La Révélation de la Septième Heure
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Dans la série
Lumières Nouvelles Exclusives - Lumières Nouvelles Exclusives
(Ce que l’oreille n’a jamais entendu)
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« A celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, je donnerai autorité sur les nations … » Ap.2 : 24
LES REVELATIONS CACHEES DU RECIT
DE LA CREATION
Chacun peut le comprendre, la solidité d’une construction matérielle, ou spirituelle, repose sur le fondement qui est à sa base. La Bible est aussi construite sur un fondement qui est son premier livre : la Genèse. Nous allons découvrir combien la compréhension du récit décrivant l’acte du Dieu créateur est, aujourd’hui, plus importante qu’hier. Pourquoi plus importante aujourd’hui ? Parce que notre société subit l’influence terriblement néfaste des « progrès » scientifiques, ceci au point que les croyants, eux-mêmes, n’ont plus la perception du « Dieu créateur » qu’ils ont remplacé par un « Dieu constructeur ». Les interprétations de la Bible sont dictées par les connaissances scientifiques et, de la sorte, la religion perd toute valeur auprès de Dieu. Elle ne relie plus l’homme à son créateur qu’il frustre d’une légitime gloire. Le grand mal est venu avec la théorie d’évolution du Darwinisme né au 19ème siècle. Les hommes se sont emparés de cette théorie, ravis de ne plus avoir à craindre le jugement divin. Ils se trompent et n’ont même pas compris pourquoi, subitement, la technologie a pris son envol, dans une accélération progressive, qui suit aujourd’hui une courbe exponentielle. Ce progrès technologique n’a fait que construire leur destruction. Nous assistons donc à une course vers la mort programmée, avec la plus grande précision, par le Dieu créateur. L’homme a construit de ses mains les instruments de mort qui précipiteront l’anéantissement de la vie sur terre.
Je l’affirme, toutes les inventions humaines, qui font l’orgueil de leurs réalisateurs et piègent l’humanité séduite, ne sont rien à côté de l’être humain que Dieu a créé dans sa complexité et son fonctionnement, dont les scientifiques ne font que découvrir partiellement l’état. La médecine visite le corps humain mais elle ne l’a pas créé. Les hommes qui rejettent Dieu, tout en découvrant la gloire et la puissance de son œuvre, agissent de manière injuste et, de plus, ils ne font pas preuve d’intelligence. Dieu a donc bien raison de rire des actes de la folie humaine rebelle.
La médecine offre pourtant à l’humanité l’occasion de s’interroger sur les origines de la vie. Un détail précis confirme l’existence invisible du Dieu créateur. Dans le processus de l’ovulation menant à la natalité, l’ovule fécondé se multiplie en des milliards de cellules parfaitement identiques. Pourtant, on assiste à des métamorphoses et ces cellules identiques, chargées du même patrimoine génétique, se transforment pour devenir des cellules différentes, constructrices de l’œil, de la langue, des bras, des pieds soit, les différents « éléments » composant un être humain. Qui est le chef d’orchestre qui a dirigé cette miraculeuse prestation ? Puisque l’énigme demeure, il suffit de faire un pas dans la logique du raisonnement et on réalise qu’il y a bien un Dieu tout puissant à l’origine de la vie. Et ceci nous ramène au récit que ce Dieu a présenté à Moïse, dans une rencontre exceptionnelle, après avoir libéré le peuple hébreu de l’esclavage de l’Egypte vers 1500 avant Jésus-Christ.
Avant d’entreprendre l’étude de ce récit, il me faut rappeler, au lecteur, certaines précisions révélées dans la Bible. Dieu n’a pas réalisé le récit biblique pour les savants mais, au contraire, pour « ceux qui ressemblent à des enfants ». Entendez par là que, comme des enfants, vous devez vous placer en situation d’humilité et en attente de recevoir, de Dieu, la possibilité d’utiliser votre intelligence pour votre salut éternel. Dieu est créateur de toute chose. Les mots que nous employons pour analyser la vie sont également sa création. La source de la vie est esprit. Les éléments de la matière et les lois qui les régissent sont également créés par l’esprit du Dieu vivant. Les mots : longueur, hauteur, largeur, distance, profondeur, vitesse, également concepts créés par Dieu, ne peuvent servir de base de raisonnement pour justifier l’incrédulité.
Dieu ne construit pas, il crée. Ce pouvoir exclusif, qui est le sien, signifie qu’il fait apparaître sa création à partir du rien absolu. On comprend alors, que selon la Bible « rien ne lui est impossible ». Le psaume 33 : 9 déclare : « car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe ». Ces conditions expliquent que nous pouvons découvrir la terre, et ses profondeurs en différentes couches, sans qu’elle soit plus vieille que six mille années. Ne tenant pas compte de ce qu’implique l’acte divin créateur, les hommes imaginent que chacune de ces couches terrestres est le produit d’une lente accumulation de matières pendant des milliards d’années. Ils construisent, alors que Dieu a créé. Six mille années peuvent paraître un temps court, quand on s’est habitué aux durées présentées par les scientifiques, mais nous allons découvrir que ce temps de six mille années est, en fait, suffisamment long pour justifier l’existence de notre dimension terrestre.
Que celui à qui Dieu peut ouvrir l’intelligence se mette à son écoute comme un enfant. Tel Samuel, dans 1 Sam.3 : 9, entendant la voix de Dieu, alors qu’il était enfant, disant : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ! ».
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LE PREMIER JOUR
Ge.1 : 1 : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre »
Imaginez le noir absolu, le vide astral lui-même n’existant pas encore. Dieu, comme le grand magicien qu’il est, ordonne l’apparition de notre planète dite « informe et vide », mais recouverte d’eaux. Son aspect est celui d’une boule d’eau. La terre sèche n’est pas visible ou n’existe pas encore. Dieu crée alors le concept de la lumière et des ténèbres sans besoin d’aucun astre lumineux. Pour Dieu rien n’est impossible, il peut donc créer la lumière sans source lumineuse. « Lumière » et « ténèbres » suggèrent le « bien » et le « mal ». Dieu définit la lumière comme étant « bonne » ; ce qui sous entend que les ténèbres ne sont pas bonnes. Le chemin du bien est unique, étroit et resserré a dit Jésus, tandis qu’au pluriel, les ténèbres suggèrent les innombrables chemins du mal. Ainsi dès le premier jour de la semaine de la création, Dieu nous révèle la raison de cette création. Elle doit servir à séparer la lumière des ténèbres soit, séparer deux camps qui existent au moment de cette création dans la dimension angélique. La Bible confirmera l’existence d’un camp rebelle dirigé par Satan qui fut, sous le nom « Lucifer » (Esaïe 14 : 12), la toute première créature libre et indépendante créée par Dieu. Ange de lumière, créé parfait, sa liberté l’a rendu rebelle contre son créateur (Ez.28 : 15). Cette liberté était pourtant nécessaire parce que Dieu crée des créatures libres pour recevoir leurs marques d’affections. La terre est donc créée pour devenir un « laboratoire » de démonstration universelle dans lequel le camp du mal va se développer et faire apparaître son véritable fruit dans la souffrance et le malheur.
Dieu annonce clairement son intention, il séparera le camp du bien de celui du mal. Après la démonstration, pour le camp du bien ce sera la vie éternelle dans la joie et la présence de Dieu, pour le camp du mal ce sera la destruction et l’anéantissement total et définitif dans le feu du jugement dernier. La progression de l’histoire universelle se fait dans le sens ténèbres vers lumière, le temps des ténèbres n’étant que provisoire. C’est la raison pour laquelle Dieu fait commencer le premier jour de vingt-quatre heures par la nuit de douze heures, à laquelle succède la journée lumineuse de douze heures. Nous sommes avant le péché du premier couple humain, la terre tourne sur son axe sans l’inclinaison qui marquera les saisons.
Dans ce premier jour, on peut s’en rendre compte, alors que Dieu vise à séparer le camp du bien de celui du mal, à l’inverse, la société humaniste, rebelle, s’emploie à réaliser, le plus possible, le rassemblement des hommes. Il faut ainsi le relever, Dieu va interdire aux Juifs d’épouser des étrangers qui ne sont pas de leur nation. Des mariages illégitimes ont même été cassés (Esdras 10 : 2 - 10 - 11 - 17 - 19). Au contraire, aujourd’hui, la société humaniste vise à détruire les barrières raciales et réalise des mariages qui augmentent les problèmes des relations humaines. Là encore la rupture avec Dieu, dont on ne comprend pas l’amour protecteur, porte ses conséquences désastreuses. Ce caractère, rassembleur des rebelles, est illustré dans l’expérience de la tour de Babel, que Dieu mit en échec en créant des langages différents. Aujourd’hui Babel tente de se reconstruire malgré ce problème. Soyons certains que Dieu y mettra un terme par des moyens plus dommageables pour les rebelles. La question se pose alors: aiment-ils les problèmes ?
Le premier jour est placé sous le signe de la séparation des ténèbres et de la lumière. On ne s’étonnera donc pas de retrouver, aujourd’hui, ce jour, du « dimanche romain », consacré au repos pour le camp des ténèbres, bien séparé du camp de la lumière attaché, logiquement et fidèlement, à la sanctification du septième jour selon l’ordre divin prescrit soit, le samedi.
Dieu est la mesure du temps. Il créé la notion du temps dès ce premier jour en fixant la vitesse permettant à la terre de faire un tour sur son axe. C’est seulement le quatrième jour qu’il va créer une horloge à l’aide des astres pour les repères humains. La terre « informe et vide » a fait le premier tour sur son axe, le premier jour s’achève, le deuxième jour commence.
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LE DEUXIEME JOUR
Ge.1 : 6 : « Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux »
Dans cette action Dieu crée l’atmosphère terrestre en rendant, à l’état de gaz, une partie de l’eau qui recouvre la terre. Ainsi la boule d’eau, du premier jour, est entourée d’une couche d’air ; l’eau étant de formule H2O soit, composée de deux gaz : 1 atome d’hydrogène et 2 atomes d’oxygène. Les eaux du bas constituent un océan qui recouvre toute la terre. Petit détail, au premier jour, les cieux étaient présents dans la masse d’eau qui allait se gazéifier. Ils n’étaient donc pas visibles à ce stade.
Cette séparation des eaux porte également un message spirituel. Selon Apocalypse 17 : 15, les eaux symbolisent des peuples, des nations et des langues. Il y aura des peuples sur la terre, mais il y a déjà des peuples dans les autres dimensions célestes ; ce que confirme Paul, dans 1 Cor.4 : 9 où il dit : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes ». Dieu annonce sa décision de créer l’habitant de la terre inférieur aux anges, qui peuvent visiter notre dimension terrestre, alors que nous ne pouvons pas visiter leur dimension céleste. Cette infériorité humaine fait que Dieu et les anges ont la capacité d’interférer dans notre système de pensée qui n’a ni timbre ni coloration particulière. De la sorte, il nous est impossible d’identifier l’origine de l’idée qui prend forme en nous : Dieu, un bon ange, un mauvais ange, ou tout simplement nous-mêmes ? Sachant que l’homme peut être piégé au niveau de son inspiration, l’apôtre Jean nous exhorte à « éprouver les esprits » dans 1 Jean 4 : 1 : « Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde ». Parmi les hommes, ceux qui sont pour lui œuvrent, pour sa gloire, dans le respect de ses volontés révélées. Mais ceux qui agissent aux côtés du diable sont à l’origine de tous les troubles comportementaux apparaissant au niveau du cerveau humain. Ainsi naissent les perversions sexuelles, comme l’homosexualité, par exemple, strictement condamnée par Dieu (1 Cor.6 : 10). Les victimes les disent, chez elles, naturelles. De jour en jour des idées s’imposent jusqu’à atteindre, chez certaines, une idée fixe, comme changer de sexe, un autre exemple. Dans ce cas, la médecine et la science interviennent pour transformer « une erreur de la nature ». Imaginez le ricanement des démons à l’origine de ces « abominations » !
La Bible fait des « étoiles » le symbole des citoyens du royaume des cieux. Or ces « étoiles » sont inaccessibles à l’homme qui marche sur la terre. Là encore, la séparation est confirmée. Cette séparation se prolongera jusqu’à la fin du monde, dont l’approche sera signalée, précisément, quand la technique humaine permettra à l’homme de voler et d’atteindre les étoiles par les fusées spatiales ; ce qui se passe aujourd’hui en fin du sixième millénaire de la création terrestre.
La terre vient d’effectuer son second tour sur elle-même. Une nuit et un jour se sont succédés, le deuxième jour est passé, commence le troisième jour.
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LE TROISIEME JOUR
Ge.1 : 9 : « Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu et que le sec paraisse »
Dieu fait sortir, de l’eau, la terre sèche. Il crée ainsi une nouvelle barrière, une séparation entre la « mer » et la « terre ». Hostile à l’homme, la « mer » devient symbole de mort, tandis que la « terre » représente la vie. Ces définitions seront très utiles pour comprendre les messages subtils des révélations prophétiques de la Bible. Dans Apocalypse, on trouve l’annonce de l’apparition de deux bêtes. L’une monte de la mer et la seconde, qui lui succède, monte de la terre. Le choix de ces termes, empruntés par Dieu au récit du deuxième jour, suggère que la deuxième intolérance religieuse sera sortie de la première. Répondant parfaitement à cette définition, nous identifions à la première le catholicisme papal et à la seconde le protestantisme américain impérialiste, qui conduira la dernière guerre spirituelle contre le Dieu créateur, sa vérité et ses partisans. Rappelons que le protestantisme est né, officiellement, d’une réforme organisée par le prêtre catholique Martin Luther en 1517.
Relevons-le, l’absence de toute forme de vie dans l’eau ne permet pas de retrouver des fossiles marins sur la terre sèche. Pourtant, aujourd’hui, on en trouve même sur les plus hautes montagnes. Ceci confirme l’existence du déluge qui va frapper, en 1656 après Adam et Eve, l’humanité de mort collective et engloutir la terre sortie de l’eau au moment du deuxième jour de la création. La forme de cette première terre sèche reste impossible à définir mais, des précisions, apportées par la suite, situent le jardin d’Eden entre l’actuel Israël et l’Irak. Les continents américains et australiens n’étaient probablement pas formés au deuxième jour et la terre, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est apparue sous cet aspect après que les eaux du déluge se soient retirées et évaporées. Noé, sa femme, ses trois fils et leurs épouses vont, seuls, traverser vivants ce désastre pour repeupler la terre. L’archéologie a retrouvé des témoignages sumériens, peuple postdiluvien dont le roi Gilgamesh atteste et célèbre, sous le nom Utanapistin, Noé et sa traversée du déluge.
La mer et la terre ont été séparées. La terre reçoit alors la vie végétale. Des végétaux d’autant plus nécessaires qu’ils vont servir de nourriture à toute vie terrestre animale, y compris l’homme. Au moment où les surfaces vertes de la terre disparaissent, la science nous permet de réaliser combien cette disparition remet en cause la survie de l’humanité. Dieu n’a pas révélé, dans son récit biblique, le rôle, fondamental, des arbres pour assurer le renouvellement de l’oxygène indispensable pour l’homme et les animaux.
Chaque espèce végétale assure, par ses graines, son maintien et sa profusion. Le principe permet un prolongement perpétuel. Il faudra l’acharnement destructeur de l’homme pour compromettre et enrayer cette belle mécanique. C’est le prix à payer du «progrès». Chaque élément végétal est créé par Dieu selon son espèce. Au cours de la vie, des mutations se produiront, des espèces hybrides apparaîtront sans annuler la création des innombrables espèces créées par l’ordre divin du troisième jour.
La terre vient d’effectuer son troisième tour sur elle-même. Une nuit et un jour se sont succédés. Le troisième jour est fini, le quatrième a commencé.
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LE QUATRIEME JOUR
Ge.1 : 14 : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ;
que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ... »
Ce quatrième jour est celui de la lumière. Des astres innombrables (Ge.15 : 5) sont créés, par Dieu, pour éclairer la terre et particulièrement, le soleil, pour le jour et la lune, pour la nuit. Là encore les définitions données, dans ce texte de la Genèse, vont êtres précieuses en messages prophétiques. Les « étoiles », faisant partie des luminaires, vont devenir symboles des messagers divins chargés « d’éclairer la terre ». Le soleil va symboliser le camp du bien et la lune celui du mal. Détail important, ce récit divin présente le soleil comme étant le plus grand luminaire et non comme le plus lumineux. Or, chacun peut le constater, lors d’une éclipse totale, la lune apparaît, aux yeux humains, exactement de la même taille que le soleil qu’elle recouvre intégralement. Celui qui a dicté la Genèse à Moïse savait donc, avant les études astronomiques humaines, que le soleil est, effectivement, des millions de fois plus « grand » que notre terre et à plus forte raison, que notre lune, elle-même, plus petite que la terre. Leur aspect identique repose uniquement sur la différence de leur éloignement de la terre. D’autre part, en faisant ressortir la grosseur du soleil, Dieu affirme la puissance de son camp sur celui de ses ennemis des ténèbres. Ici, intervient l’importance de bien comprendre le pouvoir absolu du Dieu créateur. Les hommes tirent de fausses déductions en se basant sur les distances énormes, mesurées en années-lumière, qui évaluent leur éloignement de notre terre. Contrairement à la théorie du « Big-bang », chère aux scientifiques, la création ne se construit pas sur une dispersion de matières projetées par une explosion originelle mais sur l’apparition subite et spontanée de l’univers astral tel que nous le voyons encore aujourd’hui. En même temps que l’astre, Dieu crée le rayon lumineux qui le conduit à nos yeux, même si ce rayon se mesure en milliards d’années-lumière, il le crée instantanément étant au-dessus et en dehors de tous ces paramètres dont il est également créateur. Il n’existe donc aucun argument scientifique à opposer à la foi au grand Dieu créateur.
Contrairement à ce qu’ont cru les païens, le soleil n’est pas Dieu puisqu’il est sa créature. Mais Dieu s’en sert comme symbole de sa divinité. Comme Dieu, le soleil est source de lumière, capable de brûler et de consumer les pécheurs, mais aussi de réchauffer la vie de l’homme. C’est à ces titres, qu’il fait de Jésus-Christ, le « soleil levant », la « lumière des hommes », le « soleil de la justice », avant de devenir leur juge et leur exécuteur par le feu du jugement dernier. En divinisant le soleil, les païens commettent l’erreur d’adorer un instrument de l’amour divin, en frustrant, de l’honneur qui lui revient, celui qui leur offre cette preuve d’amour.
Nous l’avons vu, soleil et lune symbolisent deux camps opposés. Or, celui qui est représenté par la lune utilise le culte solaire pour irriter le Dieu créateur. N’allons pas croire que des hommes cherchent en toute conscience à irriter Dieu. Derrière les œuvres humaines se trouvent l’esprit malfaisant des démons qui, depuis la victoire de Jésus-Christ au terme de son ministère terrestre, se savent des condamnés à mort en sursis. N’ayant donc plus rien à perdre leur seul plaisir consiste à irriter Dieu qui va les détruire. Cette inspiration maléfique, invisible, est la cause de tous les échecs des hommes. Puisque Dieu veut les sauver, les démons s’emploient à les perdre. C’est pourquoi leur recours, aux « psys … », de toute forme est inefficace. Quand on ne sait pas contre qui et quoi on se bat on est sûr de perdre.
Depuis l’année 321, les chrétiens ont adopté, comme jour de repos, le premier jour de la semaine, que les Romains avaient dédié à leur divinité, appelé le « soleil invaincu », répondant ainsi à une ordonnance de l’empereur Constantin. Il s’en est suivi un enchaînement de malédictions qui ont pris l’aspect des guerres, des massacres et des épidémies, sans oublier les problèmes permanents des vols et des meurtres crapuleux, toutes choses qui ont marqué les deux mille années de l’ère chrétienne.
L’examen de la lune n’est pas sans intérêt. Contrairement à la terre, ce satellite ne tourne pas sur lui-même. De la sorte, sa face arrière reste mystérieuse. Elle est donc à l’image d’une double personnalité, dont un aspect reste caché. C’est une définition, parfaite, pour une organisation prétendue religieuse et au service de Dieu mais travaillant, en réalité, constamment, contre lui. Or ce portrait robot c’est celui du catholicisme papal dont le châtiment est, prophétiquement, annoncé par l’expression de « lune … sang » en confirmation d’une vision de cet astre en 1780. L’exécuteur de ce châtiment fut précisément le régime des terreurs révolutionnaires entre 1792 et 1794.
Relevons encore, au sujet des « luminaires », la connaissance, par les Romains, de sept astres dans notre système solaire et particulièrement le fait que le septième se distingue par un anneau, symbole religieux de sainteté. Il s’agit de Saturne. Ce détail est en harmonie avec la sanctification du septième jour de cette semaine de la création, comme nous le verrons plus loin.
Les vieilles batailles qui ont causé la condamnation injuste de Galilée n’ont plus de raison d’être. Il avait raison, le soleil est au centre de notre système et la terre lui tourne autour de même que Dieu est au centre des sept Eglises, représentant les sept époques de l’ère chrétienne, dans la prophétie d’Apocalypse. Une reconnaissance tardive de cette vérité, par la papauté, confirme la faillibilité des dirigeants, successifs, de la religion catholique romaine. Le « soleil » symbolise donc, Dieu tandis que la « terre » symbolise l’humanité, ses créatures. Pour autant la terre a bien été créée la première. En perpétuel mouvement, les astres occupent une position précise dans un temps précis. L’astrologie exploite ce rôle d’horloge céleste que Dieu leur a donné. Mais elle ne devrait pas y rattacher la capacité d’annoncer l’avenir. Cette démarche relève d’un tout autre esprit : le diable.
Cette fois, les astres marquent la différence entre la nuit et le jour. Sans modifier sa vitesse du premier jour, la terre poursuit sa rotation, mais elle a de la compagnie maintenant et avec les planètes de notre système, elle se met à tourner autour du soleil.
La terre a fait son quatrième tour. Une nuit étoilée et une journée ensoleillée se sont succédées. Le quatrième jour est fini. Le cinquième jour lui succède.
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LE CINQUIEME JOUR
Ge.1 : « Dieu dit : que les eaux produisent en abondance des animaux vivants … »
Dieu crée la vie et peuple l’océan d’animaux de toutes les espèces. Contrairement à l’homme, l’animal marin est subitement créé en multitudes. Aujourd’hui, grâce aux réalisations techniques, l’homme sonde les mers et découvre, en permanence, des espèces jusque-là inconnues. De même que Dieu a présenté à Abraham l’impossibilité de compter les étoiles du ciel, il y a une même impossibilité à compter les « espèces » et les variétés des animaux marins. Ce milieu marin a ses propres exigences et son étude révèle le caractère complémentaire de toutes ces variétés. Un équilibre règne grâce au rôle de chacune de ces « espèces ». La mer est nettoyée par des « espèces » spécialisées ; les coquillages et les crustacés se nourrissant des déchets d’autres catégories. On comprend alors, pourquoi Dieu en a interdit la consommation, aux hommes qu’il aime en classant ces « espèces » dans le groupe des « animaux impurs ». D’une grande beauté visuelle le spectacle de la vie des océans n’en est pas moins d’une dureté inouïe. Le plus fort mange le plus faible, qu’il avale en une bouchée. « La mer » est bien le symbole de mort que Dieu lui confère dans sa révélation biblique. Ce symbole désigne donc, avec raison, la coalition de la monarchie et de la papauté romaine, dont il faut retenir les fruits de l’inquisition catholique, les bûchers et la question soit, la torture. Dans la prophétie, le régime fondé sur la loi du plus fort est symbolisé par la « bête ».
Ces animaux marins se retrouveront sous forme de fossiles sur la totalité de la terre sèche immergée pendant le déluge. Mais pour comprendre les différences marquant les zones terrestres, il faut tenir compte d’un autre type d’activité de la nature. Je veux parler des glissements de terrains qui peuvent, suite à un tremblement de terre, modifier la nature du sol. Certaines zones, comme la région de Nîmes, présentent des concentrations de débris de coquillages marins. Ceci caractérise la pierre du Gard qui vient particulièrement témoigner du déluge.
La terre a accompli son cinquième tour sur son axe. Douze heures de nuit, suivies par douze heures de jour ensoleillé et le cinquième jour cède la place au sixième.
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LE SIXIEME JOUR
Ge.1 : 24 : « Dieu dit : que la terre produisent des animaux vivant selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi »
C’est au tour de la « terre » d’être peuplée d’une vie animale. Le vieux débat de savoir si c’est l’œuf qui a fait la poule, ou le contraire, n’a pas lieu d’exister. Le Dieu créateur crée la poule qui, selon son ordonnance, multipliera son espèce, comme le feront également toutes les espèces créées adultes en multitudes. Contrairement à la vie marine, la vie terrestre respecte la vie des autres espèces. Toutes les créatures de la terre doivent se nourrir avec des végétaux quelles que soient ces « espèces » ou leur taille. Le mammouth, énorme éléphant, était aussi végétalien. Les choses changeront après le péché de l’homme. Il faut imaginer la perfection de ce monde parfaitement pur. L’air respiré par les mammifères est encore, en ce début, sain et pur, exempt de microbes et autres bactéries à l’origine des maladies et des souffrances humaines et animales de notre temps. La nourriture est aussi parfaitement saine. Dieu peut trouver sa création « bonne » à juste titre. Dans cette perfection figurent aussi ceux que la science appelle « les monstres préhistoriques ». En fait, cette préhistoire n’est pas très éloignée puisqu’elle concerne la vie antédiluvienne. Dans Genèse 6, Dieu a révélé, à Moïse, le gigantisme de la création antédiluvienne. Moïse témoigne de l’existence de géants sur la terre de Canaan, que Dieu va donner, à son peuple, pour territoire national. Bien que géants ceux-ci seront détruits, par Dieu, par divers moyens, dont les épidémies et quelques fois, par l’épée des Hébreux. Le locataire élevé au-dessus des animaux qui peuplent la terre.
Qui est donc « ce locataire » pour qui toutes ces choses ont été créées ? L’homme, fait « à l’image de Dieu ». Pour sa création, Dieu dit dans Ge.1 : 26 : « Faisons l’homme à notre image ... » alors qu’il avait dit pour la création des animaux : « Que la terre produise … » (Ge.1 : 24). On le comprend, pour le Dieu créateur, l’homme représente infiniment plus qu’un animal. Créé « à l’image de Dieu », l’homme reçoit l’intelligence, la capacité de faire des analyses et de construire des raisonnements, de tirer des déductions, de réaliser des projets, de comprendre ce que Dieu appelle « le bien et le mal » et de choisir entre les deux. Les anges célestes assistent, éblouis, à la création de l’univers terrestre, eux aussi ont été créés « à l’image de Dieu ». Ils sont donc concernés, directement, dans le terme « notre image ». Dans Job 38 : 7 Dieu précise que « ... les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse ... », en assistant à la création. Bien que l’acte créateur repose, exclusivement, sur lui, dans son amour universel, Dieu associe, à son œuvre, ses créatures célestes en disant « faisons » plutôt que « je fais ». Cette explication va nous permettre de comprendre que Dieu fait allusion directement à Satan lorsqu’il dit dans Genèse 3 : 22 : « ... voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement ». Je profite de ce sujet pour rappeler que tout au long de la Bible, Dieu s’exprime à la première ou à la troisième personne du singulier, contrairement au Coran, où, le dieu des musulmans, s’exprime à la première personne du pluriel continuellement. Cette différence le révèle, nous n’avons pas à faire au même esprit. Les rachetés de la terre seront, eux, cohéritiers avec Jésus-Christ. En donnant la vie à des créatures faites à son image, Dieu mérite parfaitement le titre de « Père » spirituel que Jésus est venu révéler aux hommes. Mais l’homme des derniers jours, libertaire et libertin, est incapable de concevoir « le droit du père », selon Dieu. Habitué à une vie où il ne veut ni Dieu ni maître, son esprit est incapable de s’adapter au devoir de soumission. La refusant pour lui-même, il ne l’a pas imposée à ses enfants qui sont devenus des monstres d’égoïsme. Dans les siècles passés, la vie était dure et « les droits du père terrestre » étaient respectés par les enfants, comme par la société. Elevés dans la crainte, ces enfants étaient préparés à respecter Dieu et à le craindre. Il faut pourtant, pour être aimé et sauvé par Lui, que le caractère rebelle des hommes actuels se transforme et retrouve l’état des époques passées. Ce pas en arrière, exigé par Dieu, ne peut se faire que par consentement total de l’homme, lorsqu’il comprend que son salut éternel en dépend. Pour le plus grand nombre, cette idée de restreindre sa liberté est tout simplement inacceptable et leur avenir c’est l’anéantissement. En rapport avec le nombre de victimes qu’elle provoque, la liberté offerte par Dieu est devenue, assurément, le plus grand drame de l’histoire humaine. Au nom d’une liberté sans frein, la société occidentale a perdu toutes les valeurs qui la protégeaient. Et nous avons vu que la rébellion céleste a eu également, pour cause, la liberté de l’archange « Lucifer » devenu Satan, l’ennemi de Dieu (Esaïe 14 : 12 et Ez.28 : 12 à 19). Dans son épître adressée à Timothée (2Tim.3 : 2 à 5), l’apôtre Paul révèle une caractéristique criante des derniers jours de l’humanité : « ... rebelles à leurs parents, ... ». Avec un tel caractère comment pourrait-elle alors accepter de se soumettre au Père céleste qui l’a créée ?
Dans le deuxième chapitre de la Genèse, des précisions seront apportées sur les circonstances qui conduisent Dieu à donner, à Adam, une femme créée à partir de l’une de ses côtes. Ce qui portera Adam à dire au sujet d’Eve (Ge.2 : 23) : « ... voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme » (en hébreu : homme soit, mâle = ish ; femme soit, femelle = isha). Cette origine, commune en Adam, justifie l’attirance charnelle que la femme et l’homme éprouvent l’un envers l’autre. Tout se passe comme si ce qui a été séparé cherchait à se retrouver dans l’acte d’amour où, les deux corps, selon les termes bibliques « mâle et femelle », ne forment plus qu’une seule chair. Le couple terrestre n’a pas seulement le rôle de procréer et de peupler la terre. Il représente également, en symbole prophétique, l’histoire de l’église chrétienne séparée provisoirement de Jésus-Christ, son époux reparti au ciel. Comme Adam et Eve, Christ et son Eglise éprouvent le besoin de se retrouver pour magnifier leur amour réciproque. Cette rencontre s’effectuera au retour glorieux du Christ qui enlèvera, vers son royaume céleste, l’épouse qui l’aimait et l’attendait.
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Un choix prophétique
Le choix de Dieu de faire croître l’humanité à partir d’un seul individu, Adam, duquel la femme elle-même descend, s’explique par le fait que cette organisation prophétise un plan divin. Adam est une image de Dieu, Eve l’image de l’Eglise chrétienne et la postérité de ce couple et, des couples qui vont se multiplier, est à l’image des élus gagnés, un par un, à Christ, par le message évangélique. L’église chrétienne est bien fondée sur la personne de Jésus-Christ, tout comme Eve est crée à partir de la côte d’Adam. Jésus est présenté comme « ... la pierre rejetée … » par les juifs, désignée comme « la pierre principale » de l’angle (Act.4 : 11) du temple spirituel constitué par l’Eglise, dont les apôtres sont les douze fondements. Paul développe le principe du péché hérité, en disant dans Ro.5 : 19 : « Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes ». C’est donc parce qu’il compte révéler, universellement, le niveau de son amour en venant seul expier le péché de l’humanité fautive, que Dieu devait la développer à partir d’un seul individu. Le principe de la descendance permet à Dieu de lui imputer, entièrement, le péché commis par le premier couple. Et également de proposer à l’humanité totale, le bénéfice, de la justice gagnée par Jésus-Christ.
L’homme reçoit de Dieu la domination sur sa planète, ce qui ne veut pas dire qu’il l’autorise à la détruire. La domination selon Dieu vise à protéger et non à écraser les créatures plus faibles. C’est à ce titre que l’homme reçoit la domination sur la femme. Il dominera en gestes d’amour qui créeront un retour de réciprocité. Paul a exprimé ce que Dieu entend par domination masculine en disant : « Femmes soyez soumises à vos maris ... maris aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est donné pour elle » (Eph.5 : 22 à 29). Dans ce type de condition la soumission ne pose plus de problème.
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L’alimentation
Le Dieu créateur est comparable à un technicien qui vient de mettre au point un appareil dont le bon fonctionnement va dépendre du respect de certaines règles. Les constructeurs humains livrent leurs produits avec un livret d’entretien ou un mode d’emploi. Dieu a fait de même en prescrivant à l’humanité un régime végétalien. Le principe veut que le corps soit fait de ce dont il se nourrit. Les végétaux n’apportent au corps humain aucune toxine. L’aliment est reçu à cent pour cent d’efficacité par le corps qui ne gaspille aucune énergie à combattre des éléments hostiles. On imagine alors la vitalité du premier homme créé. Mais sans prétendre atteindre son niveau, celui qui aime la qualité de la vie comprendra, facilement, qu’il a tout intérêt à adopter et appliquer le principe alimentaire créé par Dieu. Là encore, rien n’est plus profitable que le choix librement accepté.
Adam et Eve n’ont pas encore péché. Aussi, Dieu peut-il exalter la perfection de son œuvre. Révélateur de son projet de démonstration universelle le monde terrestre est achevé.
La terre vient de faire son sixième tour. Un soir soit, une nuit et un jour soit, une journée sous le soleil et le regard du premier couple humain, s’achèvent pour entrer dans le septième jour.
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LE SEPTIEME JOUR
Ge.2 : 1 à 3 : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant »
Le thème du septième jour repose sur les verbes : achever, créer, faire, reposer, bénir et sanctifier.
Ø « Achever » évoque la fin d’un cycle. Ici c’est le cycle hebdomadaire, ce qui va faire du chiffre sept le symbole de la plénitude. On retrouvera, dans la Bible, constamment ce chiffre sept, comme dans Apocalypse où les sept églises d’Asie représentent, symboliquement, sept époques marquant la plénitude de l’ère chrétienne.
Ø « Créer » suggère l’invention d’une chose qui n’a jamais existée. Dieu est le seul véritable créateur car il a créé notre dimension terrestre à partir d’aucun élément, aucun matériau préexistant à cette création. Souvent, les hommes, revendiquant cette action, ne font qu’adapter ou modifier des œuvres préexistantes dont ils se sont inspirés. Dieu, lui, proclame pleinement et avec insistance à juste titre, sa gloire d’être le Créateur de toute forme de vie et de matière. Relevons l’injustice des hommes qui le frustrent de sa gloire légitime et qui, paradoxalement, défendent les droits d’auteurs des petits « créateurs » humains.
Ø « Faire » suppose la réalisation d’un projet. Alors qu’une création peut rester au stade de l’idée. L’action de faire, transforme le projet en réalisation matérielle. Notre monde a d’abord été pensé puis réalisé par Dieu. Créer et faire sont deux formes de travail.
Ø « Reposer » marque un arrêt du travail. Un relâchement de toute tension nerveuse, musculaire, ou psychique. Le repos est la recherche du mieux être. C’est la condition parfaite pour favoriser la méditation et donc la communion fraternelle. Le repos est obligatoire pour marquer et célébrer une fête. Ainsi toutes les fêtes religieuses instaurées par Dieu étaient marquées par un jour de repos. Le septième jour qui recevra le nom « sabbat » apparaissant pour la première fois dans Exode 16 : 23, est donc proposé par Dieu comme jour de fête hebdomadaire.
Ø « Bénir » c’est placer, sous la bienveillance, ce que l’on aime et approuve. En bénissant le septième jour, Dieu, plus haute autorité imaginable, révèle, de manière indiscutable et définitive, son lien d’amour avec le sabbat. Sa bénédiction rejaillira sur les personnes qui le partagent en communion fraternelle. Sur terre, les hommes recherchent aujourd’hui la bénédiction des papes et des pasteurs qui glorifient le premier jour. Que peuvent, dans ce cas, valoir leurs bénédictions ?
Ø « Sanctifier » signifie mettre à part. C’est ce que l’on fait quand on tient particulièrement à quelque chose. L’être humain sait se réserver des moments pour ses loisirs, pour son plaisir personnel et bien, Dieu fait de même. La différence est que son droit est au-dessus du nôtre et c’est notre chance, car étant « l’Amour », il ne veut que notre bonheur. La sanctification divine est donc le droit d’accéder au bonheur véritable. Réalisez donc ce que signifie pour un être humain d’être sanctifié par Dieu. Il vous a mis à part parce qu’il vous aime et vous pouvez le comprendre, ayant été créé à son image, vous éprouvez pour vos enfants les mêmes sentiments.
Dans le monde créé par Dieu, les choses et les hommes sont identifiés individuellement, recevant un nom qui les distingue des autres. Ainsi, traité différemment des six premiers jours qui ne reçoivent pas de nom mais des numéros d’ordre, le septième jour va recevoir le nom de sabbat, en hébreu « shabbath ». On y retrouve la racine « she-be » présente dans le mot désignant le chiffre sept. Base de toute la gloire du Dieu créateur, le septième jour ou sabbat, que Dieu évoque en disant « mon saint jour », va devenir le sceau royal du Roi des Univers. On ne s’étonnera donc pas de retrouver constamment, dans la Bible, le chiffre sept chaque fois que le divin Créateur est évoqué. Aujourd’hui encore, l’organisation de la vie contemporaine, sur la semaine de sept jours, témoigne de l’acte créateur de Dieu. Cependant, l’ordre originel a subi une dramatique modification, puisque, le « jour du soleil », véritable nom du dimanche romain, célébré en septième position, est, en réalité, le premier jour dans l’ordre établi par Dieu. Ce qui se vérifie puisque, d’origine païenne romaine, la semaine vénère pour chaque jour, un astre dans l’ordre suivant : Soleil, Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et en septième position Saturne avec son anneau (de sainteté). En conséquence, le véritable septième jour sanctifié se retrouve en sixième position et, à cette place, les hommes en font un jour de travail et de commerce privilégié. Pour l’immense majorité des hommes, cette cause de malédiction terrestre est ignorée. Mais il faut plonger notre attention sur les révélations prophétiques de Daniel et d’Apocalypse, pour découvrir la véritable ampleur de cette malédiction. Dieu la présente sous le symbole des « sept trompettes » dans Apocalypse 8 et 9 (Apocalypse signifie : révélation). Ces « trompettes » représentent, en fait, des événements bien connus. Jugez plutôt : invasions barbares ; instauration du régime papal avec ses croisades catholiques contre l’islam ; guerres de religions, opposant chrétiens catholiques aux protestants dans lesquelles l’église de Rome combat la Bible ; révolution française et son athéisme national, ceci pour les actions accomplies avant 1844. Ensuite, nous avons une malédiction du protestantisme suivie par une troisième guerre mondiale dont la stratégie générale est révélée dans Daniel 11 : 40-45 (L’Europe heurtée par le roi du midi et envahie par le roi du nord) et le retour glorieux de Jésus-Christ qui anéantit les rebelles et enlève au ciel ses élus. Ici encore, Dieu brandit le chiffre sept pour le rappeler aux hommes, ces malheurs les frappent à cause du septième jour non sanctifié. Chiffrés de un à sept, ces malheurs ont commencé après l’abandon du sabbat, par les chrétiens, en 321 de notre ère. Constantin 1er, l’empereur romain païen, a fait adopter dans l’empire, pour seul jour de repos hebdomadaire, le jour consacré au repos par les païens de son époque, le premier jour de la semaine qu’ils appelaient « le jour du soleil invaincu ». Ce n’est que plus tard, que l’église romaine a caché ce nom sous celui de « dimanche », construction latine de « jour du Seigneur ». Mais ce que les hommes ignorent Dieu ne l’ignore pas. Depuis le premier sabbat de la création terrestre, il compte les sabbats qui, comme une horloge du temps, marquent le nombre des semaines écoulées. Et quand l’heure est venue il redemande aux pécheurs des comptes sur leurs transgressions pour le mépris qu’ils lui ont témoigné.
La date 1844, précédemment citée représente l’entrée en vigueur d’un décret divin annoncé par le prophète Daniel (Daniel 8 : 14) dans lequel, selon le texte original hébreu, un saint de la vision dit : « Jusqu’à deux mille trois cent soir matin et la sainteté sera justifiée ». Les mots « soir matin » sont au singulier, afin de représenter l’unité du jour de 24 heures, tel qu’il est évoqué dans le récit de la semaine de la création soit, une nuit et une journée. A Ezéchiel (4 : 6), Dieu dit : « ... je t’impose un jour pour chaque année ». Selon ce code, un jour prophétique vaut un an réel. Il s’agit donc de 2300 années qui ont débuté en 457 avant Jésus-Christ et se sont achevées en 1844 de notre ère.
La restauration du sabbat, à partir de 1844, a eu pour conséquence, dans l’ignorance totale de l’humanité, la condamnation du monde protestant principalement installé aux Etats-Unis de l’Amérique du Nord. Ceci explique pourquoi le protestantisme a explosé en une multitude de dénominations religieuses confirmant le message de malédiction de la « cinquième trompette ». Depuis, la puissance de l’Amérique n’a fait que croître, grâce à sa victoire dans la seconde guerre mondiale. Cette puissance sera totale après la troisième guerre mondiale qui anéantira ses ennemis et ses concurrents. Elle aura, alors, le triste rôle de soutenir, contre le « sabbat » sanctifié par Dieu, le « jour du soleil », hérité de Rome, qu’elle glorifie dans ces termes, dans sa propre langue, sous le nom « Sunday ». Devenue, inconsciemment, un authentique instrument diabolique, elle tentera de faire disparaître la pratique du repos du véritable sabbat qui est le samedi. Une loi, de plus en plus répressive, finira par punir de mort les observateurs du saint jour de Dieu. Cette extrémité marquera l’intervention juste et glorieuse du « Roi des rois et Seigneurs des seigneurs » en faveur de ses fidèles. Toutes ces choses ont été annoncées par Dieu dans ses révélations. Celui qui les reçoit avec foi et confiance, après vérification personnelle, reçoit pour protecteur le plus juste, le plus fort, le plus puissant et le plus aimant. Il n’a donc rien à craindre et peut regarder ces choses venir sur lui et rester en paix. Si vous avez de la peine à voir l’Amérique dans ce rôle, rappelez-vous que le diable a dit un jour à Jésus-Christ, dans Luc 4 : 6-7 : « je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ... si donc tu te prosternes devant moi ». Le succès et la puissance ne sont pas toujours des signes de bénédiction. Il y a divine bénédiction où il y a divine raison de bénir !
Le monde protestant n’est pas tombé sans que rien ne se passe. Il a été soumis à un test de foi fondé précisément sur le texte de Daniel 8 : 14 incorrectement traduit par : « jusqu’à deux mille trois cent soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Cette traduction a conduit William Miller, un protestant américain, à prêcher le retour du Christ pour l’année 1844. Le calcul était juste, l’interprétation était fausse, les incrédules rejetant l’ensemble, Dieu les a rejetés. Mais il a béni et organisé en église ceux qui ont fait preuve de foi. Ainsi est né « l’église adventiste du septième jour » où j’ai reçu la lumière jusqu’au jour où, renouvelant l’expérience de Miller, j’ai été radié par elle. Ce rejet d’un message prophétique éclaire le sens des reproches adressés par Christ à l’église de Laodicée (Ap.3 : 17), « Parce que tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ». Un message céleste est rejeté par l’église officielle et c’est cette « église institution » que Dieu rejette.
La lecture du texte de Genèse 2 met en évidence deux choses apparemment contradictoires. La volonté de mettre le thème du septième jour à part des six premiers jours qui l’ont précédé, confirme, par le changement de chapitre, la sanctification soit, la mise à part de ce thème. En l’appelant « septième », ce jour reste néanmoins attaché aux six autres jours précédents.
Le septième jour est marqué par le repos de Dieu. Faut-il en conclure que ce repos fait suite à une fatigue ? Certainement pas, l’Esprit créateur n’est pas soumis à la fatigue physique du corps comme la ressentent les hommes. Nous devons donc trouver un autre sens au mot « repos » qui soit commun à Dieu et à l’homme. Il me semble que la définition de ce terme « repos » suggère un relâchement de toute tension, chose que l’homme peut éprouver quand il se place en situation de méditation et de réflexion. En ayant créé l’homme, Dieu connaît ce qui est bon pour lui. Il sait que son esprit et sa chair vont rivaliser pour s’assujettir son être. La chair et l’esprit ayant des désirs contraires, la satisfaction de l’esprit nécessite le repos de la chair. Quand l’homme travaille à réaliser une œuvre quelconque, son esprit est captivé et entièrement mobilisé par cette action. Il ne faut pas oublier la raison pour laquelle Dieu s’entoure de créatures libres. C’est avant tout pour en profiter dans une relation d’amour. C’est pourquoi Dieu programme le temps de l’homme, en lui donnant six jours pour vaquer à ses occupations charnelles et terrestres, en réservant le septième jour pour une rencontre totale permettant à sa créature de communier avec lui. Cette explication est conforme à la réalité du choix de Dieu tel qu’il le confirme dans le texte du quatrième de ses dix commandements. Il nous reste à découvrir la raison qui conduit Dieu à organiser la vie humaine sur un cycle de sept jours.
« Mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3 : 8). C’est Pierre qui le rappelle aux chrétiens, Dieu est créateur du temps et, comme il est « l’Eternel », le temps peut s’allonger sur des milliers d’années sans altérer sa patience. Ainsi, sans perdre sa valeur de jour de 24 heures, dans la semaine de la création terrestre, le sabbat de cette création va aussi, au deuxième degré, prophétiser le septième millénaire.
Relevons déjà que, lorsqu’il évoque le septième jour, le texte biblique ne reprend pas l’expression « il y eut soir et matin ce fut le ... » septième jour. Ceci pour la raison suivante : le septième jour porte un sens symbolique en préfigurant le septième millénaire de l’histoire humaine. En ce septième millénaire, les élus seront entrés dans l’éternité sans renouvellement d’aucun cycle. L’entrée dans la vie éternelle c’est la vie sous la lumière divine permanente pendant l’éternité. C’est pourquoi l’Esprit ne referme pas le thème du septième jour. Dans la réalité historique, ce septième jour s’est, lui aussi, achevé après que la terre ait fait son septième tour sur son axe. Mais Adam et Eve ont puisé, dans leur rencontre du premier sabbat avec leur Dieu, la joie et le bonheur parfaits qui vont les soutenir pendant la nouvelle semaine qui va succéder à la première. Le premier couple avait pour habitude de retrouver Dieu au jardin d’Eden chaque soir. De même, la pratique du repos sabbatique et la parfaite communion avec Dieu, qui en découle, ne nous empêchent pas de le retrouver par la prière et la méditation, chaque fois que nous le désirons.
Le terme « sabbat » n’apparaît pas dans le texte de Genèse 2. Cependant, ce mot révélé, par les Juifs, a la même racine que le chiffre sept. La semaine elle-même est placée sous le signe du sabbat, le nom donné au septième jour. Les six premiers jours sont désignés par le numéro de leur ordre et seul, le septième jour reçoit de Dieu, dans le quatrième commandement, un nom. L’idée de sanctifier le sabbat veut dire que Dieu se réserve, de façon exclusive, ce temps de la vie humaine. Ce désir sera assouvi lorsque, ayant détruit les rebelles terrestres, le Christ divin glorieux se retrouvera au ciel avec tous ses élus, sans avoir à partager leur affection avec aucune sorte de mal. Les détails qui vont marquer le déroulement historique du septième millénaire sont révélés dans le chapitre 20 d’Apocalypse. Ce qui est programmé par la sanctification du septième jour, c’est la certitude, pour les seuls élus, d’entrer dans le repos éternel au commencement du septième millénaire. En faisant les comptes, nous pouvons nous situer sur l’extrême fin des six mille premières années de l’histoire humaine. L’accélération technologique et ses conséquences destructrices sont pour nous, les élus de Dieu, la meilleure garantie que l’entrée dans l’éternité est imminente. Le sabbat est un élément fondamental de l’ordre créé par Dieu. Instauré dès la création du monde, il n’appartient pas aux juifs, mais au patrimoine de l’humanité entière, puisque chaque être humain vivant sur cette terre peut à juste titre revendiquer sa descendance d’Adam le premier homme. Par la bouche du prophète Esaïe, Dieu nous dit : « Heureux l’homme qui fait cela, et le fils de l’homme qui y demeure ferme, gardant le sabbat, pour ne point le profaner, et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal ! … et les étrangers qui s’attacheront à l’Eternel pour le servir, pour aimer le nom de l’Eternel, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne point le profaner, et qui persévéreront dans mon alliance … ». On retrouvera avec intérêt ces textes bibliques d’Esaïe 56 et 58. Esaïe 56 : 3 précise que « l’étranger » est lui aussi concerné. Le salut a un caractère universel et les appelés de Dieu peuvent répondre quelle que soit leur origine.
On peut mesurer le dommage subi, spirituellement, par le christianisme lorsqu’il a abandonné sa pratique du repos du sabbat en 321. Le sabbat image la récompense de la foi soit, le repos éternel. En l’abandonnant, les chrétiens ont, eux-mêmes, affaibli leur lien avec Dieu et ils ont participé à le frustrer de sa gloire, ce que recherche, avant quiconque, le diable. Compatissant et patient, Dieu ne leur a pas fermé le ciel pour autant mais la souffrance a été augmentée. En 1844, le décret prophétique du prophète Daniel a remis en cause cette situation d’exception et le repos sabbatique du véritable septième jour est devenu exigible pour permettre le maintien de la grâce divine accordée en Jésus-Christ. En restaurant la pratique du sabbat, Dieu ne fait que reprendre en main une situation jusque-là dirigée par le diable. La restauration de ce principe sabbatique vise à purifier le chrétien destiné au salut éternel. Par ce fait, Dieu redonne à la religion sa noble cohérence, puisque l’élu exalte le symbole de sa future récompense.
Dans l’épître aux Hébreux, Paul insiste sur le thème du repos. Il évoque tour à tour le repos sabbatique et le repos obtenu en Christ. Nous pouvons dire aujourd’hui que ces deux repos sont totalement liés, celui du Christ permettant l’entrée dans le sabbat du septième millénaire, et réciproquement, celui du septième jour qui prophétise la récompense de la foi au Christ Jésus.
En résumé, je dirai que, ce que Dieu appelle son repos, consiste à rencontrer la créature qu’il aime et à partager avec elle, en exclusivité, des affections réciproques. Pratiqué dans ce but, le sabbat peut devenir pour l’homme un objet de « délice » (Esaïe 58 : 13).
Les sept jours de la création nous révèlent le plan du salut élaboré par Dieu. Il annonce sa maîtrise parfaite des événements qui nous rappellent qu’Il est créateur de toute chose, y compris du temps et de son organisation. C’est en retrouvant le respect de cet ordre divin que nous restaurons l’autorité du grand Dieu vivant, le Créateur, c'est-à-dire le Père de l’humanité et des anges.
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Le péché
Dans la suite du temps, Dieu va tester l’obéissance de l’homme. Pour l’éprouver il lui présente un arbre dont il ne doit absolument pas manger le fruit sous peine de mort. Isolée et séduite par le serpent qui parle et mange de l’arbre interdit, apparemment sans dommage, Eve se laisse convaincre par Satan, l’inspirateur du serpent, que Dieu cherche à priver l’homme de quelque chose de supérieur. Elle en mange donc et va entraîner, son malheureux et amoureux époux dans sa chute. Le péché est consommé et ses conséquences vont lui succéder. Un sentiment de honte, exprimé par la découverte de leur nudité, porte le couple à vouloir éviter de rencontrer Dieu. Le péché a mis fin à la communion si appréciée auparavant. Démasqués, ils entendent les sentences divines. Ils sont chassés du jardin de Dieu, la mort et la souffrance les accompagneront tout au long de leur vie et cela se prolongera sur leurs descendants jusqu’à la fin du monde. Tout se passe comme Dieu l’avait prévu et voulu. La terre est devenue le « laboratoire de la démonstration universelle » où le mal va pouvoir se développer et révéler son fruit.
D’où est parti le choix de désobéir à Dieu ? D’un doute sur son caractère. On comprend pourquoi Jésus a dit de Dieu à ses disciples (Jean.17 : 3) : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ». Connaître Dieu, c’est être convaincu que tout ce qui vient de lui est motivé par son amour. C’est le cas également de ses châtiments, selon qu’il est écrit (Ap.3 : 19) : « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi ». Si Dieu reprend, c’est qu’il y a faute et le châtiment est alors justifié. Il a pour but de faire comprendre, au fautif, qu’il doit se conformer et répondre aux exigences divines, sous peine de perdre sa récompense qui est, faut-il le rappeler, rien moins que la vie éternelle.
Le plus triste à relever, dans ce récit du péché, est de retrouver, en nous-mêmes, la même tendance égoïste qui a conduit Eve à désobéir à Dieu ; ce qui confirme l’héritage du péché originel. Mais après avoir fait subir, au premier couple, le châtiment de sa faute, Dieu reprend l’initiative pour se réconcilier avec l’humanité toute entière. En effet, « leur honte » sera recouverte par le vêtement de peau d’un animal innocent immolé et sacrifié, pour revêtir les premiers humains. Cet animal, qu’on est en droit de penser être un agneau, préfigure le Christ crucifié qui viendra, dans la descendance de l’homme, expier le prix du péché humain. Il sera Dieu incarné dans la chair humaine, vaincra le péché, sera crucifié et ressuscitera pour vaincre et anéantir le diable, ce que Dieu annonce sous la forme « écraser la tête du serpent » : (Ge.3 : 15) : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ».
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Où en est la lutte du bien contre le mal ?
Nous savons, par le témoignage biblique, qu’après sa victoire dans son ministère terrestre, Jésus a reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre. Par ce pouvoir, sous son nom céleste hébreu Micaël (ou Michel en français), il a pu aussitôt expulser, des dimensions célestes, le diable et ses démons concentrés alors sur la seule pauvre terre. Comme le révèle Apocalypse 12 : 12, les habitants du ciel ont eu toute raison de se réjouir de ce repos. « C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps ». Mais l’expression qui suit, « Malheur à la terre et à la mer », est tout aussi justifiée. Que peut faire un condamné à mort qui sait qu’il n’a plus rien à perdre ayant tout perdu ? Intensifier son agressivité jusqu’à sa dernière heure !
On connaît la lutte dans laquelle catholiques et protestants se sont entretués à partir du 16ème siècle. Ce que l’on sait moins, ou pas, c’est que se prépare un dernier combat entre le bien et le mal. Dans Apocalypse, ce combat reçoit le nom d’« Harmaguedon ». Cette lutte va opposer deux camps caractérisés par deux idées opposées, le créationnisme et l’évolutionnisme. Dans un premier temps, les défenseurs de l’évolutionnisme ont œuvré en destructeurs de la religion tel, Darwin. Aujourd’hui des croyants eux-mêmes ont fini par accepter la théorie évolutionniste. Ils adaptent ainsi la religion chrétienne aux théories scientifiques au dépend de la gloire de la Bible considérée, par ces mêmes croyants, comme étant la parole de Dieu. La question se pose. Quelle valeur donnent-ils à la parole de Dieu ? Les croyants s’opposent donc sur la base de deux conceptions de Dieu. Il est créateur ou bien constructeur. Cette opposition a pris naissance, après le test de foi des protestants américains en 1844, en accomplissement du décret annoncé par le prophète Daniel. Dans Apocalypse 14, le message du premier ange confirme l’idée créationniste, en disant : « ... craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux ». Cette adoration repose sur la pratique du repos sabbatique qui célèbre, précisément, la gloire du grand Dieu créateur comme un mémorial. Au moment où Dieu exige de ses élus le respect de son saint sabbat, dans son combat, le diable intensifie son action en faveur du repos du dimanche romain. La loi rendant cette pratique obligatoire marquera l’heure où la grâce divine prendra fin.
Le salut ne sera possible que pour ceux qui se mettent en conformité avec les exigences divines formulées pour notre époque. La restauration, du sabbat abandonné entre dans la logique de l’œuvre de réforme, engagée au 16ème siècle, mais restée inachevée du fait que le quatrième des dix commandements de Dieu n’a pas été rétabli. Ces commandements sont hérités par tous les candidats à la vie éternelle offerte en Jésus-Christ. Par contre, après cette restauration, le chrétien correspond à la définition présentée dans Apocalypse 14 : 12 : « ... c’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ». Cette expression se transforme pour le dernier combat évoqué, dans Apocalypse 12 : 17, en : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus ». « La foi de Jésus » est devenue la possession du « témoignage de Jésus ». Ce témoignage étant, selon Apocalypse 19 : 10, « ... l’esprit de prophétie » ; ces « saints » bénéficient d’une compréhension totale des prophéties révélées, nourriture puissante pour leur foi, ils peuvent s’engager résolument au coté de Dieu pour le dernier affrontement au terme duquel le camp rebelle sera détruit.
En ayant ainsi découvert la malédiction divine tombée sur les peuples protestants depuis 1844, nous comprenons mieux le succès remporté par la théorie évolutionniste apparue quelques années plus tard. Déjà lâchés en toute inconscience par Dieu, ces chrétiens étaient prêts à suivre les pas du diable. C’est ce qui explique l’enthousiasme pour cette théorie qui, selon Darwin, remettait en cause la position biblique. Quand ils souhaitent se libérer de tout devoir de soumission ou de culpabilité, les rebelles incrédules font étonnamment preuve de foi pour des « fables » qu’ils tiennent pour « agréables » (2 Tim.4 : 3-4). Ils ne se sont même pas rendu compte que cette théorie est improuvable. Mais puisqu’elle les tranquillise, ils ne lui demandent aucune preuve. Quel comportement insensé ! En se fermant les yeux pour ne pas voir, éviteront-ils celui qu’ils redoutent ? Non, et s’ils en veulent, les preuves existent, mais elles sont du côté de la foi, inscrites dans la construction de l’histoire humaine, comme le déluge, la naissance du peuple juif et le ministère de Jésus-Christ dont l’Eglise fut fondée sur ses douze témoins oculaires. Quant aux avaleurs de « fables agréables », l’apôtre Paul les présente comme un « signe » des derniers jours de l’humanité. Il précise qu’ils « se donneront des foules de docteurs conformément à leurs propres désirs ». C’est une surprenante description du monde moderne dont le modèle fut et reste le nouveau monde américain protestant.
Dans Apocalypse 11 : 3, Dieu prophétise comment la sainte Bible, ses « deux témoins », l’ancienne et la nouvelle alliance soit, « l’ancien et, le nouveau, testaments », seront persécutés pendant 1260 années. Après la persécution catholique, est venue celle des révolutionnaires français, qui étaient si heureux de s’être débarrassé des menaces divines qu’ils, je cite, (Ap.11 : 10) « s’enverront des cadeaux les uns aux autres ». Jusqu’à l’heure, où leur société sans Dieu est devenue un monstre sanguinaire tuant ses enfants, alors la crainte de Dieu est revenue pour un temps. Inconnu des masses humaines, ce témoignage ne profite pas à l’homme contemporain qui repart vers les mêmes désirs d’émancipation et une nouvelle fois, cela va finir très mal. C’est pourquoi, je le répète, ni la science qui examine et manipule sa création, ni aucune théorie quelconque, ne sont à même de prouver l’inexistence de Dieu. La vie témoigne pour lui, ce que confirme Paul dans Romains 1 : 20 « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ... ».
Il faut relever la grande différence du conflit d’Harmaguédon, avec les guerres de religions où, catholiques et protestants se sont armés et massacrés. Dans le combat d’Harmaguédon, le serviteur de Dieu ne prend pas les armes, il se contente d’attendre l’intervention de Dieu en sa faveur, selon sa confiance dans les promesses prophétiques bibliques. Jésus déclare dans Apocalypse 22 : 12 : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre ». Je précise que dans ce verset, le terme « bientôt » signifie : « promptement ». Dans le camp ennemi, frappé par les sept derniers fléaux de la colère divine depuis qu’il a promulgué l’obligation de la pratique religieuse du dimanche, on décrète, en mesure extrême adoptée au temps du sixième fléau, l’heure où les irréductibles pratiquants du sabbat pourront être tués. Et l’attente de l’entrée en vigueur de ce décret est vécue dans un contexte terrible. Après l’intervention puissante et victorieuse marquant le second avènement de Jésus-Christ, les élus reçoivent la récompense annoncée par le sabbat hebdomadaire ; ils entrent dans l’éternité et dans le septième millénaire, tandis que privée de ses habitants, la terre désolée devient la prison du diable pendant cette même période.
Les rebelles terrestres et célestes, détruits par le retour du Christ seront, eux aussi, ressuscités, non au début, mais sur la fin du septième millénaire. Le but divin est de leur faire voir la gloire éternelle qu’ils ont manquée, de les contraindre à plier les genoux devant lui et de les livrer ensuite au feu de la « seconde mort » qui les anéantira définitivement. Alors seulement, le grand plan du salut et la justification de l’existence de la dimension terrestre auront atteint leur but. Dieu recréera la terre ravagée, elle deviendra, renouvelée et glorifiée, le siège de sa présence universelle. Il y vivra dans la compagnie des élus rachetés de la terre et des anges célestes restés fidèles.
La fin du septième millénaire marque « l’oméga » du plan prophétisé par « l’alpha » de la semaine de la création du monde. Aussi le livre Apocalypse s’achève-t-il sur le thème « du jardin de Dieu » retrouvé par les élus, après sept mille années caractérisées par les souffrances causées par le mauvais usage de la liberté.
Cette liberté vous appartient. Peut-être que vous préférez attendre que la société entière se convertisse pour plaire à Dieu. Cela ne viendra jamais. En prophétisant ses châtiments, Dieu a connu d’avance la réaction incrédule généralisée. Aussi, est-ce individuellement qu’il vous faut vous engager pour lui. Pensez à l’exemple de Lot quittant en toute hâte, avec interdiction divine de se retourner, la ville de Sodome, juste avant que le feu du ciel la frappe. Votre vie est-elle moins précieuse que celle de Lot ? Votre réponse sera au niveau de votre « instinct de conservation ». Pensez également au bonheur éternel qui vous est proposé dans un univers débarrassé de toute marque de méchanceté, baigné dans l’amour divin parfait. Prenez la juste mesure du mot « éternité » mis en balance avec quelques jours de « vie maladive » passés sur terre. L’éternité commence au moment même où Dieu vous reconnaît pour son enfant ; soit, après que vous l’ayez, vous-mêmes, reconnu pour Père en recherchant ce qui lui est agréable. Il y a tout à gagner et si peu à perdre. Vous n’aurez pas longtemps à attendre pour voir dans l’actualité la confirmation de ces choses.
Si vous avez peur de vous engager dans une organisation religieuse, soyez tranquillisés. Les églises officielles sont toutes tombées en déchéance. L’Eglise de Dieu, la vraie, ne se rassemblera qu’au moment du départ pour le ciel. Elle sera composée de ceux qui auront fidèlement répondu au moment où, par la loi dominicale contraignante, l’humanité sera soumise à l’ultime test de foi. Il n’y aura jamais, sur terre, un bâtiment assez grand pour contenir les élus de Dieu qui resteront dispersés sur la planète jusqu’à la fin, conformément au message de la parabole présentée par Jésus dans Matthieu 13 : 30 : « Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier ». Pour l’heure, le rassemblement de ses élus se fait, individuellement, par une lecture correcte de la Bible qui a été donnée, par Dieu, pour éclairer son peuple. Puisqu’il n’y a qu’un seul Esprit divin, il ne peut y avoir qu’une seule vérité ; celle que Dieu enseigne et approuve.
Samuel : serviteur du Dieu vivant et créateur
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