s’agit donc pas d’une « trinité », mais d’une succession d’œuvres accomplies par l’unique Esprit divin pour le rachat des péchés et la sanctification des élus. Si l’Ecriture dit « l’homme spirituel, au contraire, juge de tout et il n’est lui-même jugé par personne » (1 Cor.2 : 15), c’est parce que, pour ce dernier, « la lettre ne tue plus ». Selon la lettre, Dieu révèle ses différents aspects par des symboles. Dans Jean 10, Jésus déclare : « Je suis le bon Berger … je suis la porte … » étant de même, « l’Agneau qui ôte les péchés du monde ». Chacun de ces symboles est complémentaire des autres. Ils ne s’excluent pas mais s’additionnent pour nous révéler « le portrait robot » proposé par l’Esprit divin. En fait, l’Esprit du Dieu créateur tient tous les rôles ; en même temps, Créateur, Législateur, Juge, Victime propitiatoire et finalement Consolateur et Avocat pour ses élus.

La divinité de Jésus peut provoquer un trouble partiellement justifié. Car le corps appelé Jésus apparaît après une naissance comme tous les autres corps humains. Il leur est en tout point identique, excepté au niveau de l’hérédité du péché, puisque né par miracle, il n’a pas pour père charnel un homme. Contrairement à nous, il est né sans avoir hérité le péché. Nous devons retenir que le nom Jésus représente le moyen par lequel Dieu nous réconcilie avec Lui. Mais celui qui survit, après son expérience vécue dans le corps charnel de Jésus, c’est Micaël lui-même qui conservera éternellement les stigmates de la crucifixion reçus en Jésus-Christ (voir Zac.13 :6) . Pendant son ministère, Jésus a annoncé qu’après la mort les hommes deviendront comme les anges. Ce principe s’est appliqué sur lui en premier. Il a retrouvé sa nature angélique qu’il avait déjà en Micaël avant son incarnation. En dépit de son apparence et de ses caractéristiques ordinaires, identiques aux hommes de son époque, le corps de Jésus est le résultat d’un miracle, à ce titre il est marqué par la divinité.

D’après la loi divine confirmant la « loi du talion », « œil pour œil, dent pour dent, vie pour vie », une vie ordinaire humaine, fut-elle parfaite ne peut racheter qu’une seule vie humaine. Pour racheter des multitudes d’élus, le corps du sacrifice devait être d’origine et de nature divine. Le corps de Jésus avait cette caractéristique de la perfection divine étant habité par l’Esprit du Dieu créateur de toute vie lui-même, Micaël.

Pour gagner contre le diable, en Jésus, Micaël ne devait pas faire appel à sa puissance divine afin de rester conforme à la norme du premier Adam. Ce fut l’objet de sa tentation au désert qui le prépare et le qualifie pour son ministère salvateur des élus humains. Il devait réussir là, où Adam avait échoué. De même qu’Adam et Eve chutèrent sur une épreuve alimentaire, Jésus est, lui-aussi, tenté sur le thème alimentaire par le diable, mais il résiste et sort vainqueur de l’épreuve.

C’est à la puissance de son amour et à la force de sa détermination à vaincre dans une totale abnégation que les élus lui devront leur salut. Apocalypse 6 : 2 confirme qu’il est « parti en vainqueur et pour vaincre ».

A la question « Jésus et Dieu » ou « Jésus est Dieu » ma réponse dépend de l’aspect sous lequel on examine le sujet. Pour un contemporain de Jésus, spectateur de son action et de ses paroles, on penche plutôt pour « Jésus et Dieu » qu’il révèle comme Père céleste. Mais l’analyse spirituelle démontre que, sous ce vêtement terrestre trompeur, se cachait bien le grand Dieu créateur Yahvéh qui permet d’affirmer, dans la foi révélée, « Jésus est Dieu » confirmant, ainsi, le nom « Emmanuel » qui le prophétise dans Esaie 7 : 14, ce nom signifiant : « Dieu avec nous ». C’est pourquoi, Jésus, confirme avant l’heure du sacrifice de sa vie, dans Jean 13 : 13-14, qu’il est bien « le Seigneur et le Maître » digne d’adoration annoncé par les anges aux bergers de Bethléem. Cependant, c’est lui qui lave les pieds de ses douze apôtres, leur donnant ainsi un exemple des principes de la loi céleste qui va s’appliquer pendant l’éternité promise aux élus, condition de leur éternel bonheur. En fait, Dieu s’est servi de l’humanité apparente de Jésus pour se révéler à l’humanité. Ceci justifie sans doute la raison pour laquelle, Jésus parlait toujours de lui-même à « la troisième personne » : « … mais le fils de l’homme n’a pas un lieu où reposer sa tête » (ex. Matt.8 : 20 ; il s’est appelé lui-même 78 fois « le fils de l’homme »). Il s’efforçait de se mettre en retrait pour diriger l’attention de ses auditeurs, uniquement, vers l’esprit et la gloire du Père qui étaient cachés en lui. Il craignait, à juste raison, que les hommes l’idolâtrent. Sa mission consistait à leur faire comprendre que l’œuvre du rachat était en route et qu’ils devaient savoir ce que sont les lois du ciel et ce qu’elles seront éternellement soit, totalement opposées aux lois terrestres des hommes car Dieu sublime l’abnégation ; pas de place pour l’égoïsme.

Il était nécessaire pour Jésus d’affirmer son appartenance à l’humanité : « le fils de l’homme », car c’est bien en tant qu’homme qu’il doit racheter les élus humains. Mais cette humanité ne doit pas nous aveugler au point de ne plus discerner l’esprit divin qui se cache en lui. C’est bien là que se partagent les incrédules et les croyants. L’incrédule ne voit que l’aspect charnel de Jésus, alors que le croyant spirituel discerne, comme l’avait fait Pierre avant nous, le Messie prophétisé par l’Ecriture, qu’il appelle « Fils de Dieu ». Mais Jésus n’est Fils de Dieu que par son incarnation terrestre. Or, sachant que le diable poursuit, inlassablement, son combat contre le salut divin, nous devons également nous montrer capables de discerner l’esprit démoniaque agissant dans l’humanité. Notre salut en dépend.

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Le premier né des morts

Cette expression désigne Jésus-Christ dans Apocalypse 1 : 5. Dans la vie des hébreux, la domination spirituelle revenait au premier né. Jésus reçoit ce droit, cassant ainsi cette logique traditionnelle comme déjà, avant lui, Jacob avait enlevé son droit d’ainesse à son frère ainé Esaü. Dieu enseigne ainsi que les traditions ont peu de valeur et que la cause de sa bénédiction est dans la force de l’amour manifesté, par l’élu(e), pour sa personne. Mais concernant Jésus, l’expression, le premier né des morts, nous enseigne que toute la création terrestre n’a eu d’autre but que la démonstration d’amour du grand Dieu Créateur, par la mort volontaire de Jésus-Christ,  pour le rachat des péchés de ses créatures, mais de ses seuls élus. Cette mort a été prophétisée par l’animal que Dieu dut tuer, lui-même, pour revêtir de peaux la nudité d’Adam et Eve devenus pécheurs. C’était, probablement déjà, un jeune bélier, à l’image de celui que Dieu donnera à Abraham pour le sacrifier à la place de son fils unique, légitime, Isaac. De même, la mort du Christ, le nouvel Adam, bénéficiant au premier Adam, Jésus peut recevoir le nom de « premier né des morts » puisqu’Adam est mort spirituellement en Eden, le premier et que Jésus l’a remplacé pour revivre son épreuve.

L’intérêt de cette étude est de réaliser que, si Dieu ne peut pas mourir, étant par nature, immortel, c’est, néanmoins, bien lui qui est venu, dans une forme humaine, souffrir le prix du rachat de ses créatures. Nous lisons dans Jean 3 : 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Ce Fils unique désigne l’incarnation divine, appelée Jésus, pour son ministère terrestre et non sa préexistence en Micaël. Le mot « fils » est rattaché au système de la terre ou bien, il désigne le lien filial spirituel de la créature terrestre avec le Père céleste. Seront appelés « fils de Dieu » tous ceux qui suivent le modèle donné par Jésus-Christ. En fait, Jésus a présenté, par sa vie, la norme d’un vrai frère après quoi, ressuscité, il est redevenu, en Micaël, le Père éternel glorieux prophétisé dans Esaie. On a beaucoup de peine à réaliser le niveau de volonté qu’il a fallu au grand Dieu créateur à ne pas faire appel à sa puissance pour se soustraire aux épreuves terrestres qu’il a endurées en Jésus. Mais un détail révèle l’âpreté de ce combat … à Gethsémané, notre Sauveur a sué des grumeaux de sang. Cette épreuve était à la hauteur de sa divinité, bien au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer.

Aux frères et sœurs, fils et filles de Jésus-Christ

Samuel

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- Fin du message -

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