La Révélation de la Septième Heure
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Dans la série
Dernières Lumières - Dernières Lumières - Dernières Lumières
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Les conséquences spirituelles de Mai 1968
Un survol historique
Nous allons voir comment la révolte des étudiants de Mai 1968 est à la base de l'état d'esprit de l'humanité de France et d'ailleurs, en 2012, et des graves conséquences qui vont en découler.
Revoyons les faits.
Après la seconde guerre mondiale les peuples de l'Europe sont à reconstruire.
Dans cette reconstruction, en France, le parti communiste représentant un bon nombre de travailleurs, prédomine et influence l'état d'esprit des hommes pour organiser l'entraide et l'esprit de partage. Encore marquée par l'horreur destructrice de la guerre cette société solidaire est craintive.
La quatrième république voit les colonies françaises reprendre leurs indépendances, mais la France en a bien profité et s'est enrichie.
En 1962, sous la cinquième république, la guerre d'Algérie prend fin. Cette nouvelle situation a été profondément marquée par ce combat qui exigeait l'engagement militaire des jeunes français. Ce conflit a déjà creusé des séparations entre partisans de la guerre et partisans de la paix. La part prise par la jeunesse de France dans cette bataille à réveillé le militantisme.
A la même époque, aux Etats Unis
d'Amérique du nord, la jeunesse s'enflamme pour la musique rythmée et syncopée.
Cette musique bruyante et brutale est à l'image de l'état d'esprit de la
jeunesse américaine qui sombre dans la violence et les affrontements entre
communautés ethniques ; les américains blancs contre les noirs ou les
hispaniques. Le cinéma va se charger d'étendre cet état d'esprit
sur tous les peuples occidentaux liés aux USA. On se nourrit de la culture
américaine. Ainsi la violence s'empare de la jeunesse au moment où la
prospérité atteint son plus haut développement. Quand la pauvreté était
partagée au sortir de la guerre, on ne se battait pas, on 
partageait.
Nous relevons donc dans l'opulence une première conséquence, l'individualisme et la rivalité. Dans cette société, éclate en France une révolte des étudiants. Soulevés en masses, les gouvernants ne savent pas trop comment régler ce problème créé par des « gosses » bien nourris et ne manquant de rien. C'est ici qu'il faut porter notre attention sur les revendications de cette jeunesse. Des slogans apparaissent sur les murs et sur les pancartes. Certains touchent à la fantaisie, mais d'autres vont porter des conséquences beaucoup plus graves, puisqu'elles vont avoir une influence sur la spiritualité des hommes. Jugez plutôt : « Il est interdit d'interdire », et cet autre, « Ni dieu ni maître », ces slogans suggèrent un réveil de la pensée anarchique.
Par son manque d'expérience, la jeunesse de cette époque s'illusionne et
pense qu'une société anarchique est capable de faire le bonheur de l'homme.
Tout homme d'âge mûr a compris que la jeunesse ne sait jamais profiter de
l'expérience des autres époques. C'est pourquoi elle replace son espérance continuellement
dans ses utopies. Mais ceci ne concerne pas que la jeunesse, il en est ainsi de
tout homme. Il ne comprend et donne intérêt qu'à ce qu'il vit personnellement.
Ainsi, tour à tour, les hommes construisent leurs expériences.
En 1968, la jeunesse soutenue par des grèves ouvrières remporte son combat et obtient progressivement une liberté accrue. Les freins et les tabous religieux disparaissent et un autre slogan s'impose « faites l'amour mais pas la guerre ». C'est le temps des chemises à fleurs, de la drogue, du nouveau paradis à Katmandou, et des premières victimes de cette existence flottante. La drogue tue !
Ici nous devons comprendre quelque chose de déterminant. L'état d'esprit de l'homme est façonné par son environnement politique et social. Exemple : faites naître un enfant en Russie soviétique et l'enfant formé dans les principes du pays aura pour référence de normalité l'enseignement dans lequel il a grandi, le communisme et le partage entre les camarades. A l'opposé, l'enfant américain aura pour référence de normalité l'esprit libéral américain et son capitalisme. En 1968, la France a pour normalité un équilibre entre le bloc de l'est et celui de l'ouest. De grosses entreprises nationalisées gèrent les besoins fondamentaux du peuple, et le réseau privé permet aux individus de développer leurs entreprises et d'exploiter leurs capacités.
1974 : fin des 30 glorieuses
En 1974, la mort du président Georges Pompidou pendant son exercice, provoque des élections qui mettent au pouvoir Mr Valery Giscard d'Estaing.
1974 est l'année de tous les
malheurs. Elle marque la fin des « 30 glorieuses ». Cette année là, se produit
le choc pétrolier. Le prix de la vie subit brutalement les conséquences 
de l’élévation du prix du pétrole de
40%. Rude coup pour l’économie française et européenne. A partir de là les
problèmes vont s’enchaîner.
La création de l'alliance européenne et le marché commun, regroupant six pays industrialisés de l'Europe, placent le véritable pouvoir entre les mains des industriels européens. Le commerce international règne sur les économies des nations encore autonomes mais de moins en moins indépendantes du pouvoir financier. Que font les populations à cette époque ? Elles subissent sans pouvoir réagir des initiatives qu'elles ne contrôlent pas. De plus les effets de Mai 68 produisent chez les masses ouvrières une absence de solidarité qui montre combien les idées libérales et les pensées individualistes ont fait leur chemin dans la tête des hommes. Pour atteindre le but idéologique d'une alliance européenne encore plus resserrée, les dirigeants politiques sont prêts à tout. On verra ainsi disparaître le secteur du textile, puis ce sera le tour de la sidérurgie de l'est. Je ne suis pas économiste, mais laissez-moi vous faire remarquer comment cette création européenne a tué notre nation de France.
Après le journal télévisé de 13 heures, j'ai vu un jour, un reportage présentant la rencontre d'un commissaire européen avec un patron français. Ce commissaire expliquait au patron comment en délocalisant le siège de sa société au Portugal il pourrait économiser jusqu'à 30% de ses frais actuels. Logiquement le patron répondit : mais ce n'est pas bon pour la France ! Oui, répliqua le commissaire européen, mais c'est bon pour l'Europe ! C'est avec de tels raisonnements que notre pays découvre aujourd'hui sa misère économique. Après les délocalisations intra européennes, sont venues les délocalisations vers la Chine. Et l'individualisme du peuple de France a rendu les hommes incapables d'intervenir pour faire cesser l'hémorragie des emplois perdus.
Cet individualisme provoquant une absence de solidarité ouvrière est un fruit de Mai 68. De plus en plus dépendant des directives européennes, notre pays s'est privé de moyens pour réagir. En sorte que le peuple semble se réveiller après un long sommeil, mais le réveil est dur et il va devenir terrible. Ceux qui ne dormaient pas ont tenté de sonner l'alerte, mais on n'a pas voulu les entendre. Prises dans l'étau du raisonnement des intérêts capitalistes, les nations ressortent exsangues et ruinées par les spéculateurs du capitalisme international.
Ici,
il faut relever une relation liée à Mai 68, la cupidité des spéculateurs est
directement due à l'abandon du véritable Dieu et Maître, au profit de l'amour
de l'argent, cet autre dieu que la Bible appelle Mammon. Nous sommes
aujourd'hui en 2012, soit 44 ans après Mai 68. Ayant en moyenne 16 ans en Mai
68, nos étudiants révolutionnaires de 
l'époque ont aujourd'hui autour de 60 ans et beaucoup
d'entre eux ont pris une place importante dans les affaires politiques du pays.
La fin de l'activité politique des étudiants de Mai 68 coïncide avec
l'apparition de la crise qui va ruiner la prospérité européenne. Y voyez-vous
un simple hasard ? Pour les incrédules et les libres penseurs, restés sur les
idées de Mai 68, peut-être est-ce le cas ? Mais les Chrétiens, ou plus
largement les croyants, ne peuvent voir dans ces choses qu'un retournement de
situation provoqué par le Dieu vivant qui fait en son temps retomber sa colère
sur les coupables.
Après Mai 68, le monde occidental s'est libéré de la crainte de Dieu. Devenus parents, la génération de Mai 68 n'a pas enseigné à ses enfants l’obéissance à un Dieu invisible, redoutable autant qu'attirant. Au point qu'en 2012, sauf exception, la jeunesse rigole quand on lui parle de l'existence d'un Dieu tout puissant. Ils ont été façonnés dans le moule de la normalité de leur époque. « Gagne ta vie, fais ta place au soleil ! C'est tout ce qu'un monde sans Dieu lui a appris ».
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Un fruit prophétisé dans la Bible
Nous pouvons maintenant tourner notre regard vers un verset de la Bible qui nous présente les paroles que Paul adresse à Timothée qu'il considère comme son enfant spirituel dans le Seigneur.
Il lui dit :
« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles ». La crise actuelle engendrée par la cupidité du capitalisme fait apparaître les difficultés annoncées,
« … car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent », nous avons là, la conséquence directe de l'esprit libéral, apparue après Mai 68, qui obtient l’émancipation des droits de l'individu. La valeur capitaliste transforme les monnaies en «nouvelles divinités» auxquelles on sacrifie l'intérêt des pauvres et des besogneux. Tout cela pour obtenir un enrichissement personnel qui satisfait le « moi » de l'homme, mais qui porte le terrible inconvénient d’irriter le grand Dieu tout puissant.
« … fanfarons, hautains, blasphémateurs, » - L'arrivisme devenu valeur de l'époque produit des créatures arrogantes, soucieuses de paraître et d'apparaître. Le monde médiatique les met en vitrine, et exploite les plus audacieux. C'est à celui qui osera aller le plus loin dans la moquerie et le sarcasme.
« … rebelles à leur parents, ingrats, irréligieux, » - C'est l'époque de l'enfant roi. Elevé dans une société matérialiste où l'égoïsme parental prive l'enfant de la présence d'un père ou d'une mère, voire les deux, à cause d'une surcharge d'activité professionnelle qui les captive, l'enfant se retrouve couvert de cadeaux mais privé de l'essentiel : l'amour manifesté par la présence et le lien affectif des parents. Cet enfant va finir par devenir insensible aux cadeaux, et incapable d'aimer des parents trop souvent absents dans sa vie. En grandissant le fossé va se creuser davantage, et il finit par ne plus apprécier ses parents qui achètent son amour. Les parents vont alors récolter ce qu'ils ont semé : l'ingratitude. Privé d'amour, le cœur de l'enfant se remplit de haine envers la famille, la société, et la religion qui parle d'un Dieu d'amour dont il voit si peu le fruit dans sa propre famille.
« … insensibles, déloyaux,
calomniateurs, » - Elevé sans amour, ou mal aimé, le caractère
de l'enfant s'endurcit, et ce d'autant plus que dans la société où il se
développe, on voit réussir les gens les plus insensibles, les plus déloyaux,
et les plus calomniateurs. Tous les moyens sont bons pour réussir,
dit-on dans la société occidentale. Les américains ont donné un nom pour éviter
le mot mensonge, il s'agit du mot « bluff » qui qualifie le mensonge
utilisé à des fins commerciales. On ne peut citer le mot « calomniateur »
sans faire le lien avec le diable, le Calomniateur en chef. Logique,
sans Dieu, c'est lui qui règne dans le cœur des enfants et des hommes.
« … intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, » - Seul l'Esprit de Dieu pourrait produire des fruits opposés à ces critères, conséquences d'un endurcissement diabolique maximum. Mais hélas, on n'a pas appris à ces enfants à rechercher la présence du Dieu qui aide à devenir tempérant. On les a élevés dans l'esprit et le principe : « Ni Dieu, ni maître » qui a justifié en Russie, la révolution de 1917 et l'instauration de l'athéisme soviétique. En France, ce principe s'est imposé à partir de mai 68. Inspirés directement par les démons remplis de haine envers Dieu, cette haine retombe sur ceux qui honorent le bien défini par Lui. Ennemis des gens de bien, ils sont des gens du mal.
« … traitres,
emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, »
- Le mot « traitre » nous rappelle la traitrise de
Judas Iscariote qui par inspiration diabolique a trahi Jésus. A
son tour, « emportés » signifie qu'ils sont incapables de
contrôler leur action. Ce qui se justifie car, devenus comme le diable, 
remplis d'orgueil. Dans cet état, Dieu ne peut
que leur résister, lui qui « résiste aux orgueilleux et qui fait grâce
aux humbles ». Ensuite, nous lisons : « ...aimant le
plaisir plus que Dieu ». La société dans laquelle ils se sont formés a
encouragé les hommes à satisfaire leur plaisir et leurs différents vices. Cette
norme est si fortement présente en eux, que même quand ils croient et
deviennent religieux, ils sont incapables de sacrifier ce qui leur procure du
plaisir pour honorer Dieu en premier, comme Il le demande dans Esaïe 58 :13-14 : « Si
tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon
saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier l’Eternel en le
glorifiant, Et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant
pas à tes penchants et à de vains discours, Alors tu mettras ton plaisir en
l’Eternel, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de
l’héritage de Jacob, ton père ; Car la bouche de l’Eternel a parlé ». Sauf exception, ce mal touche tous les hommes nés
après Mai 68. Ils sont bien sûr totalement inconscients de cet héritage qui est
entré dans leur nature. Mais Dieu ne s'y trompe pas, Lui qui sonde les
cœurs et les reins, et qui met à l'épreuve la foi de ses créatures.
« … ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. » - Ce verset est très célèbre, mais bien peu de gens savent ce qu'il signifie exactement. Pour bien comprendre nous devons définir premièrement le mot « piété ». Il désigne un engagement religieux dans lequel l'homme observe des rites sacrés, en rendant à Dieu l'honneur qui lui est dû. Son engagement en fait un homme que l'on dit « pieux ». Ce sont ces pratiques rituelles qui lui donnent une « apparence » de piété. Mais Paul ne donne à cette pratique qu'une unique valeur d'apparence, il fait ainsi allusion à un comportement trompeur. Il confirme cette idée en disant « … mais reniant ce qui en fait la force ». Or ce qui fait la force de la « piété » c'est son absolue conformité à la norme instaurée par Dieu. Qu'en est-il de la pratique religieuse dans ce contexte des derniers jours ? En se basant sur une autre citation de Paul nous lisons : « … car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables » ; fables, qui ont pour caractère de toujours bien finir ; du style : « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». La réalité sera bien différente. Paul fait ainsi allusion, sans le savoir, à la disparition de la pratique du repos du véritable septième jour qui désigne le samedi et non le dimanche. Ainsi que chacun peut, en notre temps de la fin, le constater, la religiosité des églises actuelles ne répond pas à la norme de la « piété » établie par Dieu. Mais l'abandon du sabbat, en 321, a été cause d'une rupture de relation avec le Dieu de vérité, et ceci a eu pour conséquence de déformer la conception de la « piété » divine sur beaucoup de sujets autres que le seul repos sabbatique.
C'est ainsi que nous pouvons constater l'entrée de dogmes païens comme l'immortalité de l'âme clairement contredite par la Bible qui précise que Dieu seul possède l'immortalité. On peut aussi relever le mépris pour la classification divine divisée en animaux purs et animaux impurs, et ce mépris retombe sur la tête des méprisants en affaiblissant leur santé physique et mentale. Si nous tenons Dieu pour un Dieu d'amour, soyons cohérents avec notre pensée, et profitons pleinement de la sagesse du Créateur qui nous a prescrit en connaissance de cause ce qui est bon pour nous. Les autorisations et les interdictions présentées par l'Esprit dans la Bible sont pleinement justifiées. Nous nous trouvons donc dans une époque où les fausses pratiques doivent être remises en cause. C'est la seule chose à faire pour retrouver la grâce divine perdue en toute ignorance par ceux qui recherchent son approbation et ses bénédictions.
La restauration du repos du sabbat sur le samedi suffira t'elle pour répondre à la norme de la « piété » exigée par Dieu ? La réponse révélée par l'étude des textes prophétiques nous dit clairement : non ; car sans l'amour de la vérité cette « piété » reste incomplète ; le respect du sabbat pouvant être vécu comme un rite de tradition religieuse. En fait, Dieu veut retrouver dans le cœur de ses élus un formidable amour pour sa personne et un grand désir de comprendre les détails suggérés ou révélés dans ses textes prophétiques d'apparence obscure. Cet intérêt va mobiliser le temps et l'attention profonde de l'appelé qui deviendra selon le jugement de Dieu un élu ou non. Retenez bien ceci : On reconnaît la valeur d'une relation à la capacité qu'ont les deux entités à bien se comprendre ; c'est pourquoi Jésus a dit : « Or, la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ».
En approchant des 70 ans, j'ai vécu la révolution de la jeunesse de Mai 68, j'ai suivi l'histoire qui a succédé à cet événement, mais ma propre nature était déjà formée et je n'ai pas subi trop gravement les conséquences de Mai 68. Par contre, éclairé maintenant par Dieu sur ce sujet, je comprends mieux les manques et les faiblesses manifestés chez les plus jeunes dont la nature est rebelle même quand ils s'attachent avec amour au Dieu qui offre son salut. Ceux qui sont nés après Mai 68 doivent être conscients de cette influence sur eux afin de la combattre, et d'obtenir en Christ la victoire à la gloire de Dieu. Ils doivent remettre en cause ce qu'ils ressentent comme une normalité pour retrouver celle de Dieu, afin que leur « piété » ait toute la force requise par le Dieu qui nous juge. Ils doivent également apprendre à accepter les normes de l'ordre divin, car le royaume de Dieu qui vient ce n'est pas l'anarchie, mais l'extrême contraire, un ordre fondé sur un esprit de discipline volontaire de tous les individus. Une telle réussite ne peut s'obtenir que par une sélection sans complaisance. Dieu trie parmi les hommes ceux qu'il juge dignes d'être invités et reçus dans son royaume éternel ; un esprit de soumission et d'acceptation de son autorité les caractérise.
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Un slogan destructeur
Ce dernier sujet sera fondé sur les conséquences du slogan « Il
est interdit d'interdire ». A quel interdit ce slogan de Mai 68
faisait-il allusion ? Le régime français fondé à cette époque sur la liberté de
conscience, la liberté de parole, et une raisonnable liberté d'action, n'avait
rien d'un régime totalitaire qui étouffait les libertés individuelles, et la
jeunesse jouissait déjà d'une grande liberté. On peut alors légitimement
s'étonner d'une révolution de cette jeunesse étudiante qui, nous l'avons dit,
ne manquait de rien dans une période de bonne prospérité, à l'époque encore
partagée.
Pour en comprendre la raison nous devons porter notre attention sur le rebelle en chef, le diable qui alimente les esprits des hommes pour les pousser à la rébellion. Son objectif est toujours le même, irriter Dieu et faire échouer son projet qui consiste à établir la paix et le bonheur universel. Il doit alors réussir à souiller ce qui est pur, pervertir ce qui est saint, transformer la planète de la vie en champ de ruines et de cadavres. Ne l'oubliez pas ! « Il a été précipité sur la terre... sachant qu'il a peu de temps », nous dit Révélation 12. Ne nous y trompons pas ce « peu de temps » concerne la vie d'un ange qui devait se prolonger éternellement. La promesse de sa mort en fin du plan du salut divin laisse au diable, après la victoire de Jésus-Christ, un délai de vie de 3000 ans ; 2000 ans d'activité pour perdre les hommes, et 1000 ans d'isolement sur la terre désolée, jonchée de cadavres et de ruines. Et ces 3000 ans comparés à l'éternité représentent en effet « peu de temps ». En inspirant aux étudiants le slogan « il est interdit d'interdire », le diable attaque directement l'autorité du Dieu créateur qui a fixé pour l'homme des normes de vie délimitées par des autorisations et des interdits.
Au début de la création de la vie de
l'homme, dans le jardin d'Eden, l'interdit prenait la forme d'un arbre dit
« de la connaissance du bien et du mal ». L'homme ne devait
pas manger de son fruit sous peine de subir la mort. Le fruit de cet arbre
n'avait rien de particulier ; sa seule particularité était d'être l'objet d'une
interdiction. Cet arbre était une image du diable qui se rebellant contre Dieu
avait connu, soit expérimenté, le « mal ». Créé parfaitement
pur et saint, il avait auparavant connu le « bien ». L'arbre interdit
symbolisait pour l'homme l'interdiction par Dieu qu'il reçoive et partage les
idées rebelles du diable. Un verset de la Bible impute à Dieu ces paroles :
« Malheur à ceux qui appellent le mal, bien, et le bien, mal ».
Dieu maudit ainsi les hommes qui, inspirés par le diable, inversent le
sens des valeurs divines. Dans cette action le diable n'a rien à perdre ayant
déjà tout perdu, mais l'homme peut encore sauver son âme s'il ne cède pas aux
incitations démoniaques. Hélas pour les multitudes humaines, le diable a réussi
à entrainer les masses dans sa malédiction. Et, préparant la société rebelle de
la fin du monde, il ensemence les esprits de la jeunesse de Mai 68 des germes
de sa rébellion contre Dieu auquel il oppose son message : « Il
est interdit d'interdire ».
Ainsi, la jeunesse veut se libérer
des derniers tabous hérités de la religion qui tient encore une
grande place dans les esprits des Français. Mais cédant à la pression populaire
le nouveau président, Valéry Giscard d’Estaing, va modifier les lois en sorte
que la France va devenir de plus en plus laïque et agnostique. Le peuple prend
goût à cette libération morale, et dans ce climat de plus en plus favorable les
défenseurs du mal redressent la tête effrontément.
Remarquez la croissance et la vitesse de l'évolution des mentalités.
Avant Mai 68, l'homosexualité, condamnée au titre d'abomination par la Bible, et donc par le Dieu qui ne change pas, ni de nature, ni d'opinion, était condamnée également par la société civile et poursuivie par le judiciaire. Aujourd'hui, en 2012, cette même dérive sexuelle est légalisée et protégée, et ce sont ceux qui la stigmatisent qui risquent des poursuites judiciaires. Nous avons là, le cas type de la société humaine qui a changé « le bien en mal et le mal en bien », un magnifique exemple de renversement de valeurs réprouvé par Dieu. Ceux qui le craignent savent qu'il ne peut supporter longtemps ces choses. La prophétie va encore confirmer cette analyse en donnant à Paris, la capitale ou « grande ville » de la France, le nom symbolique de « Sodome et Egypte » dans Révélation ou Apocalypse 11. Dieu lui attribue ce nom dans le cadre du contexte historique de la Révolution française de 1789 à 1798 ; l'époque où la République a renversé le pouvoir monarchique. C'est à cette époque que sont apparus les écrivains libres penseurs dont les idées vont former le terreau des pensées libertaires et libertines qui vont conditionner et caractériser les habitants de la France jusqu'à nos jours.
La culture moderne appelle cette époque l'époque des
« lumières » ; en fait de « lumières » nous avons vu naître
en réalité les pensées séductrices diaboliques les plus « ténébreuses », les
plus efficaces, pour la lutte engagée contre la foi des serviteurs de Dieu. Un
regard sur l'histoire le prouve, seules les périodes de guerres voient
s'atténuer l'arrogance et les outrances de la libre pensée. Ainsi, c'est la
France entière qui est accusée par Dieu à travers sa capitale, car la France
est un pays de liberté où le dirigeant est élu par le peuple ; et
« les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent ». Le modèle
français rayonne dans le monde comme étant le pays des « droits de
l'homme ». Mais que valent les «droits de l'homme» quand Dieu se
dresse en exigeant le respect des «devoirs de l'homme», l'obéissance à
sa suprême royauté ? Le pot de terre pourrait-il résister au pot de fer ? La
réponse est encore dans le mot symbolique « Sodome ». Par la
Bible, nous apprenons que cette ville dominée par le mal et les pratiques
homosexuelles fut frappée par un feu céleste désintégrateur. Aujourd'hui, ce
feu désintégrateur est entre les mains des hommes. On l'appelle feu atomique ou
nucléaire.
Le destin de la capitale de la France et de l'arrogance républicaine est de subir le sort qui fut réservé à la ville des Sodomites. Elle ne sera d'ailleurs pas la seule à subir ce feu nucléaire par lequel s'accomplira « la destruction et l'extermination de multitudes » citées dans Daniel 11 verset 44 qui nous présente la fin de « la Troisième Guerre Mondiale » ; guerre qui se trouve juste devant nous. Dans Révélation 9, le thème de la « 6ème trompette » confirme cette action en évoquant la mort du « tiers des hommes ».
Pour achever ma démonstration
j'attire votre attention sur le deuxième nom symbolique de la grande ville
appelée « Sodome » ; il s'agit du nom « Egypte ».
Dans la Bible, symbole type du péché, ce nom rappelle le pays qui résista, au
prix de sa ruine, au Dieu créateur qui voulait obtenir, et obtint, la
libération des Hébreux, son peuple retenu en esclavage. J'en finirai donc en
vous posant cette question : Connaissez-vous une ville qui répond mieux
que Paris au double critère symbolique de « Sodome et Egypte »,
alors qu'on retrouve « sur la place de la grande ville »,
expression de Révélation 11 qui désigne l'actuelle place de la Concorde, un
symbole type de l'Egypte, l'obélisque de Louxor, et au musée du Louvre, des
richesses archéologiques égyptiennes ? Et si on avait encore un doute, le
président Mitterrand a installé une « pyramide » de verre dans la
cour de ce musée. Obélisque et pyramide, c'est l'Egypte transportée à Paris ;
terrible présage. Encore une précision utile, là-même où se trouve aujourd'hui
l'obélisque, les Révolutionnaires avaient installé leur guillotine qui décapita
la monarchie et les responsables religieux du catholicisme romain qui lui était
associé. Et c'est encore là, qu'ils allumèrent des feux de joie en faisant
consumer les livres religieux et en priorité les Bibles contenant les récits
inspirés et rassemblés appelés « La Parole de Dieu ».
Révélation 11 la symbolise par l'expression des « deux témoins »
qui désignent les écrits de 
l'ancienne et de la nouvelle alliance.
Hier, lieu de naissance de l'athéisme national, aujourd'hui centre de la
sexualité et de la défense des sodomites, comprenez-vous alors pourquoi le
jugement de Dieu menace particulièrement la capitale de la France ?
J'ajouterai une dernière raison qui justifie cette menace. Dieu a choisi, parmi tous les peuples de la terre, de privilégier la France pour révéler ses mystères prophétiques comme je le démontre sur le site « petit-livre-ouvert.com ». Le mépris de ce peuple pour la lumière divine, va achever de remplir la coupe de sa culpabilité ; il faudra alors la boire jusqu'à la lie. Le remplissage de cette coupe repose sur la Révolution et l'athéisme de 1789 à 1798, sur la Révolution des étudiants de Mai 1968, et sur les outrances de la société moderne des dernières années qui achèvent de la remplir.
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- Fin du message -
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