La Révélation de la Septième
Heure
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Les enseignements essentiels de Daniel ayant été maintenant démontrés, nous pouvons revenir au tableau 4 qui nous présente le plan de structure de l’Apocalypse ; cette glorieuse révélation de Jésus-Christ qu’il nous adresse de la part du Père céleste.
Je vous rappelle le code des couleurs utilisées dans ce tableau. En rouge, le péché, et les fils des ténèbres ; en jaune, la justice, et les fils de la lumière.
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LES SEPT SCEAUX
Au centre du tableau, sous le thème des « sept sceaux », apparaît très clairement la cause spirituelle du découpage de l’ère chrétienne, en deux parties, sur la date 1844 ; les six premiers sceaux étant rattachés à la période qui précède cette date ; alors que le « septième sceau », le sceau du Dieu vivant qui constitue le thème du chapitre 7, et surtout le signe particulier des fils de la lumière et de l’approbation divine, se trouve, lui, rattaché à la période qui vient après 1844.
Les quatre premiers sceaux ou cavaliers représentent les personnages réels ou les principes personnifiés qui s’illustrent dans la lutte engagée entre la lumière et les ténèbres.
Respectivement, nous avons pour le premier sceau : Christ parti en vainqueur et pour vaincre.
Pour le deuxième sceau : Satan ou le diable auquel une grande épée a été donnée afin que les hommes s’entretuent.
Troisième sceau : La famine, qui renchérit le prix du blé.
Quatrième sceau : La mort violente provoquée par l’épée, par la famine, par la mortalité qui désigne les épidémies, et par les bêtes sauvages.
Le cinquième sceau constitue un signe des temps indiscutable de cette époque caractérisée, d’ailleurs, par l’intolérance religieuse du pouvoir coalisé de la papauté et des monarchies.
Dans ce message, les âmes des martyrs crient vers Dieu et appellent sa vengeance. « L’âme est dans le sang » dit Lévitique, chapitre 17, versets 11 et 14. « L’âme de toute chair, c’est son sang qui est en elle. »
Ainsi, comme le sang d’Abel versé par Caïn crie à Dieu dans Genèse, chapitre 4, verset 10, ici, le sang des martyrs crie également vers Dieu.
La vengeance ne tardera pas.
Elle est annoncée par le sixième sceau.
En 1755, par le tremblement de terre de Lisbonne ; un cataclysme à caractère quasi universel, Dieu prophétise la Révolution Française de 1789 qui va mettre un terme à la coalition papale royale.
En Amérique, en 1780, le « jour obscur », ainsi appelé par ses témoins à cause de la densité des ténèbres qui n’ont pas laissé passer la moindre lumière solaire pendant toute une journée, est venu prophétiser à son tour l’instauration du régime révolutionnaire de l’athéisme national français de 1793 à 1798.
Au soir du « jour obscur », la lune est apparue couleur de sang, prophétisant le châtiment de vengeance des martyrs que Dieu a fait retomber sur les têtes des coupables par la guillotine des Révolutionnaires, pendant la période dite de la « Terreur 1793 ».
Selon Genèse, chapitre 1, verset 18, si le soleil règne sur le jour et la lumière, la lune, elle, règne sur la nuit et les ténèbres. Elle devient ainsi le symbole type des puissances du mal.
Nous l’avons vu dans Daniel, c’est à cette époque que le Directoire révolutionnaire a arrêté le pape Pie VI, mort en détention en 1799 à la prison de Valence, dans la Drôme.
Aussi, le régime de l’athéisme révolutionnaire français de 1793 à 1798 fait l’objet d’un développement dans le chapitre 11 de l’Apocalypse sous le nom de « la bête qui monte de l’abîme ».
Un autre signe céleste arrive en 1833 ; constaté en Amérique : Une pluie incessante d’étoiles filantes sur toute l’étendue du ciel a prophétisé la chute massive d’un grand nombre de Chrétiens ; ce qui s’est effectivement accompli en 1844 par l’épreuve de William Miller et le décret de Daniel 8, verset 14.
Aussi, la prophétie évoque ensuite au verset 16, en l’anticipant, le comportement qu’auront, au moment du vrai retour du Christ, ces étoiles tombées à partir de 1844. « Ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de la colère de l’Agneau et de celui qui est assis sur le trône ! ».
Ils ajoutent : « Car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? ».
La question posée reçoit sa réponse dans le chapitre 7.
Ce sont, selon 1 Thessaloniciens, chapitre 5, versets 19 et 20, ceux qui n’ont pas « méprisé les prophéties », n’ont pas « éteint l’Esprit », ont " examiné toute chose, et retenu ce qui est bon "; ceux sur lesquels Dieu appose son sabbat du septième jour comme sceau du Dieu vivant et signe qu’ils lui appartiennent; ceci conformément à la citation d’Ézéchiel, chapitre 20, versets 12 et 20, où on peut lire : « Je leur donnai mes sabbats afin qu’ils sachent que je suis l'Éternel qui les sanctifie ».
Le verset 20 précise : « …afin qu’on sache que je suis l’Éternel, votre Dieu ».
Le témoignage s’exerce donc dans les deux sens ; tranquillité pour celui qui reçoit le sceau, et terrible culpabilité pour celui qui le rejette.
Dans ce chapitre 7, la dernière église approuvée de Dieu est symbolisée par douze tribus portant les noms de douze patriarches de l’ancien testament.
Ces noms sont porteurs de messages spirituels qui désignent les caractéristiques de cette dernière église.
On trouvera les détails de ces messages dans l’ouvrage, La Révélation de la Septième Heure.
Je vous signale ici simplement que le dernier nom, celui de Benjamin, évoque subtilement la période finale en laquelle selon Daniel 12, verset 7, « la force du peuple saint sera entièrement brisée ».
La cause en reviendra à un décret de mort promulgué par « la bête qui monte de la terre », dans le chapitre 13, au verset 15.
Les circonstances dramatiques de la naissance de Benjamin, puisque Rachel, la femme aimée de Jacob meurt en le mettant au monde, prophétisent l’intervention de Dieu à la dernière extrémité ; ceci par le changement du nom de l’enfant par le père qui l’appelle Benjamin, soit, fils de ma droite, alors que sa mère voulait l’appeler Benoni, c'est-à-dire, fils de ma douleur.
Cette période du sceau du Dieu vivant arrive dans un temps où les quatre vents sont retenus.
Il ne s’agit pas des vents des guerres militaires, mais des persécutions religieuses ; ce qui évoque l’entrée dans un temps où s’instaure la liberté de conscience, en matière religieuse ; ce qui est le cas en 1844.
Dans le chapitre 7, quatre anges désignant les puissances démoniaques universelles, à cause du chiffre 4, ont reçu pouvoir de mettre la terre à feu et à sang.
Ils doivent seulement attendre la fin du scellage des serviteurs de Dieu pour mettre leur projet destructeur en exécution.
Nous verrons que le signe de cette fin du temps du scellage sera donné par le déclenchement de la sixième trompette qui désigne la troisième et dernière guerre mondiale.
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LES SEPT LETTRES
Nous étudierons, maintenant, les messages, ou lettres, des « sept églises » des chapitres 2 et 3.
Je vous le rappelle, les « sept églises » désignent sept époques consécutives en lesquelles des événements marquants de l’histoire religieuse chrétienne s’accomplissent.
Avec Ephèse dont le nom grec « éphésis » signifie « lancer », le Christ parle à l’église contemporaine de l’apôtre Jean ; le seul survivant des douze apôtres, en 94-96 de notre ère.
Il lui rappelle sa fidélité passée, notamment, on le comprend, au temps des terribles persécutions de Néron, le boucher de Rome, vers 64-68.
En 94-96 de notre ère, le zèle s’est affaibli, et Christ lui reproche la perte de son premier amour.
Néanmoins, leur haine commune des œuvres païennes des Nicolaïtes dont les racines « Niké » et « laos » se traduisent par « peuple vainqueur », désignant ainsi le peuple romain païen, donne à cette église quelque chose de positif.
Il la menace tout de même de lui retirer son chandelier, c'est-à-dire, le Saint-Esprit qui l’éclaire.
Avec Smyrne qui signifie la myrrhe, du grec « smurna », Jésus parle avec amour à une église qui va être cruellement persécutée pendant dix jours prophétiques, c'est-à-dire, dix années réelles.
Dioclétien et sa tétrarchie d’empereurs romains, sont les persécuteurs qui sont appelés dans ce message, « le diable ».
La persécution va se prolonger ainsi de 303 à 313. Et outre l’encouragement qu’on peut recevoir de Jésus qui lui dit : « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie », l’élément essentiel de la construction prophétique, c’est cette date 313 qui est le terme des dix années citées dans le texte.
En effet, 313, c’est le traité de Milan ; signé par Constantin le nouvel empereur vainqueur contre la tétrarchie de Dioclétien.
Ce « traité de Milan » autorise la liberté de culte pour les Chrétiens de l’empire. Et ce message prépare celui de la troisième église qui vient ensuite.
Il s’agit de Pergame.
Dans ce mot, deux racines grecques ; « pérao » qui signifie, violer, transgresser ; et « gamos » qui se traduit par, mariage.
Ce nom composé donne une accusation d’adultère spirituel contre l’église chrétienne.
Plus subtil encore - Pergame est située, approximativement, là où se trouvait la citadelle de Troie, célèbre s’il en est à cause de son gigantesque cheval, qui abandonné apparemment par les Grecs devant la ville, fut introduit dans ses murs par les Troyens eux-mêmes.
La nuit venue, des Grecs cachés dans ce cheval de bois ont ouvert les portes de la ville aux armées grecques revenues silencieusement sur les lieux.
La ville fut prise, et ses habitants furent massacrés.
Cette histoire, c’est ce qui arrive précisément à l’église chrétienne, entre 313 et 321.
En 313, l’arrêt des persécutions a pour conséquence un affaiblissement de la foi chrétienne.
On adopte alors la nouvelle religion à la mode dans un odieux mélange du sacré et du profane. En 321, le piège tendu se referme.
Le libérateur des Chrétiens, Constantin, fait adopter, comme jour de repos, le premier jour païen dédié au « vénérable Soleil Invaincu », et fait du coup perdre la bénédiction de la sanctification de la pratique du quatrième des dix commandements de Dieu.
Aussi, est-ce pour cela que Jésus parle à cette église en ces termes : « voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants » ; c'est-à-dire, la parole de Dieu, selon Hébreux, chapitre 4, verset 12 ; cette parole divine qui est venue un jour proclamer sa loi sur la terre au mont Sinaï.
« Je sais où tu demeures ; là est le trône de Satan ».
Le siège impérial de Rome est donc attribué à Satan, le prince de ce monde, selon Jésus.
Cependant, nous l’avons vu par l’étude de Daniel, la « petite corne » papale viendra succéder à la « petite corne » païenne impériale.
Ainsi, jusqu’à la fin, Rome restera le trône de Satan.
A cette époque marquée par l’infidélité à la parole de Dieu, Jésus rappelle la fidélité d’Antipas, son témoin fidèle.
Il désigne sous ce nom qui signifie « contre tous », l’apôtre Paul, martyr de la foi puisque décapité par ordre de Néron en 65 à Rome ; là où, précisément, Satan a sa demeure.
Dans l’esprit du cheval de Troie, Christ compare l’entrée du faux jour de repos à une pierre d’achoppement destinée à faire chuter spirituellement les Chrétiens.
Le faux jour dédié au soleil divinisé étant lui-même comparé à des viandes sacrifiées aux idoles. A Rome même, les païens appelés sous Ephèse, Nicolaïtes, se constituent maintenant en église pagano-chrétienne puisqu’ils ont, dans ce message, une doctrine.
Nous l’avons vu, c’est cette doctrine qui va recevoir un peu plus tard avec le décret de Justinien, en 538, la domination sur tous les évêchés chrétiens de l’empire.
Aussi, que de menaces de la part de Jésus qui lui dit : « Repens-toi donc, sinon je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche ».
A ses fidèles, Christ promet de la manne cachée.
Où est-elle cachée ? Dans le lieu très saint du sanctuaire auprès des tables de la loi divine.
Il donnera aussi un caillou blanc, symbole d’un témoignage de pureté.
« Il recevra un nom nouveau que personne ne connaît ; si ce n’est celui qui le reçoit » ; une bien merveilleuse définition de la véritable conversion et relation qui s’établit ainsi réellement avec Dieu.
Avec Thyatire, la parole de Dieu tente de faire valoir ses droits.
Mais le trône de Satan ne l’entend pas ainsi.
Thyatire est composé de deux mots grecs ; « thuao » se dit du porc ou du sanglier quand ils sont en rut ; c’est déjà là un symbole très clair de l’abomination selon Lévitique, chapitre 11.
Le deuxième terme, « téiro », signifie, donner la mort avec souffrance.
C’est la part des martyrs de l’intolérance papale et royale, pendant leur règne de mille deux-cent soixante années.
Thyatire, c’est l’époque des bûchers de l’inquisition papale.
Aussi, Jésus rappelle à ses serviteurs qu’il réserve à leurs persécuteurs un feu divin pour le jour du jugement dernier.
A l’intention du « Vicaire du Fils de Dieu », nom que s’attribuent les papes, Jésus dit : « Voici ce que dit le Fils de Dieu ; celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à de l’airain ardent ».
Ensuite, Jésus félicite et encourage le peuple réformateur à persévérer dans sa foi.
En évoquant ses dernières œuvres plus nombreuses que les premières, il suggère un temps où la persécution catholique atteint son apogée.
Elle comble la coupe de son abomination.
C’est sous le nom symbolique de la reine Jézabel, femme du roi Achab, que Jésus désigne l’église de l’inquisition.
En effet, les deux « Jézabel » ont ceci en commun, qu’elles ont massacré les prophètes de Dieu, ont porté des faux témoignages contre des innocents, pour les faire périr et récupérer leurs biens partagés avec la couronne, d’après les récits bibliques rapportés sur la reine Jézabel elle aussi d’origine païenne.
Le nom Jézabel, précisons-le signifie, là où est Bel ; et Bel, Bélial, c’est Satan, le diable.
Les nombreux détails de ce message le prouvent, cette lettre est adressée à son église vers le 16ème siècle ou le 17ème, puisque c’est sous Louis XIV que le corps des dragons fut spécialement organisé pour faire la chasse aux hérétiques selon Rome.
L’Eglise fidèle se cache alors dans les cavernes et les lieux déserts.
Aussi, Christ lui adresse t’il ce reproche, « ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner, et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à l’impudicité, et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles ».
Jézabel se dit prophétesse en donnant à son palais le nom de Vatican, dont l’origine vaticiner, signifie prophétiser.
Elle impose à ses serviteurs un célibat qu’ils ne peuvent assumer, et qui les conduit à l’impudicité cachée.
Ici encore, les viandes sacrifiées aux idoles désignent les cultes de paganismes conservés dans la doctrine catholique.
Christ dit alors : « Je lui ai donné du temps, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité », ce temps, nous l’avons vu, était de 1260 années selon Daniel, chapitre 7, verset 25 ; une période que l’on retrouvera sous trois formes différentes de même valeur dans les chapitres 11 à 13 de l’Apocalypse ; un temps, des temps, et la moitié d’un temps - ou encore, 42 mois – ou encore, 1260 jours.
De ce temps accordé, le délai touche à sa fin, aussi, Jésus annonce son châtiment qui va s’accomplir par le régime de « la Terreur » de l’athéisme français entre 1793 et 1798.
Jésus annonce à ses fidèles : « Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle ; à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants, et toutes les nations sauront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs. ».
On l’aura compris, les sujets concernés sont les monarchistes qui, avec les prêtres du clergé catholique, vont être les victimes privilégiées des guillotines de l’athéisme national français.
Christ déclare alors aux réformateurs de l’époque Thyatire qui appellent l’enseignement de la Jézabel catholique, « les profondeurs de Satan » : « A vous, qui ne recevez pas cette doctrine, je vous dis : je ne mets pas sur vous d’autre fardeau, seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que je vienne ».
D’autre fardeau signifie d’autres obligations ; d’autres devoirs, et finalement, d’autres vérités à restaurer ; une allusion directe au repos du samedi, le septième jour du quatrième commandement encore transgressé par les Protestants de cette époque de la Réforme.
Ainsi, ce n’est qu’au titre d’une faveur provisoirement accordée que Dieu accueille la doctrine de la réforme protestante.
Ce qu’ils devront retenir néanmoins jusqu’à la fin, c’est le principe de la justification par la foi ; mais une foi qui est déclarée morte sans les œuvres de justice, selon Jacques, chapitre 2, verset 26, ne peut, en effet, qu’être acceptée par Dieu, provisoirement.
Pour la première fois, au verset 26, Jésus présente comme modèle sa propre foi par ses propres œuvres.
Cette déclaration augure un temps d’épreuve spirituelle – celui de 1844 – dans lequel la véritable sainteté va être révélée.
L’allusion à l’épreuve prophétique de William Miller est suggérée par l’expression, « Je lui donnerai l’étoile du matin », qui évoque ce verset fondamental que nous avons déjà vu dans la seconde épître de l’apôtre Pierre, chapitre 1, verset 19: « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître, et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ».
Dans le plus grand mystère, nous passons l’épreuve de 1844, et nous changeons de chapitre pour en découvrir les conséquences.
Avec Sardes, nous atteignons une époque où Christ se présente en ces termes : « Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort ».
On le comprend, avec un tel message, l’étoile du protestantisme éprouvé tombe.
La cause ? Le manque de respect pour la parole de Dieu. Jésus lui dit : « Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc, comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi ».
Faut-il le rappeler, la véritable repentance produit du fruit de repentance.
Et voici la conséquence principale de la chute de 1844.
Jésus dit aux croyants morts spirituellement : « Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi ».
Ce message concerne donc les fils des ténèbres, et dans ce cas, rien de plus normal qu’ils ne puissent pas partager les secrets de Dieu.
Dans le mot Sardes cette catégorie de croyants était suggérée par les termes de la même racine : Sardonique – qui signifie, grimaçant et convulsif ; sardonion – qui est un filet où se prend le poisson ; la sardine - qui est elle-même un poisson.
Cependant, le terme grec sardo désigne également une pierre précieuse : la sardoine. Ceci pour évoquer l’autre catégorie de croyants qui, peu nombreux, sortent vainqueurs de l’épreuve de 1844. Jésus dit d’eux, à cette époque : « Cependant, tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements. Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes ».
Quand on sait que, selon Apocalypse 19, verset 8, le fin lin blanc, c’est la justice des saints, on comprend que ce vêtement blanc donné par Christ à ceux qu’il approuve désigne une fois de plus le sabbat du septième jour sanctifié par Dieu.
En Philadelphie, qui signifie, amour fraternel, nous retrouvons, sous la forme d’une institution, les hommes trouvés dignes par Christ au temps de l’épreuve de 1844.
L’absence de reproche, et le critère du petit nombre présenté dans ce message, rattachent Philadelphie à l’année 1873 où elle reçoit de Dieu la béatitude de Daniel, chapitre 12, verset 12 : « Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à 1335 jours ».
Les croyants de Philadelphie sont bénis dans tous les sujets sur lesquels les déchus de Sardes sont tombés ; ce qui confirme le caractère inverse, totalement opposé, de ces deux groupes.
On le comprend, dans cette révélation, Dieu a fait un choix de critères spécifiques pour l’un et l’autre de ces deux groupes.
S’ils sont opposés, cela signifie que ces critères leurs sont spécifiques.
Ainsi, une fois de plus, si les croyants de Sardes, dits morts spirituellement ne doivent pas connaître le temps du retour du Christ, c’est que, précisément, ceux que Jésus voit vivants à cette époque doivent connaître cette date.
Ce sera en tout cas le cas pour leurs descendants.
Christ se présente comme le Saint et le Véritable ; lui qui la sanctifie par sa vérité, selon Jean 17, verset 17 ; sa vérité qui est sa loi – nouvelle allusion au sabbat et aux vêtements blancs évoqués dans Sardes.
Christ « ouvre et personne ne fermera ».
« Il ferme et personne n’ouvrira ».
Nous pouvons voir dans cette image l’instauration des nouvelles conditions relatives à la justification de la sainteté décrétée par Dieu depuis 1844.
Parce qu’avec peu de puissance, ces croyants ont gardé sa parole sans renier son nom, Christ a ouvert devant Philadelphie « une porte que personne ne peut fermer ».
Il y a pour cela une bonne raison ; cette porte est dans le ciel, selon Apocalypse, chapitre 4, verset 1.
D’autre part, une porte ouverte désigne, pour l’apôtre Paul, l’ouverture d’un champ missionnaire.
C’est un critère spécifique de la date 1873 dans l’histoire de l’adventisme du septième jour.
Dans cette vérité restaurée, la pratique du véritable sabbat permet à Jésus de donner à cette église, des Juifs de race jusque là considérés par lui comme membres de la synagogue de Satan ; des Juifs auxquels il dénie le nom de Juif.
On réalise alors, que l’abandon du sabbat en 321 a fermé la porte du christianisme aux Juifs véritablement pieux.
A l’inverse, sa restauration leur ouvre l’accès au messie Jésus qui fait alors à Philadelphie une promesse : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre ».
L’épreuve reste à venir.
Elle concernera donc une autre génération que celle de 1873.
Cependant, c’est le comportement de ces croyants que Jésus bénira dans la dernière génération.
Il devra être identique à celui qu’il a béni en 1873.
En fait l’épreuve annoncée s’accomplira dans l’époque Laodicée ; celle de la septième heure.
Une couronne sur sa tête montre que Philadelphie désigne des croyants vainqueurs dans l’épreuve de la foi à laquelle ils ont été soumis.
Les croyants de l’époque Philadelphie vont céder la place à leurs descendants.
Aussi, après 120 années de témoignage comme au temps de Noé, l’Eglise a perdu les caractéristiques de ses pionniers de 1873.
Le temps et l’héritage religieux ont fait leur œuvre ; le formalisme a remplacé le zèle débordant des pionniers.
L’Eglise institution a pris racine, et elle a perdu son caractère initial de mouvement de réveil spirituel.
Nous arrivons ainsi dans notre progression prophétique à Laodicée, dont le nom signifie : Peuple du jugement, ou jugement du peuple, c'est-à-dire, la dernière ou septième heure du temps prophétique.
C’est maintenant, que nous devons nous préparer, pour sortir vainqueur de l’épreuve universelle annoncée dans le message de Philadelphie.
Pour sa part, Jésus ne se fait pas d’illusion ; lui qui a annoncé la fin dès le commencement, n’a-t-il pas dit ? « Mais le Fils de l’homme, trouvera t’il de la foi sur la terre quand il viendra ? ».
A Laodicée, il se présente comme l’Amen ; une locution hébraïque qui signifie : Vrai, en vérité.
La 7ème heure est l’heure de vérité. Le terme « amen » ponctue et annonce la fin d’une prière ou d’une lecture biblique. La 7ème heure est l’heure de la fin.
Jésus se présente comme le témoin fidèle et véritable.
La 7ème heure est l’heure du témoignage fidèle dans la vérité.
Il se présente encore comme le commencement de la création de Dieu.
La 7ème heure est l’heure où Jésus exige l’adoration et la glorification que l’homme doit au Dieu créateur allusion directe au sabbat du quatrième commandement qui va être le signe, ou la ligne de démarcation du camp béni.
Ce message vient en parallèle avec le message du premier ange d’Apocalypse 14, où il est écrit : « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue, et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux ».
Ce message est suivi de deux autres.
Le second annonce la chute de Babylone ; un nouveau nom pour désigner l’église de Rome.
Le troisième donne un sévère avertissement à l’intention des hommes qui auront à choisir entre, obéir aux hommes, ou obéir à Dieu, avec toutes les conséquences que cela comporte ; la menace de mort, dans le camp humain ; et la menace de la mort éternelle, dans le camp de Dieu contre quiconque prendra sur lui la marque de la bête.
C’est dans le contexte d’une ultime épreuve de foi, par une loi rendant obligatoire le repos du dimanche romain que les hommes recevront la marque de la bête.
Cette marque s’oppose directement au sceau de Dieu qui désigne le samedi ; le véritable sabbat du septième jour sanctifié par Dieu.
Cette dernière épreuve qui concernera les seuls survivants de la troisième guerre mondiale mettra face à face le camp de Dieu et le camp du diable.
Nous avons vu comment à la dernière extrémité, Dieu interviendra pour les siens.
Certains penseront peut-être que ce choix entre deux jours n’est pas si important pour justifier de pareilles conséquences.
Qu’ils se souviennent qu’en Eden Dieu avait mis sous les yeux de l’homme deux arbres dont l’un était interdit, et l’autre, autorisé.
La désobéissance de l’homme a eu pour conséquence la mort et six mille années de souffrances pour ses descendants.
Derrière le choix de l’arbre ou du jour de repos, il y a un état d’esprit qui fait toute la différence pour Dieu.
L’homme est soit, soumis, soit rebelle à sa volonté.
Mais soyons sûrs qu’aucun rebelle n’héritera la vie éternelle.
Le sacrifice de Jésus-Christ a été consenti par Dieu pour donner une seconde chance aux pécheurs que nous sommes tous par héritage naturel.
En Christ, l’action de l’Esprit vient changer notre caractère naturellement rebelle.
C’est en tout cas l’œuvre de l’Esprit qui vient véritablement de Dieu.
Attention aux contrefaçons diaboliques ! Jésus a déclaré : « Si votre lumière est ténèbres, combien grandes seront ces ténèbres ».
Revenons à Laodicée, Jésus lui dit : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».
Ces paroles prophétiques de Jésus le prouvent ; 120 années ont eu raison de la glorieuse Philadelphie qui n’est plus que l’ombre d’elle-même.
La tiédeur qui désigne le formalisme religieux va lui faire perdre le prix de sa course.
Jésus poursuit : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, … » Cette dernière expression prend un sens très clair quand on sait que les dirigeants de cette église ont rejeté la « Révélation de la 7ème Heure », objet de cette actuelle démonstration, et le ministère prophétique de son auteur.
Jésus dit ensuite : « …et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle, et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu vois ».
Les reproches cités sont semblables à ceux que Jésus adressait à ses contemporains juifs chez lesquels l’esprit de tradition dominait le simple et pur amour de la vérité.
L’orgueil, la jalousie, et l’envie, étant les obstacles qui empêchent de tout temps la reconnaissance de la vérité présentée par un instrument de Dieu.
On relèvera surtout le terme « nu » qui rend sans force la revendication du salut en Christ. Paul déclare en effet à ce sujet, dans la deuxième épître aux Corinthiens, chapitre 5, versets 2 et 3 : « Aussi, gémissons-nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus ».
Jésus dit encore : « Moi je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi ».
Si Christ aime Laodicée, c’est parce qu’elle est l’héritière de Philadelphie, et que la même pratique du sabbat du 7ème jour la distingue des autres églises chrétiennes.
Cependant, en lui disant « repens-toi », le Christ ne semble plus vouloir tenir compte de cette pratique sabbatique formaliste ; ce qui prouve que le sabbat, sans l’amour de la vérité prophétique révélée, devient sans valeur pour Dieu.
Après le constat de l’échec de la dernière église institution officielle, Jésus lance un appel universel à toutes ses véritables brebis dispersées parmi toutes les églises.
C’est le but de la dernière épreuve fondée sur la démonstration de l’amour de sa vérité.
Jésus déclare alors : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».
Dans Jean, chapitre 10, verset 17, Jésus a dit : « Mes brebis entendent ma voix, je les connais, et elles me suivent ».
Sauront-elles reconnaître sa voix dans ce témoignage prophétique de la Révélation de la 7ème Heure qui est le témoignage de Jésus selon Apocalypse 19, verset 10 ? « Celui qui vaincra », dit Jésus, « je le ferai assoir sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père, sur son trône ».
Ainsi s’achève l’évocation de deux mille ans, ou presque, de l’ère chrétienne pendant laquelle l’Église s’est activée sur la terre. Avec le retour en gloire de Jésus-Christ, la terre est dévastée, et privée de ses habitants.
Elle redevient chaotique, et porte alors bien son nom de séjour des morts que lui donne Apocalypse, chapitre 20, verset 13.
Conformément à l’annonce faite dans la première épître aux Thessaloniciens, chapitre 4, verset 17, au retour glorieux de Jésus, les morts en Christ ont été ressuscités, ce que confirme Apocalypse, chapitre 20, verset 4 ; les vivants transmués sont avec eux enlevés vers le ciel à la rencontre de Jésus qui va, selon sa promesse de Jean, chapitre 14, les conduire dans son royaume céleste où il leur a préparé une place.
Aussi, le chapitre 4 de l’Apocalypse nous présente dans la chronologie qui suit Laodicée une scène de jugement céleste ; un jugement qui doit se prolonger pendant mille ans, selon Apocalypse, chapitre 20, verset 4.
Qui sera jugé ? Très logiquement, les rebelles ; tous ceux qui n’ont pas part à la première résurrection.
Ils seront ressuscités par Dieu, à la fin des mille ans, pour entendre, et subir, le verdict délibéré par les élus et Christ. Pour tous, la mort ; mais une mort plus ou moins prolongée selon leur cas personnel ; ce qui explique la nécessité du jugement.
Nous lisons dans le premier verset de ce chapitre 4 : « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ».
La précision, « dans la suite », confirme la chronologie des deux chapitres.
Les expressions, « dans le ciel » et « monte ici », confirment le contexte céleste du jugement.
Sur des trônes, ceux qui ont vaincu vêtus de vêtements blancs et porteurs de couronnes d’or, toutes récompenses promises aux vainqueurs, se retrouvent sous le symbole de 24 vieillards ou anciens.
Ils entourent le trône de Dieu ; le chiffre 24 s’explique par le découpage de l’ère chrétienne sur la date 1844.
Ainsi, les rachetés de la période située avant 1844 sont placés sous le signe des 12 apôtres.
Ceux de la période qui vient après 1844 sont placés sous le signe des 12 tribus scellées du sceau de Dieu dans le chapitre 7.
Le même enseignement apparaîtra dans le symbolisme de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel dans Apocalypse 21.
Elle a pour fondement, les noms des 12 apôtres, et pour portes, 12 perles aux noms des 12 tribus des fils d’Israël.
Dans Apocalypse 4, verset 5, nous trouvons la première citation du verset clé définissant la structure parallèle des thèmes des LETTRES, des SCEAUX, et des TROMPETTES ; « Du trône, sortent des éclairs, des voix, et des tonnerres ».
Ces manifestations sont incontestablement rattachées à l’action personnelle de Dieu.
Dans ce chapitre 4, les 4 êtres vivants désignent l’universalité des êtres vivants.
Ainsi, le chiffre 4, qui est aussi celui de ce chapitre, désigne le caractère universel.
Il nous propose, par ses symboles, une scène de jugement universel qui aura lieu, dans le ciel, pendant mille ans ; un thème qui sera développé dans le chapitre 20 de l’Apocalypse.
Nous quitterons maintenant ce thème, pour porter notre étude sur celui des SEPT TROMPETTES.
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Les SEPT Trompettes
Ce faisant, nous nous approchons du sujet principal du livre entier, véritable salle du trésor.
On peut ainsi remarquer que l’accès au mystère des trompettes est précédé par l’évocation de deux thèmes à caractère sélectif.
Le premier, c’était l’identification du sceau du Dieu vivant, dans Apocalypse 7 ; soit, la reconnaissance du quatrième commandement du décalogue.
Le deuxième concerne le sacerdoce céleste intransmissible de Jésus-Christ que la prophétie nous propose dans les versets 3 à 6 du chapitre 8, et qui constituait l’une des vérités à rétablir dans le décret de Daniel, chapitre 8, verset 14. Ainsi, nous retrouvons à titre sélectif ces deux sujets de sainteté justifiée depuis 1844.
Nous voyons qu’ils conditionnent notre accès au mystère des « trompettes ».
La leçon étant donnée, nous retrouvons au verset 6, la phrase clé d’Apocalypse 4, verset 5 : « Et il y eut des voix, des éclairs, des tonnerres, et un tremblement de terre ».
Ceci évoque l’action divine au moment du 7ème des 7 derniers fléaux de Dieu présentés dans le chapitre 16.
En toute logique, les fléaux proposés par les trompettes à la suite de ce verset ne peuvent donc que représenter les premiers fléaux infligés au cours de l’ère chrétienne.
La cause de ces fléaux apparaît dans une étude comparative avec ceux que Dieu avait annoncés à Israël, dans Lévitique, chapitre 26, s’il se détournait de ses commandements, et prenait en horreur ses statuts et ses lois.
Ainsi, les mêmes châtiments ont les mêmes causes, et les mêmes causes ont les mêmes effets.
Dieu l’a proclamé, dans Malachie 3 : 6 : « Je suis l’Eternel, je ne change pas ».
En agissant ainsi dans sa révélation, Dieu confirme cet enseignement.
L’abandon de la loi divine en 321 de notre ère fut en effet à l’origine des six premiers fléaux.
De même qu’une trompette a rôle d’avertir, le châtiment divin a pour but de faire prendre conscience aux hommes qu’ils sont sur la mauvaise voie.
Avec la première trompette vient le premier avertissement.
Il est évoqué en ces termes : « Il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang qui furent jetés sur la terre ; et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée ».
Ce châtiment résume les conséquences des invasions barbares accomplies entre 395 et 476.
L’un de ces barbares, le plus célèbre, Attila, chef des Huns, disait être « le fléau de Dieu », et il avait pour maxime : « là où mon cheval passe, l’herbe ne repousse pas ».
Grêle, feu, et sang, désignent respectivement, dévastation, destruction, et mort humaine.
Après le premier châtiment, dans Lévitique 26, Dieu avait dit aux enfants d’Israël : « Si vous ne vous repentez pas, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés ».
C’est ce qui arrive avec la 2ème trompette, pendant l’ère chrétienne : « Une montagne embrasée est jetée dans la mer » ; ce qui se décode par : une puissance destructrice apparaît dans l’humanité.
L’expression « montagne embrasée » qualifie la ville Babylone dans le texte prophétique de Jérémie, chapitre 51, verset 25.
Ce nom désignant Rome dans Apocalypse, chapitre 17, verset 5, la boucle se referme.
La 2ème trompette annonce le temps où selon Daniel, chapitre 7, verset 25, et chapitre 8, verset 12, l’armée des saints est livrée au chef papal, à cause du péché.
La religion chrétienne manifeste alors son intolérance, par les massacres inutiles ordonnés par les papes ; pacification de la Germanie, par la force, par Charlemagne, vers 800 ; ou les Croisades contre les Musulmans, plus tard.
Dans Lévitique 26, un châtiment sept fois plus fort devait venir sur les rebelles ; ce qui arrive dans l’ère chrétienne avec la 3ème trompette : « Il tomba du ciel, une grande étoile ardente comme un flambeau ; elle tomba sur le tiers des fleuves, et sur les sources des eaux ».
Décodé, ce message signifie : Une messagère destructrice, « l’étoile ardente », qui se dit porteuse de lumière, comme un « flambeau » qui désigne l’Agneau dans Apocalypse 21, au verset 23, tombe en déchéance, et persécute cette fois les Chrétiens eux-mêmes, et la parole de Dieu désignée par « les sources des eaux ».
Le texte poursuit : « Le nom de cette étoile est Absinthe, et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères ».
L’absinthe est un breuvage alcoolisé toxique et amer qui qualifie ici l’enseignement religieux proposé par l’église de Rome.
La 3ème trompette désigne la phase où Rome a mis le comble à son abomination, soit au 16ème siècle, quand elle s’est mise à persécuter la parole de Dieu, la sainte Bible, et ses partisans protestants.
Dans le message de Thyatire, Dieu avait alors annoncé le châtiment de la femme Jézabel désignée ici par l’étoile Absinthe.
Dans Lévitique 26, le 4ème châtiment est présenté comme l’épée qui vient venger l’alliance de Dieu.
La 4ème trompette s’en prend cette fois aux coupables, et s’accomplit par l’intolérance destructrice de l’athéisme national français.
La bête qui monte de l’abîme, du chapitre 11, met ainsi un terme aux actions de la bête qui monte de la mer, présentée dans Apocalypse, chapitre 13.
C’est le régime révolutionnaire français qui vient ainsi frapper, le tiers du soleil - la parole de Dieu proscrite et ses vrais partisans, le tiers de la lune - la coalition papale-royale, et le tiers des étoiles - soit, tout homme religieux à caractère messager.
Ainsi, sur une ligne parallèle horizontale, nous retrouvons le thème de l’athéisme national français, dans le chapitre 2, par la grande tribulation promise à Jézabel et ceux qui commettent adultère avec elle, puis dans le chapitre 6, avec le 6ème sceau, le soleil noir et la lune sang, et ici, dans le chapitre 8, avec le tiers du soleil, de la lune, et des étoiles, frappé; un thème développé sous le nom de la bête qui monte de l’abîme dans le chapitre 11 où il est qualifié de deuxième malheur.
Ici nous rencontrons une sublime subtilité qui exige une attention particulière.
D’après le verset 13 du chapitre 8, les 3 grands malheurs sont annoncés par l’aigle impérial, et ils sont rattachés aux 3 dernières trompettes, soit la 5ème, la 6ème, et la 7ème.
Pourquoi donc, la 4ème trompette, est-elle proposée comme si elle était la 6ème ? Tout simplement pour marquer une importante relation entre ces deux accomplissements.
Dans la 4ème trompette développée comme « la bête qui monte de l’abîme » dans le chapitre 11, le sujet principal est l’athéisme national issu de la révolution française en 1789, et plus précisément, en 1793.
Dans la 6ème trompette qui constituera le véritable deuxième malheur, une deuxième « bête qui monte de l’abîme » sera le sujet principal d’une troisième et dernière guerre mondiale.
Il s’agira cette fois de l’athéisme national russe, issu, lui-aussi, d’une révolution ; la révolution bolchévique de 1917.
Le point commun aux deux « bêtes qui montent de l’abîme », qui se superposent dans ce même chapitre 11 de l’Apocalypse, est le massacre de multitudes, ainsi que Daniel 11, verset 44, nous l’a annoncé.
La différence des deux bêtes se relève cependant dans le comportement que présentent dans ce texte les survivants de ces massacres.
Ainsi, on peut relever que ceux qui survivent après l’athéisme français furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel, selon Apocalypse, chapitre 11, verset 13.
Au contraire, endurcis dans un contexte de fin du temps de grâce, les survivants de la 3ème guerre mondiale, la 6ème trompette du chapitre 9, « ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains. Ils ne cessèrent pas d’adorer les démons. Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur débauche, ni de leurs vols », lit-on dans les versets 20 et 21.
Cette subtilité mise en lumière nous aborderons maintenant avec la 5ème trompette, le 1er malheur qui vient sur les pécheurs à cause du décret de 1844.
Le message de la 5ème trompette est parallèle à celui de Sardes, premier thème du chapitre 3.
Venant confirmer l’annonce prophétique du 6ème sceau qui annonçait la chute d’une multitude de croyants en 1844, avec la 5ème trompette « une étoile tombe du ciel sur la terre » ; celle de Sardes auquel Christ a dit : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ».
Le message de la 5ème trompette précise ensuite : « La clé du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits de l’abîme » ; le protestantisme accède à son tour aux profondeurs de Satan, termes par lesquels il qualifiait la doctrine romaine de Jézabel la fausse prophétesse au 16ème siècle, selon Apocalypse 2, verset 24.
Tout est prêt pour réaliser l’actuelle alliance œcuménique.
« Et il monta du puits, une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise ».
La grande fournaise suggère le feu du jugement dernier marqué par la seconde mort que Jésus attribue aux croyants déchus de Sardes, en leur disant « tu es mort ».
Dans la même image, Dieu rassemble la fin et le commencement de ces croyants.
Le terme « fumée » désigne, aussi, les prières des saints dans Apocalypse 5, verset 8.
Ainsi, ici, dans ce cas, la fumée évoque l’activité religieuse terrestre qui conduit Christ à dire à Sardes : « Tu passes pour être vivant ».
Le message du Christ se résume ainsi : Tu peux toujours prier, tu mourras dans le feu de la seconde mort.
« Et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits ».
Ici encore, la fumée désigne les prières qui s’élèvent dans la confusion la plus trompeuse.
La multiplication des groupes religieux constitue une véritable action d’intoxication religieuse dont le but est de cacher l’église de la lumière symbolisée, quant à elle, par le soleil.
Le caractère universel terrestre de cette action est désigné par le terme « air », à cause de sa caractéristique.
De plus, la fumée dans l’air intoxique réellement l’homme.
L’air est aussi, dans la Bible, le symbole de la puissance du diable.
Ephésiens, chapitre 2, verset 2, appelle le diable, le prince de la puissance de l’air.
« De la fumée sortirent des sauterelles qui se répandirent sur la terre ».
A l’origine de ces prières des déchus, il y a des hommes qui se multiplient sur la terre ; le terme « sauterelles » les désignant dans Ésaïe, chapitre 40, verset 22, par exemple.
« Et il leur fut donné un pouvoir, comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre. Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur le front ».
La mention du sceau de Dieu le confirme, la 5ème trompette commence au temps du scellage du chapitre 7, soit, à la date 1844.
Le terme suggéré par le pouvoir des scorpions, qui désignent lui-même le caractère rebelle, selon Ezéchiel, chapitre 2, versets 5 à 8, sera présenté en clair au verset 10.
Les scorpions piquent par leur dard placé au bout de leur queue.
Le mot suggéré est donc bien le mot « queue » du verset 10, sur lequel Ésaïe, chapitre 9, verset 14, nous donne la clé suivante : « La queue, c’est le faux-prophète qui enseigne le mensonge ».
L’intérêt de cette clé prophétique méritait bien un contrôle dans le texte biblique.
Poursuivons notre réflexion. Les sauterelles n’ont pas de pouvoir sur les hommes qui ont le sceau de Dieu sur leur front.
Ces derniers sont donc bien les élus, qu’il n’est pas possible de séduire, à cause de l’éclairage prophétique que Jésus leur donne, en témoignage, sur les pièges dressés par le diable et ses suppôts.
Et nous atteignons enfin la salle du trésor si protégée, le diamant de l’Apocalypse, la perle de grand prix qui va transformer notre vision de l’existence et de l’avenir.
Verset 5 : « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ; et le tourment qu’elles causaient était comme le tourment que cause le scorpion quand il pique un homme ».
Les cinq mois prophétiques de ce verset désignent d’après le code « un jour pour une année » d’Ézéchiel 4, un temps réel de 150 années dont le départ coïncide avec la chute de ces sauterelles, soit, à la date 1844.
1844, l’année où Dieu sélectionne ceux qu’il approuve par le signe de son sceau précisément cité dans le verset précédent.
1844, qui est l’année où les croyants déchus accèdent aux profondeurs de Satan pour devenir ses instruments ; des faux-prophètes qui enseignent le mensonge.
C’est à ce niveau de l’étude que se séparent les deux types de serviteurs présentés dans la Bible ; l’un refusant la démonstration prophétique continuera à ignorer la date du retour de Jésus-Christ qui viendra alors, pour lui, comme un voleur; l’autre, acceptant la démonstration et l’engagement qu’elle implique, reçoit dans ce message codé la certitude du retour de Jésus pour l’année 1994 ; Cette date obtenue si clairement par l’addition des 150 années accordées aux faux-prophètes, et des 1844 années établies par Daniel 8, verset 14.
Les tourments causés par les faux-prophètes ne sont pas immédiatement ressentis par leurs victimes ; pas plus que la mort n’a frappé Eve au moment même où elle a mangé le fruit défendu mortel.
Cependant, aux uns comme aux autres, la désobéissance inscrit la mort dans le destin du rebelle.
Ainsi le terme « tourment » fait allusion aux tourments du jugement dernier, tel que le 3ème ange d’Apocalypse 14 l’annonce.
« Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main », ce qui désigne la volonté et l’action, « il boira, lui-aussi, du vin de la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’Agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ».
Pour confirmer cette interprétation, le verset 6 évoque l’heure de ce châtiment : « En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas. Ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux ».
La mort nous est présentée ici dans son vrai sens biblique ; le retour au néant ; l’arrêt de la pensée, de la mémoire, de la souffrance.
Ce n’est pas ce qu’enseigne le mensonge de la fausse religion qui prétend l’âme immortelle, et reprend à son compte une hypothèse du païen grec Platon.
Ayant, entre autre, cru à l’immortalité de l’âme, les faux-prophètes et leurs victimes feront alors l’expérience d’une mort prolongée, dans la souffrance, mais certes, pas de façon éternelle.
Dieu est juste.
Il ne martyrise pas pendant l’éternité des êtres qui ont fauté pendant le laps de temps de leur existence terrestre.
Sur ce sujet, les faux-prophètes se distinguent en déformant le caractère de Dieu, tout en parlant de son amour.
Les versets 7 et 8 vont maintenant imager « l’apparence de la piété qui renie ce qui en fait la force », selon la 2ème épître de Timothée, chapitre 3, verset 5.
Nous lisons : « Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat ».
Le terme « chevaux » symbolise selon Jacques 3, verset 3, des groupes que les conducteurs religieux, en cavaliers, conduisent à leur gré grâce au mors placé dans leur bouche.
Ici les faux-prophètes manipulent des croyants qu’ils préparent en vue d’un ultime combat qu’Apocalypse 16, verset 16, appellera le combat d’Harmaguédon.
Ce n’est pas un conflit militaire, mais le cavalier en chef, c'est-à-dire Satan, conduit ses victimes dans une action sans espoir.
Ce qu’il souhaite, c’est parvenir à faire disparaître de la terre, son domaine depuis 6000 ans, toute trace de fidélité au sabbat du 7ème jour qui fait depuis 1844 la différence entre sauvés et perdus.
Désirant avant tout rendre la mort de Jésus inutile, il doit pour cela conduire l’homme vers un comportement que Dieu n’approuve pas ; d’où le combat d’Harmaguédon dans lequel le sceau de Dieu s’opposera, pour la dernière fois, à la marque de la bête ; le samedi contre le dimanche romain ; la menace de mort éternelle divine contre la menace de mort physique humaine.
Tels sont les enjeux.
On relèvera dans la suite du texte la fréquence du terme « comme » qui souligne le caractère apparent seulement des comparaisons proposées.
« Il y avait sur leurs têtes comme des couronnes semblables à de l’or ».
Ces croyants se présentent en vainqueurs du combat de la foi, revendiquant ainsi la couronne promise au vainqueur selon Apocalypse 2, verset 10.
Mais celles-ci sont seulement comme des couronnes, et seulement semblables à de l’or.
L’or, le vrai, désigne la foi purifiée par l’épreuve dans la 1ère épître de Pierre, chapitre 1, verset 7.
« Et leurs visages étaient comme des visages d’hommes », lit-on encore.
Dieu ne leur concède que la seule apparence de l’être humain.
Le verset 8 va nous permettre de comprendre pourquoi ; il leur attribue en fait la férocité du lion.
Verset 8 : « Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions ».
Selon l’apôtre Pierre, dans sa 1ère épître, chapitre 3, verset 3, les cheveux constituent la parure extérieure de la femme.
Pour l’apôtre Paul, c’est un voile qui lui est donné d’après sa 1ère épître aux Corinthiens, chapitre 11, verset 15.
D’autre part, dans Ephésiens, chapitre 5, verset 32, la femme est présentée comme symbole de l’Eglise dont l’Epoux spirituel est Christ.
Regroupées, ces diverses clés bibliques donnent à ce verset le sens suivant : Elles avaient une apparence extérieure d’églises mais avaient, derrière ce voile, les caractères féroces des lions ; une subtile allusion à la bête qui monte de la terre et qui désigne le régime coalisé du camp des ténèbres de la fin.
A propos de ces bêtes présentées dans Apocalypse 13, la première bête qui monte de la mer désigne le régime de la coalition papale catholique romaine avec la monarchie.
La deuxième bête qui monte, cette fois, de la terre, désigne, comme image de la première bête, l’intolérance d’un régime universel organisé par l’Amérique protestante.
Le lien entre ces deux bêtes est établi par les termes « mer et terre » qui s’éclairent à la lecture du récit de la création dans le livre de la Genèse.
On y voit le sec appelé terre sortir de la mer qui recouvre alors la planète. Ainsi l’histoire confirme l’image ; de la première bête catholique est sorti au 16ème siècle le protestantisme qui va sous peu réagir en bête de la terre à cause de la malédiction qu’il porte depuis 1844.
Verset 9 : « Elles avaient des cuirasses, comme des cuirasses de fer ; et le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat ».
Nous retrouvons avec le fer le symbole de la dureté romaine du quatrième empire de Daniel ; le fer qui se prolonge dans les orteils de la statue de Daniel 2.
Le mot « cuirasse » désigne pour sa part la justice dans Ephésiens, chapitre 6, verset 14.
Ainsi le protestantisme finit-il par hériter du caractère dur de Rome et de sa conception de la justice.
La seconde partie de ce verset illustre subtilement la gloire romaine symbolisée par le char à plusieurs chevaux, précisément d’invention romaine, et les chevaux qui tirent ces chars désignent, eux-mêmes, les groupes protestants qui contribuent à glorifier l’autorité romaine en défendant, à leur tour, son faux jour de repos ; marque incontestable de son autorité.
Verset 10 : « Elles avaient des queues semblables à des scorpions, et des aiguillons. Et c’était dans leurs queues qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois ».
Ce verset résume les données principales de la 5ème trompette et se traduit ainsi : Des faux-prophètes semblables à des rebelles piquent à mort leurs victimes par leurs paroles mensongères.
Et c’est par ces faux-prophètes que la perte du salut et son châtiment final étaient communiqués aux hommes pendant un délai de 150 années.
Verset 11 : « Elles avaient sur elles, comme roi, l’ange de l’abîme, nommé en hébreu, Abaddon, et en grec, Apollyon ».
Ces deux noms signifient : le Destructeur.
Sous ce terme nous retrouvons Satan, le cavalier du cheval rouge du 2ème sceau auquel une épée a été donnée afin que les hommes s’entretuent.
Ceci confirme l’inévitable conséquence du message délivré à Sardes : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ».
Ce message a livré le protestantisme au diable en 1844.
Le terme « abîme » se décode par le caractère que lui donne Genèse, chapitre 1, verset 2, où il désigne la terre déshumanisée avant la création de l’homme.
Verset 12 : « Le premier malheur est passé. Voici, il vient encore deux malheurs après cela ».
N’en tirons pas la conclusion qu’il faut attendre la fin des 150 années liées au thème de la 5ème trompette pour que débute la 6ème trompette.
Le message est plus subtil.
Ce qui est passé, c’est seulement l’évocation prophétique de la 5ème trompette dans la vision de Jean.
La fin du pouvoir des faux-prophètes sera provoquée par le retour en gloire du Christ d’après le chapitre 19 de l’Apocalypse.
Donc, en toute logique, la 6ème trompette débute sur la fin des 150 années de la 5ème trompette.
Nous pouvons le comprendre maintenant, sur l’extrême fin de cette période qui doit s’achever en 1994.
Cette révélation nous apprend une chose.
C’est que les étiquettes catholiques ou protestantes ne veulent plus rien dire.
Elles ont signifié quelque chose aux 16ème et 17ème siècles où l’engagement pour la parole de Dieu ou contre elle les a dressées l’une contre l’autre.
Mais depuis, le principe du baptême des enfants adopté chez les Protestants est venu fausser les règles des étiquettes.
Il faut donc une épreuve de vérité pour que ceux qui ont l’amour de la vérité se démarquent par un témoignage public à la gloire de Dieu.
C’est le moment de retrouver, avec la 6ème trompette, le thème de la 3ème et dernière guerre mondiale imminente.
C’est le retour de la bête qui monte de l’abîme dans son réel accomplissement de second malheur.
Dans Lévitique 26, le péché châtié sept fois plus fort avait la dévastation pour 6ème châtiment.
C’est également le caractère de la 6ème trompette ; la cause est toujours la même, l’abandon et le mépris de la loi divine ; un mépris que Jésus supporte lui-même comme l’indique le verset 13 ; premier verset de ce thème.
Lisons-le : « Le sixième ange sonna de la trompette. Et j’entendis une voix qui venait des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu ».
La voix vient de la puissance universelle symbolisée par les 4 cornes ; puissance universelle de la croix symbolisée elle-même par l’autel d’or qui est devant Dieu.
Ainsi le Christ voit son sacrifice méprisé servir de couverture au péché pour les pécheurs impénitents.
« Et disant au 6ème ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve l’Euphrate ».
Ces 4 anges désignent l’universalité démoniaque que les anges de Dieu neutralisent provisoirement depuis 1844.
Ce sont les 4 anges auxquels il a été donné de faire du mal à la mer, la terre, et aux arbres, dans le chapitre 7, au verset 3.
Ils étaient retenus jusqu’à la fin du scellage des serviteurs de Dieu.
Ce temps expire donc avec le déclenchement de la 3ème guerre mondiale.
Le fleuve l’Euphrate désigne les peuples européens.
Par analogie d’image avec la ville antique Babylone construite sur le lit du fleuve l’Euphrate, Rome, Babylone symbolique, domine sur les peuples européens symbolisés par des eaux dans le chapitre 17 de l’Apocalypse, au verset 15.
« Et les quatre anges qui étaient prêt pour l’heure, le jour, le mois, et l’année, furent déliés afin qu’ils tuent le tiers des hommes ».
Ce détail confirme l’attente depuis 1844 de la part des mauvais anges comme l’enseigne le chapitre 7, verset 3.
Verset 16 : « Le nombre des cavaliers de l’armée était de deux myriades de myriades ; j’en entendis le nombre ». Ce détail est important.
Le nombre de militaires présenté est de deux cent millions d’âmes ; seule la démographie actuelle permet l’accomplissement de la prophétie.
Verset 17 : « Et ainsi, je vis les chevaux, dans la vision, et ceux qui les montaient ayant des cuirasses couleur de feu, d’hyacinthe, et de soufre ».
Ces groupes militaires et leurs chefs ont pour seule justice la destruction des opposants. Verset 17 : « Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ».
Selon Ésaïe, chapitre 9, verset 14, les têtes symbolisent les magistrats ou les anciens.
Cette phrase se traduit donc ainsi : Les magistrats dominant ces groupes étaient féroces et animés d’une grande force. La force étant toujours symbolisée par le lion.
Egalement symbole de la royauté, le lion caractérise les pleins pouvoirs de ces magistrats.
Nous lisons au verset 18 : « Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leur bouche ».
Trois raisons conduisent ainsi les hommes à la mort.
Le feu qui désigne des ordres de destruction.
C’est aussi un moyen typique des guerres modernes où les épées ont été abandonnées.
Nous sommes au temps des armes à feu.
Avec le soufre, la prophétie évoque le feu désintégrateur nucléaire dont Dieu avait déjà fait usage pour Sodome et Gomorrhe, sans avoir à utiliser la bombe.
Quant à la fumée, elle désigne encore ici l’activité des prières qui accompagnent toutes les religions de la terre.
La fumée confère à ce conflit un caractère idéologique, confirmé par la mention du terme « bouche » ; celle des magistrats eux-mêmes qui prennent des décisions pour leur pays.
Le verset 19 décrit les principes d’une guerre moderne à caractère idéologique. Décryptons-le : « Car le pouvoir des chevaux », traduction : Car le pouvoir des groupes dirigés…
… « était dans leur bouche et dans leurs queues », traduction : Était dans leur parole et dans leurs faux-prophètes…
… « leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes », le serpent est le symbole de la ruse et de la séduction, selon Genèse 3, verset 1.
Cela signifie donc : Leurs faux-prophètes étaient des séducteurs influents sur les magistrats…
… « et c’est avec elles qu’ils faisaient du mal », soit : Et c’est par ces magistrats que les faux-prophètes faisaient du mal.
Un mal terrible puisqu’il incite à la guerre et mène les hommes à la mort.
Je reprends cette fois sans coupure la traduction complète de ce verset : Leurs faux-prophètes étaient des séducteurs influents sur des magistrats, et c’est par ces magistrats que les faux-prophètes faisaient mourir les hommes.
Sous ce qualificatif de faux-prophètes, il nous faut voir, le christianisme déchu, l’islam, le marxisme, l’athéisme, le communisme, le capitalisme, soit, toutes les idéologies opposées pour lesquelles le diable s’apprête à inspirer aux hommes le désir d’éliminer l’opposant.
C’est ce qui arrivera lorsque Dieu libérera les mauvais anges dont l’influence s’exercera, alors totalement, sur l’humanité déchue.
Le climat de la fin du temps de grâce est présenté dans les deux derniers versets de ce thème où nous lisons, au verset 20 : « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; ».
Verset 21 : «et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité, ni de leurs vols ».
Qui croirait, après ce triste tableau, aux possibles progrès de l’humanité ? Le temps des fables est bien passé.
Avant peu l’accomplissement de ces choses ramènera les rêveurs optimistes à la dure réalité.
Ces enseignements sont venus compléter ceux que nous avons recueillis par la prophétie de Daniel 11, versets 40 à 45.
Ces deux prophéties nous ont révélé l’identité du roi du septentrion, la Russie, et du roi du midi, l’islam, ainsi que le centre du conflit : l’Europe…si peu chrétienne qui va devenir la victime et va devoir boire jusqu’à la lie la coupe amère que Dieu lui a préparée.
Pour son péché, l’Israël juif fut châtié par trois déportations à Babylone ; trois châtiments, dont l’intensité était progressive. Au troisième, la ville et le temple ont été détruits par les armées de Nébucadnetsar.
De même, déjà frappée deux fois, par la première et la deuxième guerre mondiale, l’Europe sera dévastée par la troisième guerre mondiale, à cause de son infidélité ; une infidélité qui remonte à l’année 321 de notre ère ; un acte qualifié d’adultère spirituel dans l’Apocalypse, ou de péché dans Daniel ; deux termes qui désignent dans les deux prophéties, l’abandon du sabbat du septième jour du quatrième commandement de Dieu.
Il nous reste à étudier la 7ème trompette.
Je résumerai en quelques mots l’enseignement du chapitre 10 qui en fait mention.
Alors que les six premières trompettes sont des actions menées par le diable et ses démons, la septième est présentée dans un chapitre séparé car elle concerne l’œuvre personnelle directe de Dieu.
Le chapitre 10 évoque l’époque de la venue glorieuse de Christ dont les pieds embrasés vont se poser sur la mer et sur la terre, illustrant ainsi la destruction des croyants catholiques et protestants désignés par ces symboles « mer et terre » qui accompagne ce retour glorieux.
En fait, ses pieds ne se poseront pas sur la terre avant la fin du septième millénaire, ou « mille ans », pour le jugement dernier.
A l’époque de son retour glorieux, la prophétie complètement décryptée est évoquée par un petit livre que Jésus tient ; un livre qui est dit, ouvert.
Jean entend la voix de Dieu, appelée les sept tonnerres, proclamer la date du retour de Jésus.
Mais il est trop tôt pour la divulguer.
Cette découverte nous était réservée ; à nous, hommes et femmes de la septième heure qui allons vivre ce glorieux avènement.
Le verset 7 indique le caractère de la septième trompette.
Elle concerne l’accomplissement du mystère de Dieu.
Pour avoir d’autres détails sur la 7ème trompette, il nous faut aller les prendre dans Apocalypse 11, dans lequel ce thème succède à celui de la bête qui monte de l’abîme ; une bête qui constitue dans son deuxième accomplissement comme sixième trompette, le deuxième malheur depuis 1844.
Le troisième malheur sera donc rattaché à la septième trompette, pour les seuls ennemis de Dieu, car en contraire absolu, pour les élus, elle représente l’arrivée d’un grand bonheur justifié par cette déclaration du verset 15 : « Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles ».
Le verset 18, nous propose ensuite une précision sur l’enchaînement chronologique des thèmes principaux annoncés dans la prophétie pour cette époque.
Au moment de la 7ème trompette la situation est résumée en ces termes : « Les nations se sont irritées, ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre ».
Dans l’ordre présenté, les nations irritées, représentent la troisième guerre mondiale.
La colère de Dieu désigne le temps des sept derniers fléaux du chapitre 16.
Et au moment même de la 7ème trompette qui s’accomplit au temps du 7ème des sept derniers fléaux, il y a, selon Apocalypse 20, désignée comme première résurrection, la résurrection des morts en Christ, lesquels vont ensuite, dans le ciel pendant mille ans, procéder au jugement des morts déchus.
Après quoi, à la fin des mille ans, la deuxième résurrection réservée spécialement aux morts déchus sera suivie du jugement dernier qui aura pour conséquence l’anéantissement définitif des méchants terrestres et célestes par le feu divin de la seconde mort ; les condamnés sont ceux-là mêmes, qui ont collaboré avec le diable à détruire la terre.
Au moment de son intervention, Dieu présente sa loi aux hommes ; les dix commandements proclamés au mont Sinaï et conservés dans l’arche de l’alliance dans le rituel juif.
C’est cette preuve publiée dans le ciel qui cause la terreur des rebelles symbolisés par les étoiles tombées dans le contexte du 6ème sceau ; une terreur exprimée par ces paroles : « Montagnes et rochers, tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? ».
La réponse a été donnée dans le chapitre 7 : Ceux qui reçoivent dans leur volonté et leur action, le sceau du Dieu vivant.
Aussi, l’intervention de Dieu est-elle suggérée de nouveau par la phrase clé, « et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle » ; soit, les événements qui s’accomplissent au moment du septième des sept derniers fléaux décrits dans Apocalypse 16, d’après les versets 18 à 21.
Cette longue démonstration s’arrêtera ici.
D’autres nombreuses subtilités sont présentées dans les chapitres du livre Apocalypse, mais leurs enseignements ne font que confirmer la démonstration faite jusque-là.
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DEPUIS 1994
Vous venez d’entendre le message de la Révélation de la septième heure, tel qu’il a été conçu avant 1994.
Je dois rendre maintenant témoignage de ce qui s’est passé après ce qu’il convient d’appeler la déception 1994.
Cette déception n’a cependant pas atteint le niveau subi par les pionniers adventistes de 1844.
A cela, une raison simple, contrairement à eux, nous attendions avant le retour en gloire de Jésus, l’accomplissement de la 6ème trompette, soit, la 3ème guerre mondiale.
En 1996, l’Esprit de vérité a levé le voile qui m’avait conduit à croire au retour de Jésus pour 1994.
Celui qui m’avait permis de comprendre tant de subtilités cachées m’avait également empêché de voir un détail fondamental présenté dans le thème de la 5ème trompette du chapitre 9 de l’Apocalypse.
Le verset 5 précisait : « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois… ». L’importance de la précision, « non de les tuer », m’est alors apparue très clairement.
La durée des 150 années est rattachée à une période de temps de paix religieuse, contrairement à l’époque de la 6ème trompette qui lui succède dans laquelle le tiers des hommes est tué.
Quelles leçons sont à tirer de cette expérience ?
La première est qu’aucune durée prophétique, présentée dans la Bible, nous permet d’établir la date précise du vrai retour en gloire de Jésus-Christ.
La seconde est que, par deux fois, Dieu a inspiré ses serviteurs les prophètes à croire au retour de Jésus pour 1844 et 1994, en se fondant sur les chiffres présentés dans la prophétie.
Dieu a ainsi démasqué, par deux fois, le désintérêt pour ses révélations chez ceux qui se réclament de sa justice.
Il bénira ou châtiera ainsi en toute justification.
Dieu attend de ses vrais serviteurs, qu’ils soient cohérents dans leur engagement chrétien et démontrent un véritable enthousiasme quand on leur annonce le retour glorieux de Jésus.
Dans cette expérience, le cœur répond avant la tête.
Et l’homme révèle ainsi les motivations cachées et la nature de sa foi.
Ainsi, Dieu ne regarde pas si on se trompe ou pas, il bénit celui qui l’aime et se réjouit à la seule pensée de son retour.
Méditez ceci.
Avec infiniment moins de lumière, l’annonce du retour de Jésus avait été reçue favorablement par 30000 âmes en 1844.
Dans la dernière Eglise de 1994, les personnes intéressées se sont comptées sur les doigts de la main.
Quel outrage pour celui qui a donné sa vie sur la croix !
C’est cette incohérence qui caractérise les hypocrites qui attirent sur eux son légitime courroux.
Je vais pour finir vous montrer un détail qui prouve que Dieu a bel et bien utilisé ses serviteurs pour annoncer, avant le temps, le retour de Jésus.
Ce détail se trouve dans le message de la 7ème trompette du chapitre 10 de l’Apocalypse. Nous lisons aux versets 5 et 6 ce qui suit: «Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et ce qui s’y trouve, la terre et ce qui s’y trouve, et la mer et ce qui s’y trouve, qu’il n’y aurait plus de délai, mais qu’au jour de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs les prophètes».
En disant : « il n’y aura plus de délai », le Seigneur confirme son dessein de provoquer par ses serviteurs les prophètes plusieurs attentes du retour de Jésus.
Les chiffres des prophéties ont joué leur rôle pour construire cette espérance en 1844 et en 1994.
Consolons-nous en ayant la certitude qu’il n’y aura plus de fausses espérances inspirées par Dieu.
Après la déception de 1844, la foi fut soutenue par le message d’Habakuk, chapitre 2, verset 3, je cite : « Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; Si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement ».
Ainsi, Bien que son temps soit fixé, la prophétie tarde à s’accomplir.
Ce retard apparent, pour l’homme, se justifie uniquement si le temps fixé a été annoncé et se trouve dépassé.
La foi ainsi démontrée consiste à ne pas perdre espoir, même après une désillusion.
Dieu fait de ce comportement un modèle de foi, il dit au verset 4 : « …Voici son âme s’est enflée, elle n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi ».
Dieu appelle juste celui que le sang de Jésus va justifier.
C’est la part réservée aux élus.
Aujourd’hui, le châtiment se prépare, et c’est dans l’actualité mondiale que nous en relevons les preuves.
Les choses vont bien s’accomplir, en conformité avec ce que Dieu a révélé à ses serviteurs les prophètes, et plus particulièrement à ce que je vous présente dans la Révélation de la Septième Heure en l’an de grâce 2010.
En dépassant l’an 2000, les hommes ont pensé sortir du danger suscité par la fin d’un millénaire.
Ils sont ainsi tombés dans le piège tendu par Dieu pour ceux qui le méprisent.
Le sixième millénaire n’est pas encore achevé car Jésus n’est pas né en l’an 4000 après Adam, mais un certain nombre d’années avant cette date.
La vraie date de la naissance de Jésus se trouvant 6 années avant la date présumée de notre faux calendrier, notre date actuelle 2010 est en vérité l’an 2016 depuis que Jésus est né.
Le dénouement est donc imminent.
La crise économique provoquée par la cupidité du capitalisme occidental prépare des violences populaires dramatiques qui plongeront l’occident dans une situation de vulnérabilité favorable à ses ennemis.
Ainsi, s’engagera, la troisième guerre mondiale décrite dans Daniel 11, versets 40 à 45.
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DU NOUVEAU, APRES 1994
De nouvelles explications sont venues s’ajouter au message après 1994.
Le témoignage du ciel est venu ainsi confirmer le caractère divin de mon ministère prophétique.
Tout récemment, une importante lumière est venue éclairer un détail resté sans explication dans Daniel 12.
Cette lumière concerne le rôle de deux hommes que la prophétie place l’un en deçà du fleuve Hiddékel, et l’autre au-delà de ce même fleuve.
Au-dessus de ce fleuve se tient un troisième homme en position de juge dans lequel on peut reconnaître Jésus le Christ divin.
Explications : Hiddékel, nom du fleuve, désigne le Tigre, animal féroce, mangeur d’hommes.
L’image représente l’épreuve de foi organisée par Dieu sur la date 1844 fondée dans Daniel 8, verset 14 ; date qui a pour conséquence des morts humaines spirituelles.
Ainsi le message adressé aux croyants rejetés de Sardes est confirmé : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ».
Ceci concerne le type de croyants qui ne réussit pas la traversée du fleuve et y trouve la mort par le jugement de Jésus-Christ. Au contraire, l’homme placé au-delà du fleuve représente le type des croyants jugés dignes dans le message de Sardes ; ils prolongeront leur marche avec Dieu en conservant la justice du Christ après 1844.
Les deux hommes sont rattachés, par leur position par rapport au fleuve, lui-même image de 1844, aux deux dates 1828 et 1873 construites, respectivement, par les 1290 et 1335 jours symboliques des versets 11 et 12 de ce chapitre 12 par lequel s’achève les messages révélés à Daniel.
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L'IMAGE D'ISRAËL
Cette traversée périlleuse pour certains, et bénie pour d’autres, n’est pas sans nous rappeler la traversée de la mer rouge par le peuple hébreu délivré de l’esclavage égyptien.
En 1844, Jésus souhaite délivrer les croyants protestants des œuvres vaines héritées et apprises dans la religion catholique romaine responsable d’un esclavage spirituel que Dieu appelle le péché.
Cette démarche fait ainsi apparaître les croyants sélectionnés comme un nouvel Israël que l’Apocalypse va nous présenter sous le symbole des douze tribus dans son chapitre 7.
Il convient ainsi pour Dieu de délivrer de Rome ceux qu’il avait livrés à son despotisme selon Daniel 7, verset 25 : « les saints seront livrés… », et Daniel 8, verset 12 : « l’armée fut livrée… ».
Comparons les deux expériences, puisque l’Esprit nous y invite.
Après la sortie d’Egypte, Dieu conduit les Hébreux au désert où il leur présente ses dix commandements.
Après l’épreuve de foi de 1844, Dieu donne aux élus sélectionnés la pratique du repos du septième jour du 4ème commandement comme signe de son alliance avec eux.
Ce n’est pas tout.
Pour leur part, les Hébreux reçurent ensuite la loi divine écrite par Moïse sous la dictée de Dieu.
Après 1844, Dieu a dirigé ses élus pour qu’ils tiennent compte des directives importantes présentées dans la loi de Moïse qui concerne les cinq premiers livres de l’ancienne alliance.
Le mépris de ces choses relevé dans la foi catholique doit disparaître pour rester l’Israël du Dieu vivant. C’est là, la seule norme du christianisme agréé par Dieu depuis 1844.
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L’amour de la vérité
Concentré sur l’importance du respect du quatrième commandement de Dieu, et donnant naturellement mon intérêt aux prophéties bibliques, je n’avais pas pris conscience que pour lui, l’amour de la vérité implique beaucoup plus qu’une simple obéissance à une ordonnance divine.
Avec le temps et les épreuves, cette vérité a fini par s’imposer.
L’obéissance envers Dieu nous assure sa direction sur notre vie.
Son projet ne se borne pas à se faire obéir mais à se faire aimer.
L’intérêt pour la parole prophétique révélant les secrets de Dieu, démontre la force de notre intérêt pour sa personne.
Seul cet intérêt pour le témoignage de Jésus va permettre la prolongation de notre relation avec lui.
Mais sachant que Dieu fait grâce aux humbles et qu’il résiste aux orgueilleux, nous ne serons pas étonnés de voir des hommes intéressés par la lumière prophétique être écartés et rejetés ensuite par lui ; l’intérêt pouvant être strictement intellectuel.
Le message donné dans la première épître adressée par Paul aux Corinthiens dans son chapitre 13 confirme l’objectif de notre Dieu : la recréation de son image en nous.
En fait, Jésus résumait cet objectif par le mot vérité ; la loi de l’amour divin, seule valeur universelle éternelle.
Dieu dirige notre attention vers un premier combat que nous devons remporter contre nous-mêmes, afin d’obtenir un caractère capable d’entrer dans l’éternité du Dieu Amour dont Jésus a représenté le parfait modèle.
Cet objectif ne peut être atteint qu’à la seule condition d’être aidé par le Seigneur lui-même ; d’où l’importance de ne pas mépriser ses prophéties.
Ainsi, l’avertissement donné par Jésus aux croyants bénis de l’époque dite « Philadelphie » en 1873, « prends garde que personne ne prenne ta couronne » a prophétisé le sort dramatique des descendants « laodicéens » qui, par manque d’amour de la vérité, se voient arracher le témoignage de Jésus qu’ils croyaient retenir.
C’est bien pour cela que, dans Apocalypse, chapitre 12, verset 17, Dieu dit du reste des saints élus qu’ils « retiennent le témoignage de Jésus », que le diable veut leur arracher. Ce témoignage de Jésus représente la nouvelle naissance de celui qui naît pour Dieu d’eau et d’Esprit. Dans Apocalypse 12 elle est imagée par l’enfant qui doit naître de la femme persécutée par le diable.
Nous l’avons vu, son ultime tentative prendra la forme d’une loi universelle en faveur du repos du dimanche romain conformément à l’annonce prophétisée.
C’est seulement à cette heure-là que chacun découvrira si l’aide indispensable du Seigneur lui est accordée, selon que Jésus a dit à Philadelphie : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre ».
C’est donc bien sur l’approbation du Seigneur que repose notre capacité à résister au diable, pour notre salut, à l’heure de la tentation.
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Conclusion et synthèse finale
Deux fois le Seigneur a utilisé les chiffres des prophéties pour susciter un vrai réveil spirituel en annonçant un faux retour du Christ.
Je parle ici des deux dates construites selon le dessein de Dieu, en 1844 et en 1994, et non des multiples annonces faites par les faux-christs annoncés par le Seigneur dans Matthieu 24.
La majorité des hommes pense qu’une construction prophétique non suivie de son accomplissement ne mérite plus d’intérêt.
Ils sont convaincus d’agir intelligemment en évitant de perdre du temps pour étudier des choses qui sont passées et qu’ils tiennent pour nulles.
Ce comportement que l’intelligence charnelle humaine approuve ne tient aucun compte de la pensée divine.
Je pose cette question : Dieu a-t-il construit au fil des siècles des révélations prophétiques sans raison ?
La principale de ses raisons est que les révélations prophétiques renferment des leçons indispensables pour éviter de tomber dans la fausse religion chrétienne toute diabolique.
La prophétie révèle le chemin étroit, la porte étroite, annoncés par Jésus.
L’intérêt pour la révélation prophétique de la Bible révèle l’intelligence des vrais serviteurs de Dieu.
Tout simplement parce qu’un être intelligent vérifie la solidité de la foi dans laquelle il s’engage.
Celui qui se montre peu exigeant est assuré de tomber dans les séductions démoniaques les plus grossières.
Le Seigneur et ses apôtres nous ont mis en garde contre le diable. L’ennemi de nos âmes n’est pas n’importe qui.
Première créature de Dieu, son intelligence est redoutable.
Les multitudes sont tombées dans ses pièges pour l’avoir sous-estimé ; tout comme elles ont sous-estimé les avertissements divins de la Bible.
Au début de sa création, Dieu a fait l’homme à son image.
A la fin du monde, les rebelles se sont fait un Dieu à leur image.
Jésus a pourtant dit, dans Jean 17, verset 3 : « La vie éternelle c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ».
L’étude des révélations prophétiques nous permet de connaître le jugement de Dieu, et de nous y conformer.
Dieu peut alors récompenser par la vie éternelle celui qui lui obéit et, honorant sa lumière, peut le représenter dignement.
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Samuel
Serviteur de Jésus-Christ
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- Fin du message -
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