Pict-005.pngPict-006.pngLa Révélation de la Septième Heure

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Message de 2008

Préparation à l’étude - Mise en condition

« Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » Amos 4 :12

L’étude des prophéties bibliques que vous allez suivre présente l’histoire religieuse de l’ère chrétienne, telle que Dieu l’a annoncée d’avance.

Abandonnant tout préjugé, vous devez vous préparer à le suivre dans sa logique.

Vous allez découvrir comment Dieu a suscité des réveils spirituels fondés sur des dates construites par les textes prophétiques, pour fixer l’année du retour en gloire de Jésus-Christ.

Les précisions apportées par le chapitre 9 du livre de Daniel avaient fixé l’année et la saison du baptême de Jésus ; soit, le temps de sa première venue accomplie en l’automne 27 de notre ère.

Il n’existait donc pas de raison pour que le temps de sa seconde venue, pour son retour glorieux, ne soit pas, lui aussi, prophétisé et chiffré par la prophétie biblique.

En fait, deux dates, 1844 et 1994, ont eu pour but de suggérer l’accomplissement de la glorieuse intervention finale de Dieu en Jésus le Christ, ou le Messie.

Aussi ne soyez pas troublés par la démonstration qui va suivre, car je vais vous présenter tous les arguments qui m’ont conduit à croire, avec beaucoup de certitude, au retour de Jésus pour l’année 1994.

Ces arguments ont perdu, après cette date, leur valeur réelle, mais avant 1994, quand tout était encore possible, ils ont servi à démontrer l’intérêt et la joie que le retour de Jésus m’inspire.

Dieu nous juge et il reste attentif à nos œuvres. Il utilise ainsi des annonces prophétiques pour éprouver la foi de ses serviteurs.

L’amour de sa vérité biblique constitue le critère absolu pour obtenir sa bénédiction.

Ainsi, nous devons apprendre à suivre Dieu dans sa surprenante subtilité.

Ceci nous conduit à réaliser, qu’on peut avoir raison dans son jugement, tout en étant contredit par les faits accomplis ; simplement, parce que Dieu juge nos cœurs selon la motivation de nos œuvres.

La Bible nous propose plusieurs exemples où Dieu « prêche le faux pour révéler le vrai ».

Le prophète Jonas annonce la destruction de Ninive, et devant l’humilité et la repentance des Ninivites, la ville n’est pas détruite.

Le roi Salomon, célèbre par la sagesse que Dieu lui a donnée, a proposé de couper en deux un enfant disputé par deux mères.

Par cette menace, il provoqua chez la vraie mère un comportement fondé sur son amour pour son enfant, et la situation devint claire.

Ces deux femmes sont symboliques et prophétiques des dix vierges de la parabole, l’enfant étant, pour sa part, le symbole de la délivrance promise aux élus de Dieu.

Que chacun se demande sérieusement dans quel groupe Dieu va le classer ! Avec les vierges sages, ou avec les vierges folles ?

Votre persévérance dans l’étude qui suit apportera un commencement de réponse.

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Révélation de la Septième Heure

version 1992

Présentation 2010

Madame, monsieur, la Révélation de la Septième Heure vous propose sa lumière.

De lumière, il est bien question, puisqu’il s’agit de présenter un décryptage des prophéties bibliques concernant le temps de la fin, le nôtre.

Les plus anciennes de ces prophéties, celles du livre du prophète Daniel, ont conservé leur mystère pendant vingt-six siècles.

On relèvera que c’est dans le département de la Drôme, dont le numéro départemental est 26, que cette révélation exceptionnelle a été reçue et présentée pour la première fois.

Nous trouvons là une fréquence du chiffre 26 d’autant plus troublante que ce même chiffre 26 correspond au nombre que l’on obtient en ajoutant la valeur numérique des quatre lettres Y.H.W.H., soit en hébreu, yod, , waw, , qui désignent dans toute la Bible, le nom de Dieu habituellement traduit par Jéhovah ou Yahwéh.

Nous comprenons déjà qu’il ne s’agit plus là d’un hasard, mais bien d’un choix délibéré et souverain du Créateur, seul véritable auteur des prophéties de la Bible.

Quelques précisions encore, pour mieux comprendre ce nom de « Septième Heure ».

Le tableau qui est sous vos yeux est une illustration de l’enseignement du chapitre premier du livre Apocalypse.

C’est également la couverture d’un ouvrage que je vous propose sous le titre, « la Révélation de la Septième Heure ».

Cette illustration représente l’image que l’apôtre Jean reçoit en vision, vers 94-96 de notre ère, et qu’il décrit au chapitre premier de ce livre.

Jésus-Christ y apparaît au centre de sept chandeliers d’or qui désignent son Église en sept époques consécutives, soit sept heures marquées par sept lettres ou messages que Christ va adresser à son Église au cours de l’ère chrétienne.

Le sens étymologique grec de la première et de la septième église suggère une interprétation dans ce sens.

En effet, le nom Ephèse de la première vient du grec éphésis qui, signifiant le verbe lancer, évoque la phase apostolique du lancement de l'Église chrétienne.

Le nom Laodicée de la dernière, qui concerne notre époque, vient des termes grecs laos et dikéia qui signifient ensemble, jugement du peuple ou peuple du jugement.

Ainsi entre le lancement et le temps du jugement, les autres noms d’églises vont évoquer des phases intermédiaires et successives de l’histoire de l'Église chrétienne.

La Septième Heure est donc celle où Dieu va juger les peuples.

Avant de passer à l’acte, Dieu apporte à ses vrais serviteurs, la révélation intégrale de son jugement, tel que les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse nous le révèlent aujourd’hui.

Conformément aux nombreuses citations bibliques qui l’annonçaient, notre temps final est marqué par la corruption en tout genre, par la domination et l’extension du mensonge, religieux, politique, scientifique, par la perte d’intérêt pour les choses de Dieu ; la religion elle-même étant devenue, au plus haut point, superficielle, et pire, incohérente.

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Remise à l’heure

du Calendrier de Dieu

Nous aborderons donc l’aspect du mensonge établi par l’étude d’une première planche qui nous invite déjà à remettre notre faux calendrier à l’heure du calendrier de Dieu.

Nous découvrirons ainsi avec stupeur que notre calendrier officiel retarde de six années ; ce qui nous propulse d’un seul coup de l’an 1992 à l’année 1998.

Les démonstrations qui viendront par la suite confirmeront l’importance de cette bonne évaluation du temps.

Mais voyons déjà par un résumé historique l’origine de notre actuel faux calendrier.

Au VIème siècle de notre ère, le moine Denis le Petit tente d’établir un calendrier universel fondé sur la naissance de notre Sauveur, Jésus-Christ. Dans l’ignorance de la date exacte de cette naissance, il s’appuie sur l’événement le plus proche ; la mort du roi Hérode le Grand qu’il situe en 753 de la fondation de Rome.

Une première erreur sera décelée par le témoignage historique. Au XVIème siècle on découvre qu’Hérode est mort en 749 de la fondation de Rome. 753 devenant 749, notre calendrier accuse alors un retard de quatre années.

Mais une deuxième erreur subsiste. Elle sera révélée par le témoignage biblique. Cette erreur consiste en ceci, il situe à la même date, la naissance de Jésus et la mort d’Hérode le Grand que la Bible sépare de deux ans.

Reconstituons les événements relatés dans Matthieu, chapitre 2. Les mages se présentent à Hérode à Jérusalem. « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en orient, et nous sommes venus l’adorer ». Le roi Hérode se renseigne auprès des scribes et apprend l’annonce prophétique de la naissance du Messie à Bethléhem en Judée. Puis…

…le verset 7 nous précise : « Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s’enquit soigneusement auprès d’eux depuis combien de temps l’étoile brillait ». Renseigné, Hérode demande aux mages de revenir lui dire où se trouve précisément l’enfant dès qu’ils l’auront trouvé, prétextant vouloir lui-même l’adorer. Une demande à laquelle ils ne répondront pas. De nouveau conduits par l’étoile, ils trouvent l’enfant Dieu dans une maison à Bethléhem. Ils l’adorent, lui offrent des cadeaux,

« Puis divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. » De son côté, également prévenu en songe, de nuit, Joseph se retire en Egypte avec Marie et l’enfant Jésus.

Deux années plus tard.

Le verset 16 de ce chapitre nous précise : « Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants, de deux ans et au dessous, qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages ».

Hérode avait donc fixé lui-même à deux ans l’âge de l’enfant Jésus au moment de ce massacre. 749 moins 2, il nous reste 747. En fait, au lieu de 753 de la fondation de Rome, Christ est né en 747. Nous réalisons alors, que notre calendrier accuse un retard de 6 années.

Rappel Le message a été préparé avant 1994

Ainsi, nous atteindrons bientôt l’année 1994 qui représente, par ce retard de 6 années, le véritable an 2000 du programme conçu par Dieu.

Dans une glorieuse harmonie, l’étude biblique révèle qu’un temps de six mille ans a été réservé à l’humanité pécheresse et rebelle ; tout comme ce fut en 6 jours de 24 heures que Dieu créa, par sa parole, notre création entière avec tout ce qu’elle contient. De même que ces 6 jours furent suivis d’un 7ème sanctifié au repos de Dieu, puis de l’homme, de même les 6000 premières années se prolongeront, pour les seuls élus de Dieu, par un 7ème millénaire vécu en activité de jugement, dans la présence de Dieu, dans son royaume céleste ; là même où, selon Jean chapitre 14, Jésus-Christ est allé préparer une place, pour ses rachetés.

Cette même date de 1994 est obtenue par le moyen d’une construction réalisée à partir de chiffres proposés par les prophéties.

Cependant, pour une raison bien légitime, et soutenue jusque là par Dieu, les croyants ont nourri des préjugés contre la possibilité d’établir une date fixant le retour de Jésus-Christ.

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Progression sur la connaissance

du temps de son retour

Nous aborderons donc l’étude d’une nouvelle planche qui nous permettra de relever à ce sujet, la subtilité d’une progression du message biblique ; ceci en fonction de la progression du temps.

Dans ce tableau, trois colonnes séparent les déclarations bibliques effectuées respectivement, de gauche à droite, avant la crucifixion de Jésus, après sa résurrection, et à la fin du premier siècle de notre ère.

Nous commencerons par étudier les déclarations de la première colonne de gauche qui concerne donc les différentes déclarations faites par Jésus-Christ avant sa crucifixion selon Matthieu, chapitre 24, dans les versets 3, 36, 42, et 44.

Verset 3 : « Et comme il était assis sur la montagne des oliviers, les disciples vinrent à lui en particulier disant : Dis-nous, quand ces choses auront lieu, et quel sera le signe de ta venue et de la consommation du siècle ? » Jésus répondra au verset 36 : « Mais quant à ce jour-là, et à l’heure, personne n’en a connaissance ; pas même les anges des cieux si ce n’est mon Père seul ». Une autre version précisera : « Mais quant à ce jour-là, et à cette heure-là, personne ne les connaît ; ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul ». Il ajoutera au verset 42 : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur vient ». Verset 44 : « C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts, car à l’heure que vous ne pensez pas, le Fils de l’homme vient ».

En caractères gras ont été présentés les mots sur lesquels s’appuie la subtilité de notre étude. Il faut remarquer que les verbes des réponses de Jésus sont tous conjugués au temps présent. Ceci indique qu’il répond de manière exclusive à ses seuls contemporains. Ainsi la définition du contexte du récit apparaît fondamentale.

Nous trouvons ensuite la déclaration de Jésus faîte immédiatement après sa résurrection. Elle nous est présentée dans le livre des Actes, au chapitre 1er, verset 6 où nous lisons : « Eux donc, étant assemblés, l’interrogèrent, disant : Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les saisons que le Père a réservés à sa propre autorité ». Ici, encore, les termes, « en ce temps-ci », confirment le caractère contemporain de la réponse apportée par Jésus à ses disciples.

Notons, toutefois, une progression par rapport à Matthieu, chapitre 24, verset 36. Jésus ne prétend plus, lui-même, ignorer cette date dont la connaissance va devenir désormais conditionnelle ; ce que l’apôtre Paul enseigne dans la 1ère épître au Thessaloniciens, chapitre 5 et verset 4, où il dit : « Mais vous frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres en sorte que le jour vous surprenne comme un voleur. Car vous êtes tous des fils de la lumière, et des fils du jour ».

Une ligne de démarcation devient la condition de la connaissance, ou de l’ignorance, du temps de la venue de Jésus-Christ. Cette ligne sépare deux types de serviteurs de Dieu. Les uns, placés dans les ténèbres, ignoreront cette date ; les autres, placés dans la lumière, la connaîtront.

Ce partage des disciples de Jésus en deux groupes, les fils des ténèbres, et les fils de la lumière, fera l’objet d’une étude sur un nouveau tableau. Mais pour l’instant, en progressant dans le temps, nous abordons les déclarations faites par Jésus dans la vision de l’Apocalypse donnée à l’apôtre Jean en 94 ou 96 de notre ère. Lisons le premier verset du premier chapitre : « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée, pour montrer à ses serviteurs (ses esclaves) les choses qui doivent arriver bientôt ».

Relevons-le, le contenu de cette révélation vient de Dieu le Père qui l’a donnée à Jésus-Christ. Cette révélation, venant de celui qui a fixé le temps de sa propre autorité, est donc illimitée. La seule barrière est d’ordre conditionnel ; conformément à l’enseignement de Paul. Le message que Jésus délivre aux croyants de l’époque dite, Sardes, dans Apocalypse, chapitre 3, versets 1 à 4, vient confirmer le double enseignement de Paul. Lisons ces versets.

Verset 1 : « Je connais tes œuvres, que tu as le nom de vivre, et tu es mort ».

Relevons bien qu’il s’agit de Chrétiens que Jésus dit spirituellement morts. Le caractère conditionnel de la connaissance du temps de son retour apparaît de la manière la plus claire dans le verset 3 Jésus déclare :

« Si donc, tu ne veilles pas, je viendrai sur toi comme un voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai sur toi ». Dans ce verset, l’usage, du terme « si », nous place dans le mode conditionnel. Cependant, une situation conditionnelle étant à double face, le même verset pourrait se lire : « Si tu veilles, je ne viendrai pas à toi comme un voleur, et tu sauras à quelle heure je viendrai sur toi ». Ceci, bien sûr, à l’intention des serviteurs que Jésus considère encore spirituellement vivants.

Des serviteurs qu’il mentionne, précisément, dans le verset 4 où nous lisons : « Toutefois, tu as quelques noms, à Sardes, qui n’ont pas souillé leur vêtement. Et ils marcheront avec moi en vêtement blanc, car ils en sont dignes ».

Ainsi, la leçon de ce tableau nous invite à découvrir les critères par lesquels il est possible d’identifier les deux groupes de serviteurs de Jésus, groupes diamétralement opposés, comme le sont la nuit et le jour, la lumière et les ténèbres. Jésus a déclaré à ses disciples : « Si votre lumière est ténèbre, combien seront grandes ces ténèbres ».

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Critères bibliques de reconnaissance

des fils des ténèbres et des fils de la lumière

Ce sera donc le thème d’un nouveau tableau intitulé : « Critères bibliques de reconnaissance des fils des ténèbres et des fils de la lumière ».

Dans Matthieu, chapitre 13, et verset 30, nous lisons : « Laissez croître, ensemble, l’ivraie et le blé, jusqu’à la moisson. Et à l’époque de la moisson je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbe pour la brûler. Mais amassez le blé dans mon grenier ». A partir de cette parabole, nous pouvons séparer les serviteurs de Dieu en deux groupes : Les fils des ténèbres, appelés l’ivraie, dont l’étude des textes présentés à gauche de ce tableau nous permettra d’identifier le faux christianisme ; et par là, le véritable témoignage séducteur du diable. A droite du tableau, symbolisé dans la parabole par le blé, nous étudierons les critères des fils de la lumière, et découvrirons en quoi consiste l’unique « témoignage de Jésus ».

Lisons donc, dans Matthieu, chapitre 7, les versets 21 à 23, les déclarations qui concernent les fils des ténèbres : « Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans le royaume des cieux ; mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors, je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connu. Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ! «. L’iniquité, faut-il le préciser, désigne le mépris de la loi.

Matthieu, chapitre 24, verset 24, confirme : « Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes. Ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus ». Ainsi, disant, « je ne vous ai jamais connu », Jésus nous enseigne qu’il n’a pas réalisé les miracles revendiqués par ce type de serviteurs chrétiens, puisqu’ils précisent, « par ton nom »; celui de Jésus.

Si ce n’est pas Jésus, c’est donc l’ennemi, le diable, qui en est l’auteur. Aussi, nous pouvons dire que, dans le temps de la fin qui est le nôtre, le témoignage, qui vient séduire les hommes par le moyen des miracles, des désenvoûtements, des manifestations spectaculaires imputées à l’Esprit de Dieu, constitue, tout au contraire, le véritable témoignage du diable et de ses démons. Ceci, lorsque ces manifestations sont réalisées par des hommes qui commettent l’iniquité ; c’est-à-dire, qui méprisent la loi divine, et ne la pratiquent pas correctement.

En relation directe avec ces critères, nous retrouvons dans Matthieu, chapitre 24, versets 48 à 51, la conséquence rattachée à la malédiction des fils des ténèbres, que ces versets appellent méchants serviteurs ; l’ignorance du temps du retour de Jésus-Christ. Lisons ces versets : « Mais si c’est un méchant serviteur qui dit en lui-même : Mon maître tarde à venir. S’il se met à battre ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les hypocrites ; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents ».

Ayant établis les critères particuliers de reconnaissance des fils des ténèbres, nous pouvons être sûrs que ceux des fils de la lumière seront de caractère opposé. Ainsi, les miracles, s’il s’en fait, ne seront pas ébruités. Le temps de la venue de Jésus sera connu d’eux, pour une raison simple, que nous allons découvrir.

Nous retrouvons les déclarations de Paul dans sa première épître aux Thessaloniciens, chapitre 5, et verset 4, où il nous dit : « Mais vous frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ». Il ajoute ensuite au verset 19, et jusqu’au 21 : « N’éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toute chose ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute espèce de mal ».

Ce sont là des critères qui conditionnent le prolongement de la bonne relation, entre l’Esprit de Dieu et le disciple de Jésus. Le rôle fondamental des prophéties de la Bible apparaît encore plus dans ce texte de la 2ème épître de l’apôtre Pierre, chapitre 1er, verset 19, où il déclare : « Et nous tenons pour d’autant plus certaine, la parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître, et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs. Sachez tout d’abord vous-mêmes, qu’aucune prophétie de l'Écriture ne peut être l’objet d’une interprétation particulière ».

Dans ce verset, les mots lampe et obscur évoquent bien les principes opposés, lumière et ténèbres de notre étude.

Ainsi, sans la lumière, sur les mystères révélés par les prophéties, l’homme est placé dans les ténèbres, incapable de discerner les pièges que le diable dispose autour de lui et sur son chemin. Cette lumière, par les prophéties, va donc constituer un critère des fils de la lumière. Les prophéties ne sont éclairées par Dieu que lorsque le temps de le faire est arrivé. Nous allons retrouver ce caractère dans la nourriture pour le temps convenable, comme le mentionne Matthieu, chapitre 24, verset 45, où nous trouvons le message qui concerne le serviteur fidèle et prudent, soit l’opposé du serviteur méchant vu dans l’autre camp.

Lisons ce verset : « Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi. Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens. » En précisant, à son arrivée, ce texte évoque bien une lumière spéciale préparée pour ce temps du retour de Jésus.

A son tour, le livre de l’Apocalypse va confirmer ce critère exclusif des fils de la lumière qui consiste, en toute logique, à pénétrer la lumière des prophéties bibliques. Lisons ces différents versets de l’Apocalypse. Chapitre 1, verset 3 : « Heureux celui qui lit, et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites. Car le temps est proche ».

Chapitre 19, verset 10 : « Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie ». Également dans le chapitre 12 de l’Apocalypse, où Jésus nous propose un grand plan de l’ère chrétienne. Ce grand plan s’achève par le verset 17 : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité à ceux qui gardent les commandements de Dieu, et qui retiennent le témoignage de Jésus ». Ce témoignage de Jésus que le verset 10 du chapitre 19 dit être l’esprit de prophétie.

C’est donc avec l’autorité donnée par Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneurs des seigneurs, que je vais maintenant vous exposer et démontrer les subtilités qui font des livres de Daniel et de l’Apocalypse des livres mystérieux, obscurs, et pour moi et quelques autres, les livres les plus clairs, les plus solides bases de foi que l’on puisse espérer sur cette terre, soit, l’authentique témoignage de Jésus.

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Tableau n° : 4

Carte de l’Apocalypse

Nous utiliserons pour cela, un tableau qui représente le plan et la structure du livre Apocalypse. Ce livre se compose de deux parties principales. La première partie comprend les chapitres 1 à 10, elle nous présente trois évocations parallèles de l’ère chrétienne, sous les thèmes des LETTRES, des SCEAUX, et des TROMPETTES.

La preuve de ce découpage apparaît à la fin du chapitre 10, au verset 11, où l’ange de la vision s’adresse à Jean et lui dit : « Il faut que tu prophétises de nouveau, sur beaucoup de peuples, de langues, de nations, et de rois ».

Ceci confirme le découpage du livre en deux parties principales. La seconde partie, qui débute au chapitre 11, propose un développement des thèmes principaux, évoqués très succinctement, parfois un seul mot, dans les récits des dix premiers chapitres.

Voici maintenant, la preuve que les trois thèmes de la première partie sont bien parallèles.

Cette preuve repose sur un verset clé dont le développement apparaît dans le chapitre 16, au verset 18, nous y lisons : « Il y eut des voix, des éclairs, des coups de tonnerre, et un grand tremblement de terre ». Le verset 21 ajoutera : « Et une forte grêle ».

Cette citation s’inscrit dans le contexte du septième des sept derniers fléaux de la colère de Dieu, par lesquels s’achève l’existence des rebelles terrestres. La présentation de ce verset dans Apocalypse 4, verset 5, Apocalypse 8, verset 5, et également dans Apocalypse 11, verset 18, nous trouvons un développement du thème de la 7ème TROMPETTE, va nous permettre de comprendre que chacun des thèmes des LETTRES, des SCEAUX, et des TROMPETTES, reprend à son début l’évocation de l’histoire de l’ère chrétienne. Nous remarquerons encore, qu’en dehors de toute logique humaine, chacun des trois thèmes de la première partie est coupé en deux, voire trois chapitres, comme c’est le cas pour le thème des TROMPETTES.

Bien qu’effectué vers le XVIème siècle, ce découpage ne doit rien au hasard, mais tout a Dieu qui l’a inspiré.

En effet, la clé du mystère de l’Apocalypse se cache dans ce découpage, qui est justifié par un évènement fondamental établi par la prophétie de Daniel, chapitre 8, verset 14 ; dans ce verset Daniel nous propose un décret divin. Entré en application en 1844, on y lit : « Deux mille trois cent soir-matin, et la sainteté sera justifiée ».

Cette date, en laquelle la situation des églises chrétiennes est remise en question, constitue une véritable date charnière de l’ère chrétienne. Ensemble, les chapitres du livre de Daniel se complètent pour construire une révélation qui nous conduit à l’annonce de ce souverain décret.

 

Rappel Le message a été préparé avant 1994

C’est également sur cette date, 1844, révélée par le prophète Daniel, que viendront s’appuyer 150 années présentées sous la forme de cinq mois prophétiques, dans Apocalypse 9, ce qui nous permet d’établir la fin du monde marquée par le retour de Jésus-Christ en gloire, pour 1994.

Selon un code biblique présenté dans le livre d’Ezéchiel (Chapitre 4, verset 6), un jour prophétique désigne une année réelle. Aussi, les cinq mois prophétiques du chapitre 9 de l’Apocalypse représentent en fait 150 années réelles de délai que Dieu accorde aux croyants infidèles tombés en déchéance par le décret de 1844.

On comprend dès lors l’importance d’identifier correctement les croyants que cette prophétie désigne comme des faux prophètes passés en 1844 sous la domination du prince de ce monde de ténèbres. Seule cette identification nous permettra de recevoir avec conviction l’annonce de la fin de ce monde pour 1994.

Cet objectif rend donc nécessaire une étude minutieuse, point par point, de la construction élaborée par les messages du prophète Daniel.

C’est donc ce que nous entreprendrons à l’aide d’un nouveau tableau. Je vous signale que les éléments révélés dans cette présentation, et les nombreuses autres subtilités que nous ne pourrons pas évoquer dans ce cadre, sont tous présentés dans un ouvrage de 130 pages, accompagné des 4 tableaux résumant la construction prophétique ; un livre qui a pour titre: « La Révélation de la Septième Heure » – une œuvre réalisée par Samuel, votre serviteur, et celui de Jésus-Christ.

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Tableau n° 1

1ère carte : Daniel 2 – 7 – 8

Voici donc le premier tableau de la construction prophétique. On remarquera déjà le principe de l’utilisation parallèle de trois chapitres, comme c’était le cas de la première partie du livre Apocalypse, où nous avions les thèmes des LETTRES, des SCEAUX, et des TROMPETTES.

Ici, le but de ces trois chapitres de Daniel est de permettre l’identification d’un sujet mystérieux désigné par l’expression « petite corne » dans les chapitres 7 et 8.

Le centre d’intérêt se porte sur le chapitre 7 dans lequel cette « petite corne » se voit accusée par Dieu de terribles méfaits. Entre autres, elle fait la guerre aux saints, domine sur eux pendant 1260 années, et surtout elle est accusée de changer les temps et la loi, de Dieu, naturellement.

Déjà, le seul témoignage historique de la lutte ouverte que le papisme catholique romain a mené contre la Bible et ses partisans protestants, au XVIème siècle, nous porte à identifier cette petite corne à cette organisation religieuse papale et romaine.

Cependant, seul, le chapitre 7 ne permet pas d’appuyer suffisamment cette très grave accusation. Aussi, c’est par le caractère complémentaire des chapitres 2, 7, et 8, que nous parviendrons à atteindre ce but.

Le chapitre 2 constitue un grand plan général. Le chapitre 7 apportera un enseignement d’ordre chronologique, qui nous permettra de situer le temps, où la petite corne apparaît dans l’histoire humaine. Le chapitre 8 viendra confirmer l’identification romaine présentée, en hypothèse, par Daniel 7, en livrant un enseignement d’ordre géographique. Ce qui nous permet de situer géographiquement l’implantation de cette mystérieuse entité appelée, petite corne.

Étudions maintenant la construction de cette prophétie; tout d’abord, Daniel 2.

L’enseignement se fonde sur une vision reçue, puis oubliée par le roi Nébucadnetsar, roi de l’empire chaldéen de Babylone. Daniel se trouve lui-même avec d’autres jeunes Juifs dans cette ville, depuis leur déportation, en 605 avant Jésus-Christ. L’oubli de son songe tracasse à ce point le roi, qu’il menace de faire mourir les sages de son royaume, s’ils se montrent incapables de le lui rappeler. Ce qui est impossible aux hommes ne l’est pas pour Dieu; et Daniel le sait bien. Après avoir prié pour obtenir la réponse réclamée par le roi, Daniel est exaucé. Et il témoigne alors de la puissance de Dieu auprès de lui. Il lui décrit, et lui interprète le songe intégralement.

Il y avait dans cette vision, une statue impressionnante représentant un colosse ; c'est-à-dire un symbole de la puissance humaine.

Quatre matériaux différents désignent la succession de quatre empires universels. L’enseignement de Daniel se porte principalement sur la tête d’or, dont il dira : « Ô roi, la tête d’or, c’est toi. Le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force, et la gloire ».

Nous retiendrons de ces paroles, les termes, force, et empire. Ils apparaîtront, 50 années plus tard, dans une autre vision, donnée, cette fois, à Daniel. Une vision qui sera rapportée dans le chapitre 7.

En effet, selon le livre des Juges, chapitre 14, et verset 18, le lion symbolise la force. Quant aux ailes d’aigle, elles ont pour leur part de tout temps symbolisé la puissance impériale. Le chapitre 7 évoque, également, un temps où les ailes d’aigle du lion furent arrachées. Il fut mis debout sur ses pieds, comme un homme, et un cœur d’homme lui fut donné.

Ces précisions évoquent l’enseignement du chapitre 4 qui nous relate comment, à cause de son orgueil, le roi Nébucadnetsar fut abêti par Dieu, pendant sept années. Après quoi, humilié par le Dieu suprême, il se convertit à lui, et achève son témoignage en le glorifiant. Ainsi, le caractère parallèle de la tête d’or et du lion est démontré.

Revenons à Daniel 2. De la poitrine et des bras d’argent, Daniel ne dit que peu de choses ; si ce n’est qu’un royaume, moindre que le sien, succédera à Nébucadnetsar. Daniel était contemporain des deux premiers empires. Le chapitre 5 nous permet d’identifier cet empire à celui des Mèdes et des Perses.

L’enseignement du chapitre 8 nous permet à son tour d’identifier, le ventre et les cuisses d’airain du troisième empire, à l’empire grec.

Le témoignage historique nous autorise à voir l’empire romain dans les jambes de fer qui lui succèdent. Daniel précise que ce royaume sera très fort ; qu’il brisera et rompra tout.

Après la domination de l’empire romain, nous trouvons dans les pieds, et les dix orteils, en partie de fer et d’argile, l’Europe occidentale chrétienne qui a imposé son joug esclavagiste colonialiste et religieux, pendant de très longs siècles, sur les pays de la terre entière, ou presque. Daniel précise en parlant de cet alliage de fer et d’argile que les hommes feront des alliances humaines, mais qu’ils ne seront pas unis entre eux.

Vient ensuite, l’intervention d’une pierre, détachée sans le secours d’aucune main ; ce qui suggère une intervention directe, de la part de Dieu. Elle vient frapper la statue à ses pieds, et le colosse humain est désintégré, comparé à la balle de la moisson, au moment du crible, lorsqu’elle s’envole avec le vent.

La pierre, nous dit Daniel, devint une grande montagne, et elle remplit toute la terre. Il précisera que ce symbole annonce l'instauration d'un royaume qui ne sera lui-même jamais détruit. On remarquera que l’instauration de ce royaume coïncide avec l’anéantissement de la puissance humaine.

Dans Daniel 7, nous retrouverons l’évocation de ce royaume éternel, et de la sorte, le caractère parallèle des chapitres 2 et 7 est ainsi vérifié au niveau du premier et du dernier empire. Faute d’appui sur les textes de Daniel 2, pour les empires intermédiaires nous nous porterons sur Daniel 8. Au début de ce chapitre, aucun mystère, un bélier y est identifié aux rois Mèdes et Perses par le verset 20.

On découvrira ainsi des messages parallèles entre ce bélier de Daniel 8, et l’ours de Daniel 7. Ainsi, un premier message évoque la dualité de l’empire Mède et Perse. Deux cornes, dont l’une est plus haute que l’autre, chez le bélier. L’ours, pour sa part, est dit, appuyé sur un côté.

Un deuxième message concerne trois conquêtes mèdes et perses, respectivement, la Babylonie, la Lydie, et l'Égypte. Elles sont évoquées par les trois points cardinaux de l’extension du bélier, et par les trois côtes que l’ours tient dans sa gueule.

Nous passons ainsi à l’empire grec désigné dans Daniel 8 par un bouc venant de l’occident. Il frappe le bélier perse, et le terrasse. Sa première corne placée entre ses yeux se brise, illustrant la mort d’Alexandre le Grand, ce grand conquérant qui meurt en 323 avant Jésus-Christ.

Quatre grandes cornes s’élèvent alors aux quatre vents des cieux, symbolisant quatre royaumes grecs fondés, en Égypte, en Syrie, en Grèce, et en Thrace par quatre généraux d’Alexandre, qui se partagent ainsi son immense empire après vingt deux années de guerre entre ses divers successeurs ; plus nombreux au départ.

Ces quatre survivants sont, dans l’ordre cité : Ptolémée Lagus, Séleucos Nicator, Cassandre, et Lysimaque. Les deux plus importants sont les deux premiers qui fondent les dynasties lagide et séleucide. Des luttes les opposeront au cours de six guerres, appelées « six guerres de Syrie » ; six guerres qui seront relatées dans Daniel 11.

Nous allons trouver des nouveaux messages parallèles, entre le bouc de Daniel 8, et le léopard de Daniel 7. Premier message - Les quatre dynasties fondées, illustrées par les quatre grandes cornes du bouc, et les quatre têtes du léopard. Deuxième message – La rapidité de l’extension de l’empire d’Alexandre le Grand. Le bouc parcourt la terre à sa surface sans la toucher. Pour sa part, le léopard le plus rapide des animaux sauvages est doté de quatre ailes d’oiseau. Les deux volent.

Un troisième message existe – Le thème du péché. Dans la statue, il est suggéré par l’airain ; métal d’alliage, soit, impureté. Au contraire, les matériaux précédents, l’or et l’argent, sont purs. Chez le léopard, ce péché est suggéré par un verset biblique, car il est écrit dans Jérémie, chapitre 13, verset 23 : « Un léopard peut-il enlever ses taches ? »

Dans Daniel 8, le bouc est le symbole du péché qu’il représente dans la cérémonie annuelle juive du Yom Kippour, soit, le jour des expiations. Par cette fête, qui arrive une fois par an, Dieu prophétise l’enlèvement et le règlement définitif du péché ; ce qui s’accomplira par la mort expiatoire du Messie, Jésus-Christ. Cette cérémonie importante est présentée dans Lévitique, chapitre 16.

Si le message du péché arrive avec l’empire grec, c’est parce que Daniel 11 présentera, dans le cadre des « six guerres de Syrie », évoquées précédemment, un roi persécuteur de la dynastie séleucide, nommé Antiochos IV Epiphane, ce qui signifie l’illustre.

Persécuteur des Juifs en son temps, vers 168 avant Jésus-Christ, ce roi est présenté comme un type préfigurateur de la petite corne romaine qui persécutera les Chrétiens pendant l’ère chrétienne.

La progression prophétique nous fait passer maintenant sous la domination du quatrième empire ; l’empire romain. Désigné par les jambes de fer, dans la statue de Daniel 2, cet empire est décrit comme un animal terrible, épouvantable, extraordinairement fort, avec de grandes dents de fer, et dix cornes.

On relèvera déjà les éléments parallèles à ceux de la statue. Le fer, commun, et les dix orteils correspondent aux dix cornes.

La prophétie évoque alors l’apparition de la petite corne, le sujet cible mystérieux du chapitre 7. Confirmant le parallélisme avec la statue, le verset 24 nous apportera des précisions sur l’ordre chronologique de l’apparition de l’animal, des dix cornes, et de la petite corne. Il nous dit : « Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume ; un autre s’élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois ».

L’animal étant l’empire romain, les dix cornes désignent les royaumes européens nés de l’éclatement de cet empire, après 395 de notre ère. La petite corne devait apparaître après eux, et sa domination devait être imposée à trois de ces royaumes réticents. Son caractère différent des autres rois et les nombreuses autres précisions présentées sur elle permettent de l’identifier à l’organisation papale de Rome.

Les trois royaumes abaissés devant la papauté furent successivement les Hérules, en 489, les Vandales, en 534, et les Ostrogoths, en 538.

Voici le portrait-robot que Daniel 7 nous propose sur cette « petite corne ». Elle a des yeux d’homme et une bouche qui parle avec arrogance. Elle fait la guerre aux saints, parvient à les vaincre, et ils lui sont livrés pendant trois ans et demi prophétiques, soit, mille deux cent soixante années réelles. Elle parle contre le Très-Haut, forme le dessein de changer les temps et la loi ; celle de Dieu.

Son activité se prolonge jusqu’au temps du jugement l’animal est lui-même détruit par le feu à cause des paroles arrogantes de la petite corne. Il y a déjà là, suffisamment d’éléments pour présenter en hypothèse son identification au régime papal romain ; comme l’enseigne ce tableau.

Mais une preuve de plus n’est pas à négliger ; car elle donnera une autorité complète à cette interprétation. Ce sera précisément le rôle du chapitre 8.

Nous l’avions quitté au moment où les quatre grandes cornes des royaumes grecs de Syrie, d’Egypte, de Grèce, et de la Thrace, succédaient à l’empire grec d’Alexandre le Grand. Le verset 9 nous dit alors : « De l’une d’elles sortit une petite corne qui s’agrandit beaucoup vers le midi, vers l’orient, et vers le plus beau des pays ». Nous raisonnerons alors ainsi : Le retour de l’expression petite corne suggère une identité commune à celle du chapitre 7.

De plus, la forme sous laquelle l’extension de cette petite corne nous est présentée est semblable à celle qui exprime l’extension du bélier mède et perse ; en marche vers son titre impérial. Ainsi, Rome est présentée ici dans son époque de république romaine dont l’extension vers le midi, vers l’orient, et vers le plus beau des pays, soit Israël, la porte au rang d’empire sous les règnes de César et Octave, soit, à l’époque approximative de la naissance du Messie, Jésus-Christ.

Un dictionnaire classique confirmera la chronologie de ces extensions géographiques indiquées sur ce tableau. Les guerres puniques contre Carthage, entre 400 et 250 avant Jésus-Christ, confirment l’extension vers le midi de Rome. Puis un appel de la ligue étolienne, entrée en guerre civile contre la ligue achéenne, conduira les armées romaines en Grèce vers 250. Elles finiront par la coloniser définitivement au « sac de Corinthe » vers 160 avant Jésus-Christ.

Ainsi la Grèce est l’une des quatre grandes cornes de laquelle le verset 9 fait s’élever la petite corne romaine. Avec raison, la prophétie mentionne l’apparition de Rome lorsqu’elle commence à avoir une influence, même indirecte, sur l’histoire du peuple de Dieu, soit, dans ce contexte, le peuple juif. C’est en effet après leur colonisation de la Grèce que les Romains sont devenus les gendarmes de l’Asie mineure. Notamment, le chapitre 11 de Daniel rapporte l’intervention militaire de Rome contre les rois séleucides de Syrie, Antiochos III et Antiochos IV, qu’ils ont humiliés et bloqués dans leur conquête. La colère du second s’est retournée contre le peuple juif qu’il a persécuté cruellement pendant presque trois ans et demi réels.

Le mystère de la petite corne de Daniel 8 s’explique fort bien ; quand Daniel reçoit la prophétie vers 554 avant Jésus-Christ, Rome n’est âgée que d’environ cent ans. C’est une petite monarchie perdue dans l’anonymat des peuples occidentaux. Ce n’est pas le cas des Mèdes et Perses, et de la Grèce (Javan), qui sont déjà de grands empires.

La troisième phase de l’extension romaine est marquée par la conquête de la Syrie qui dominait jusque-là le peuple juif. En 63 avant Jésus-Christ, le général Pompée en fait une province romaine. Les Juifs passent alors sous le contrôle et l’occupation de Rome.

Dans ce temps, avec la naissance du Christ, l’ancienne alliance va disparaître relayée par la nouvelle alliance chrétienne. Ainsi, la boucle se referme ; la petite corne romaine républicaine s’agrandit de 400 jusqu’en 63 avant Jésus-Christ pour devenir les jambes de fer de la statue de l’empire romain de Daniel 2, ou le quatrième animal aux dents de fer, dit « terrible », de Daniel 7.

Vers 395 après Jésus-Christ la dislocation de l’empire romain donne naissance à dix royaumes indépendants occidentaux ; les dix cornes de Daniel 7. Vers 538, sous l’aspect religieux papal, Rome reprend sa domination perdue sur les nations occidentales. C’est le retour de la petite corne de Daniel 7.

Le but de Dieu est doublement atteint ; d'une part le chapitre 8 est venu confirmer l’hypothèse de l’identification romaine, de l’expression petite corne ; d’autre part, la progression de la prophétie nous a conduit dans l’ère chrétienne.

De ce fait, dans ce même chapitre 8, au verset 10, sautant les quelques siècles de l’instauration des dix cornes des royaumes occidentaux européens, l’Esprit reprend pour cible la petite corne papale romaine évoquée dans le chapitre 7.

Cette interprétation sera contrôlée par un second tableau.

A ce niveau de l’étude vous comprenez de plus en plus la nécessité de retrouver dans l’ouvrage, « La Révélation de la Septième Heure », les nombreuses subtilités révélées dans cette démonstration.

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Tableau n° : 2

Carte n° 2 – Daniel : Messages parallèles

et chaînes prophétiques

Ce nouveau tableau va, d’une part, confirmer les théories développées par le premier tableau ; d’autre part, il apporte des enseignements nouveaux d’une importance extrême pour notre temps.

Sous le titre, « messages parallèles entre Daniel 7 et Daniel 8 », nous vérifierons que nous retrouvons bien à partir de Daniel, chapitre 8, verset 10, la petite corne papale romaine de Daniel 7.

Ainsi, il y a la même arrogance chez le roi de Daniel 7, et celui de Daniel 8. Appelé différent des autres rois dans Daniel 7, il est qualifié de roi impudent et artificieux dans Daniel 8.

Selon Daniel 7, il espère changer la loi divine, que Daniel 8 appelle la vérité, en analogie avec le Psaume chapitre 119, verset 142, où l’on peut lire : « Ta loi est la vérité ». Et puisque nous évoquons la loi de Dieu, le sujet vaut bien qu’on s’y attarde un peu, car nous devons nous en souvenir, le comportement de l’homme envers cette loi était un critère biblique de reconnaissance des fils des ténèbres ou des fils de la lumière.

Alors voyons de plus près le mal qui a été fait à cette loi suprême des dix commandements ; paroles proclamées dans une atmosphère de terreur depuis le mont Sinaï par la bouche même de Dieu, et gravées ensuite de son propre doigt sur des tables de pierre.

Au centre de ce tableau, les dix commandements, tels que Dieu les présente dans Exode, chapitre 20. A gauche, les dix commandements d’homme que Rome a proposés dans son enseignement. A droite, un remaniement de ces textes, sous Pie XII, en 1948, ne change rien à l’outrage fait à l’auteur divin de cette loi.

La suppression pure et simple du second commandement qui condamne les cultes idolâtres du catholicisme romain, à cause de ses images taillées, et de son adoration de la créature, ne constitue t’elle pas une action arrogante pour le Dieu créateur et législateur ?

Ceci d’autant plus que ce commandement contient une mise en garde contre les rebelles, et une promesse de bénédiction pour la fidélité aux commandements de Dieu. Pour cacher aux hommes ignorants de ces choses la mystification du texte original, Rome a créé de toute pièce un commandement sur le péché de l’œuvre de chair qui n’est en fait qu’un redoublement du septième commandement relatif à l’adultère.

Jusque-là, les croyants d’obédience protestante approuveront sans problème ces accusations que les pères du protestantisme ont reconnues et dénoncées, dès le XVIème siècle. Mais il nous faut porter nos regards maintenant sur le quatrième commandement et découvrir la cause d’une malédiction, à caractère universel, puisqu’elle atteint en pleine face l’honneur et la gloire du Dieu créateur.

En effet, la pratique du sabbat, le samedi, par les Juifs, prouve la transgression de ce quatrième commandement par les Chrétiens qui consacrent au repos, non pas le septième jour sanctifié par Dieu à cet usage dès la création du monde, selon Genèse, au chapitre 2, et verset 3, mais le premier jour des six jours profanes accordés à l’homme pour son activité civile et professionnelle.

L’adoption de ce faux jour de repos remonte à un décret de l’empereur Constantin 1er qui l’a fait reconnaître dans son empire, en 321, sous le nom du « jour du vénérable soleil invaincu ». Ce n’est qu’après l’adoption de ce décret païen que les Chrétiens apostats, et non, apôtres, l’ont rebaptisé « Dimanche » ; ce qui signifie en latin : Jour du Seigneur. En anglais, encore de nos jours, le mot « Sunday » confirme cette origine païenne. C’est également le cas en langue allemande, « Sontag ». La situation actuelle de la religion chrétienne universelle démontre combien un décalage de vingt-quatre heures peut porter de terribles conséquences, lorsqu’il s’agit d’un rendez-vous fixé par le Maître des univers, qui est aussi, celui de la vie.

Souvenons-nous devant ce problème que Jésus-Christ a déclaré solennellement que : « Tant que le ciel et la terre ne disparaîtront pas, il ne disparaîtra pas un iota ou un trait de lettre de la loi avant que tout soit arrivé ». Il y a là plus qu’un trait ou un iota de changé. Par sa parole créatrice, Dieu a fixé les limites du temps. Un temps que nous mesurons par le cycle de la rotation terrestre sur son axe, pour la valeur du jour, ou autour du soleil, pour la valeur d’une année.

L’instauration du sabbat rappelé dans le quatrième commandement du décalogue remonte à la toute première semaine organisée par Dieu, dès la création du monde. C’est cette gloire que l’Éternel entend entretenir dans la pensée de ses créatures, par le cycle hebdomadaire du repos du septième jour.

L’étude de la suite des enseignements du tableau 2 que nous venons de lâcher pour cette parenthèse va confirmer l’importance de ce quatrième commandement transgressé.

Reprenons les messages parallèles de Daniel 7 et Daniel 8. Les saints du Très-Haut de Daniel 7 deviennent l’armée des cieux et des étoiles dans Daniel 8 ; selon une lecture spirituelle de Genèse, chapitre 1, verset 17, où il est dit des étoiles « qu’elles furent placées dans le ciel pour éclairer la terre ».

N’est-ce pas là le rôle des disciples de Jésus qu’il appelle par ailleurs citoyens du royaume des cieux ?

L’expression de Daniel 7, les saints seront livrés, est reprise fidèlement dans Daniel 8, verset 12, sous la forme, l’armée fut livrée. Cet abandon de l’Eglise entre les mains de Rome va ainsi se prolonger pendant « un temps, des temps (ou deux temps pour une lecture juive), et la moitié d’un temps ». Cette durée prophétique va désigner d’après le code du jour année d'Ézéchiel, chapitre 4, 1260 années réelles.

Les termes perpétuel et péché, du verset 12, méritent un éclaircissement. Nous allons y revenir.

Avant cela, nous devons définir l’identité du personnage auquel le mystérieux perpétuel est enlevé. C’est ce que nous ferons dans le paragraphe qui présente des messages complémentaires, cette fois, entre Daniel 8 et Daniel 11.

Mais déjà, à l’intérieur de Daniel 8, nous voyons que le chef de l’armée, auquel le perpétuel est enlevé, n’est autre que le Chef des chefs ; c'est-à-dire, le grand Roi des rois et Seigneurs des seigneurs : Jésus-Christ lui-même, le Dieu tout-puissant incarné. Cette action consiste à enlever à Jésus, Chef de l'Église chrétienne, son titre et son autorité.

De quelle manière ? Rome, nous l’avons vu a déjà, par Constantin, sapé l’autorité du Dieu législateur, en 321. C’est en 538 qu’un « intrigant » nommé Vigile obtient de l’empereur Justinien la place d’évêque de Rome, faisant pour cela exiler l’évêque en place appelé Silvère. Mais ce Vigile obtient de Justinien des pouvoirs accrus. Par décret, il obtient des pouvoirs temporels et spirituels, et la domination sur tous les évêchés chrétiens de l’empire restés, jusque-là, indépendants. C’est à ce décret de Justinien, empereur romain, que l’organisation papale doit son autorité, et non à sa succession de l’apôtre Pierre qui n’a jamais été chef d’église, comme en témoigne le récit de la Bible.

Reste à définir le terme perpétuel. Le mot sacrifice qui lui est rattaché dans nos Bibles est un rajout des traducteurs, car il n’est pas mentionné dans le texte original hébreu. De plus, il fausse le sens du terme perpétuel qui désigne en fait le sacerdoce de Jésus-Christ ; un sacerdoce qu’il possède de façon intransmissible, selon Hébreux, chapitre 7, verset 24. Ce sacerdoce c’est son droit unique d’intercesseur pour les péchés de son peuple.

En fait, le nouveau chef terrestre romain de l'Église va attirer sur lui l’adoration qui n’était due qu’au seul Chef céleste Jésus-Christ. Et cette action s’accomplit par l’instauration du pape Vigile, en 538.

Daniel, chapitre 8, verset 12, précisait : « L’armée fut livrée avec le perpétuel, à cause du péché ». Quel est donc ce péché ? Et tout d’abord, qu’est-ce que le péché ?

Dans la première épître de Jean, chapitre 3, verset 4, la Bible répond : « Le péché, c’est la transgression de la loi ». Puisque ce péché est cause de l’abandon de l'Église au chef papal romain en 538, il nous faut le rechercher quelque part avant 538 ; la cause précédant toujours l’effet. C’est ici que nous retrouvons la transgression du quatrième commandement et l’abandon du sabbat de 321. Un abandon de la fidélité qui a pour conséquence l’abandon des croyants infidèles entre les mains d’un chef despote et cruel, arriviste et opportuniste avant tout, et ceci, pendant 1260 longues années.

Les éléments descriptifs se poursuivent dans Daniel, chapitre 8, versets 24 et 25. La prospérité du roi papal n’est pas due à sa propre force, mais à la ruse. Une ruse qui consistait à menacer de fermer le ciel aux monarques qui ne le reconnaissaient pas, et refusaient de lui obéir. Quelques rois seulement se sont permis d’ignorer cette menace, et nous le comprenons aujourd’hui, ils l’ont fait sans conséquence pour leur avenir spirituel. Ils étaient d’ailleurs bien capables de perdre leur salut tout seul. Nous reviendrons plus tard sur les enseignements de Daniel 11.

Dans les versets 10 à 12 de Daniel 8, Daniel a vu la petite corne « s’élever jusqu’à l’armée des cieux », soit, accéder au christianisme, il l’a vue « fouler larmée et les étoiles », soit, persécuter les Chrétiens, « jeter la vérité par terre », soit, renverser la loi divine en la modifiant ; cette action est également présentée sous la forme, « renverser la base de son sanctuaire » ; celui de Christ, le Chef des chefs.

Ici, le terme sanctuaire désigne l'Église chrétienne selon l’enseignement donné dans l’épître aux Ephésiens, chapitre 2, versets 20 à 21, où il est écrit : « Vous avez été fondés sur le fondement des apôtres dont Christ est la pierre angulaire. Et en lui, tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur ». On le remarquera, c’est bien Christ, la pierre angulaire, et non l’apôtre Pierre comme le revendique le papisme. Tous ces outrages réalisés contre le Très-Haut attendent une réponse.

Aussi Daniel entend un échange entre deux saints ; paroles citées dans Daniel 8, versets 13 et 14. Il entend : « Combien de temps s’accomplira la vision sur le perpétuel et sur le péché dévastateur ? Jusqu’à quand la sainteté et l’armée seront-elles foulées ? Et il me dit : Jusqu’à 2300 soir matin et la sainteté sera justifiée ». On le comprend, un temps de restauration de la vérité renversée est annoncé par Dieu. Avant de démontrer comment cette durée prophétique aboutit en l’année 1844, il convient de relever quelques restaurations au niveau de la traduction de ces versets 13 et 14.

Je ferai ici appel à une planche qui reproduit la page 24 de l’ouvrage, « La Révélation de la Septième Heure ».

Vous ne vous trompez pas. C’est au sens propre et au sens figuré de l’hébreu. Cependant ce montage d’un extrait de la Torah rend constatable l’erreur de traduction du mot « qodesh » qui signifie « sainteté », et non sanctuaire comme le présente la quasi-totalité des traductions bibliques. Ce fait est d’autant plus constatable que, dans ces quatre versets, Daniel utilise les trois termes dérivés de la racine «que de she»; au verset 11, la forme «miqdash» se traduit par sanctuaire; au verset 13, la forme «qadosh» est l’adjectif ou le nom saint ; et aux versets 13 et 14, la forme «qodesh» signifie sainteté ; ce qui est saint.

Si vous avez des doutes sur ces choses, et si votre amour de la vérité est assez grand, faites comme moi ; achetez un dictionnaire d’hébreu, la Torah, et lancer vous donc dans l’étude. A ce stade, l’amour de la vérité cesse d’être théorique, encore faut-il qu’il soit suivi d’une mise en pratique de ce que l’on comprend.

Cette première erreur de traduction en a fait commettre une seconde. Il ne s’agit pas de sanctuaire purifié, mais de sainteté justifiée. Le message y gagne en vérité, et en clarté. Ce terme large de «sainteté» répond, en effet, beaucoup mieux au caractère commun des objets des trois questions posées dans Daniel 8, verset 13. Cette sainteté désigne : Le sacerdoce perpétuel de Jésus ; le péché dévastateur, soit, l’abandon du sabbat du septième jour ; objet du quatrième commandement sanctifié ; et l’armée elle-même, c'est-à-dire, les disciples de Jésus.

Je rappelle ici, que la toute première fois où le récit de la Genèse, premier livre de la Bible, évoque le terme sainteté, c’est à propos du repos du sabbat du septième jour ; dans Genèse, chapitre 2, verset 3. Étant déjà concerné par le terme « péché » de Daniel, chapitre 8, verset 12, il semble logique et raisonnable de voir principalement dans cette sainteté justifiée, la restauration du repos du samedi, le véritable sabbat du septième jour.

Par extension, cette sainteté s’appliquant aux croyants eux-mêmes, Dieu signale son intention de n’accorder la justice de Jésus-Christ qu’à ceux-là seuls qui se laisseront sanctifier par l’obéissance à ce quatrième commandement. Ainsi, le caractère de criblage du décret de Daniel 8, verset 14, se révèle dans toutes ses conséquences. La première, c’est la malédiction marquée par les divisions, et les comportements incohérents des organisations religieuses officielles actuelles ; particulièrement, dans le camp du protestantisme. Car cette épreuve de 1844 le concerne tout spécialement. Il faut démontrer maintenant comment on parvient à fixer le terme des 2300 soir matin, en 1844. Premièrement, l’expression « soir matin » présentée au singulier dans le texte hébreu (hébreu : Jusqu’à soir matin 2300 et…) désigne une période entière indivisible que Genèse, chapitre 1, présente comme un jour entier, soit, un tour de la terre complet sur son axe. Avec le code, un jour pour une année, d’Ezéchiel, chapitre 4, les 2300 jours deviennent réellement 2300 années ; et le seul chapitre 8 de Daniel ne nous en donnera pas plus.

La chaîne prophétique nous conduit alors dans le chapitre 9 où une prophétie annonce un délai de 70 semaines, d’années, bien entendu, pour le peuple juif. Un délai pour accepter ou rejeter à son péril le Messie Jésus-Christ qui vient précisément expier l’iniquité, et mettre fin aux péchés de son peuple.

Ainsi, le verset 25 permet d’établir, par le décret du roi perse Artaxerxès 1er dit, longues mains, présenté dans Esdras, chapitre 7, verset 7, la date du commencement des 70 semaines d’années, soit, 490 années.

Selon Esdras 7, verset 7, la septième année de ce roi, soit, en 457 avant Jésus-Christ, Esdras obtint la faveur de ce décret qui l’autorise à rebâtir Jérusalem et son temple. On peut ainsi établir par cette prophétie, respectivement, en 27, l’année du baptême de Jésus-Christ ; en 31, l’année de sa crucifixion où il porte définitivement les péchés de ceux qu’Il reconnaîtra comme membres de son peuple. Mais faut-il le rappeler ? Il sera le seul juge de cette reconnaissance, ayant pour critère de jugement la loi divine, et toute la Bible ; sa parole écrite.

Cette prophétie nous permet d’établir également le terme des 70 semaines qui marquent la fin de grâce nationale de l’ancienne alliance juive et aboutit en l’an 34 où, en lapidant le diacre Étienne, les magistrats juifs ratifient leur refus de reconnaître, en Jésus-Christ, le Messie qu’ils attendaient. En 70, Dieu envoie l’accusé de réception du message juif de l’an 34. Il conduit les troupes romaines de Titus qui détruisent Jérusalem et son temple ; conformément à l’annonce présentée dans Daniel 9, verset 26 : « Le peuple d’un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire » (Hébreu : la sainteté).

C’est à ce peuple romain que Daniel 9, verset 27, va imputer des actions abominables jusqu’au temps de la fin. Une expression va en naître : « L’abomination du dévastateur » ; une piste à suivre jusque dans Daniel 12, verset 11. Il est important de relever que ce chapitre 9 de Daniel permettait d’établir l’année de la première venue du Messie sur la terre. Qu’y a-t-il d’étonnant, dans ce cas, que le chapitre 9 de l’Apocalypse nous permette par le prolongement de cette construction prophétique d’établir l’année de sa seconde venue. Daniel 9 ! Apocalypse 9 ! Quelle cohérente harmonie digne du Dieu suprême !

Un regard sur une planche reproduisant Esdras, chapitres 6 et 7, permet de constater, chapitre 6, verset 14, qu’il y a eu en fait trois décrets donnant autorisation de rebâtir Jérusalem ; trois décrets accordés respectivement par trois rois perses : Cyrus, Darius, et Artaxerxès. Mais, seul, le troisième qui marque la perfection de l’action est retenu par la prophétie.

De même, dans le chapitre 7, le livre d’Esdras nous présente, du verset 11 au verset 26, le texte complet de ce décret royal. Aux versets 7 et 8, nous trouvons la précision qui nous permet de dater ce décret en 457 avant Jésus-Christ. La Bible le situe, la septième année du règne du roi perse Artaxerxès.

Plusieurs raisons vont nous permettre d’utiliser cette base de départ des 70 semaines de Daniel 9 pour les 2300 « soir matin » de Daniel 8, verset 14. Tout d’abord, à cause du fait que le seul chapitre 8 ne nous offre aucun enseignement relatif au départ de cette durée prophétique. Le caractère complémentaire du livre entier étant maintenant bien démontré, la solution se trouve logiquement dans le chapitre 9 qui le suit.

Ensuite, les deux chapitres annoncent la fin du péché ; celui de Rome, dans Daniel 8, pour la nouvelle alliance ; celui des Juifs, et en même temps le péché universel porté par Jésus-Christ dans Daniel 9 qui nous annonce en fait le dernier « Yom Kippour », ou « Jour des expiations », fête que les Juifs fêtaient une fois par an, or l’animal tenant le rôle du péché y était le bouc ; et il y en avait même deux.

Un bouc que Daniel 8 présente après le bélier. Ceci constitue une preuve de plus du lien qui existe entre les chapitres 8 et 9 du livre de Daniel. De plus, la justice remise en question dans le décret de Daniel 8, verset 14, c’est la justice éternelle obtenue par le sacrifice du Messie prophétisé par Daniel 9, verset 24. Ainsi, la mort expiatrice du Messie Jésus est bien la seule base commune aux deux alliances. Et au-delà, elle valide les sacrifices animaliers qui le préfiguraient depuis Adam et Eve. Toutes ces raisons nous conduisent à prendre la date 457 avant Jésus-Christ pour point de départ des 2300 années de Daniel 8, verset 14 ; ce qui donne à ce décret divin une entrée en application à l’automne 1844 ; le 22 octobre 1844, pour être plus précis.

A l’origine de cette datation il y a un homme, américain, nommé William Miller. A l’étude de ces choses depuis 1816, la traduction biblique courante, « le sanctuaire sera purifié », l’a porté à interpréter cette expression comme annonçant la purification de la terre par le retour glorieux de Jésus-Christ. Des conférences publiques entre 1831 et 1844 ont été alors à la base d’un grand réveil spirituel aux États-Unis d’Amérique où se trouvait le peuple de Dieu composé des Protestants exilés de l’Europe catholique romaine. Les observateurs de l’époque ont baptisé ce réveil : Le réveil adventiste ; du latin « adventus » qui signifie l’avènement; celui de Jésus, bien sûr.

Nous allons retrouver dans le chapitre 12 de Daniel l’annonce et la conséquence de cette épreuve spirituelle. Au chapitre 12, verset 7, Daniel entend dans sa vision des saints poser une question. « Quand sera la fin de ces prodiges? » Une voix répond : « ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d’un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée ».

Cette réponse suggère donc deux phases distinctes. La première concerne les 1260 années du règne intolérant de la coalition papale et royale. Elle débute en 538 avec la fin du perpétuel de Jésus, à cause du décret de l’empereur Justinien accordé au premier pape en titre, Vigile. Elle s’achève en 1798 Pie VI est destitué par l'État français. Arrêté, il est conduit par ordre du Directoire par le général Berthier à la prison de la citadelle à Valence, dans la Drôme, où il est mort l’année suivante (en 1799). La ville de Valence, que Dieu a visitée en y apportant la lumière de la Révélation de la Septième Heure, possède donc à plus d’un titre le caractère de ville prophétique universelle. La deuxième phase, où « toutes ces choses finiront », ne s’accomplira qu’avec le vrai retour glorieux de Jésus-Christ. L’étude du livre Apocalypse révèlera les circonstances particulières de la fin dans lesquelles « la force du peuple saint » sera « entièrement brisée ».

Au verset 4, Daniel s’était entendu dire : « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin ; plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera ». Conformément à cette annonce, ce n’est qu’au début du 19ème siècle que l’intérêt public s’est porté vers ces prophéties. Au verset 11, l’ange dit à Daniel : « Depuis le temps où cessera le perpétuel, et où sera dressée l’abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours ». La fin du perpétuel fait référence à l’enseignement de Daniel 8, verset 12 ; une action rattachée à la date, 538. L’abomination du dévastateur fait référence à l’action romaine présentée, quant à elle, dans Daniel 9, au verset 27.

Le rassemblement de ces deux enseignements, dans ce seul verset, confirme l’identité romaine du roi impudent qui a enlevé le perpétuel au Chef des chefs : Christ. Un simple calcul, dans lequel nous ajouterons 1290 années à l’année 538, établit la date 1828 que nous rattacherons, conformément à l’accomplissement historique, au réveil adventiste universel.

Le verset 12 enchaîne : « Heureux, celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à mille trois cent trente-cinq jours ! » Dans ce verset, il est question d’attente. Attendre, qui ? Attendre, quoi ? L’époque concernée le prouve, il s’agit bien de l’attente de l’avènement de Jésus-Christ dont le retour glorieux était à cette époque attendu pour 1844. La béatitude décernée par Dieu à ceux qui attendent ce retour confirme le fait que cette épreuve a été entièrement dirigée par le Roi des rois. Un nouveau calcul permet d’établir la date 1873. Nous obtenons cette date en ajoutant 1335 jours (années) à la date 538 ; une nouvelle date qui ne peut représenter quelque chose que pour ceux qui sont les bénéficiaires de la béatitude de ce verset.

Alors, oui, il faut bien l’admettre, malgré la confusion qui règne dans le christianisme universel actuellement, il y a sur cette terre, une dénomination chrétienne particulièrement bénie et approuvée de Dieu ; du moins, jusqu’à maintenant. Je dirai même, ce que prouvera l’étude du chapitre 9 de l’Apocalypse, que c’est précisément pour cacher aux hommes l’église porteuse de la lumière prophétique que le diable a œuvré. Il a créé une multitude de fausses églises pour faire de l’intoxication religieuse, pour mieux étouffer la vérité. Le nom de cette église ? Rien de plus logique ! Née du réveil adventiste, elle en a conservé le nom. Mais en signe de l’approbation divine, Dieu lui a fait connaître et accepter la pratique du quatrième commandement. Ainsi, le repos du saint sabbat du septième jour lui a été donné comme sceau du Dieu vivant et signe extérieur de sa sainteté. Ceci justifie son nom d’« Adventiste du Septième Jour ».

Moi, Samuel, serviteur de l’Éternel, j’étais un simple membre de cette église, dans laquelle Dieu m’a béni par la « Révélation de la Septième Heure » que je vous présente. J’y étais, mais n’y suis plus, ayant été radié de cette église à cause du témoignage de Jésus que constitue, précisément, cette « Révélation de la septième Heure » qui m’a été accordée. Cependant, l’aveuglement des uns ne change rien au jugement que Dieu porte sur ces choses. Pour Dieu, l’« Adventiste du Septième Jour », c’est celui qu’Il continue de bénir, et non les organisations humaines qui se réclament de ce nom, tout en luttant contre Sa lumière. C’est alors, qu’il nous faut réaliser que, sans la démonstration de l’amour de sa vérité, la pratique du sabbat du septième jour peut perdre son caractère de signe de la sainteté, et n’être plus qu’un formalisme cultuel hérité, qu’il soit choisi, ou non. C’est pourquoi, une fois de plus, aujourd’hui comme en 1844, l’intérêt pour la lumière prophétique, cette « lampe qui brille dans un lieu obscur », selon la seconde épître de l’apôtre Pierre, chapitre 1, verset 19, cet intérêt, conduira les vrais serviteurs de Dieu à l’obéissance du quatrième commandement. Pour leur bonheur présent, et futur, ils entreront dans le repos du septième jour ; prélude au grand repos du septième millénaire que Dieu réserve à ses élus.

Dans l’histoire de l’église « Adventiste du Septième Jour », la date 1873, déterminée pour la fin des 1335 années du verset 12, correspond à une prise de conscience de sa mission universelle ; l’église ayant conservé un caractère purement américain entre 1828 et 1873. Elle prépara des missionnaires pour la terre entière à partir de 1873 ; année où elle organisa, à « Battle Creek », sa première école de préparation pour les missions. Ainsi, Dieu a adressé une béatitude sur ceux qui ont persévéré dans leur foi, malgré la déception causée par le non retour de Jésus en 1844. La cause de cette persévérance sera la même aujourd’hui ; l’étude personnelle approfondie des prophéties bibliques. Cette béatitude est justifiée pour ceux qui n’ayant pas « méprisé les prophéties » n’ont pas « éteint l’Esprit », comme l’enseigne la première épître aux Thessaloniciens, chapitre 5, versets 19 à 20. Ils ont examiné toute chose, et ont su retenir ce qui était bon dans les travaux de William Miller. Quant aux autres organisations officielles abandonnées par Dieu, elles sont allées d’incohérence en incohérence, et sont regroupées dans une alliance contre nature, dite œcuménique, avec l’église de Rome que les pères du protestantisme authentique ont déclarée diabolique.

Le livre de Daniel s’achève par ce chapitre 12 dont l’enseignement vient confirmer le caractère charnière et le criblage de la date 1844 établie par le décret de Daniel 8, verset 14. A ce niveau de l’étude, nous pourrions entreprendre l’étude du livre Apocalypse, dont la structure repose sur ces enseignements qui sont maintenant démontrés.

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Extrait de la torah (bible en hébreu) – Daniel 8 : 11-14

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Décret de l'empereur Constantin du 7 mars 321

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Daniel 11

Cependant, il nous reste à découvrir, dans Daniel 11, d’importantes révélations à l’accomplissement imminent. Je veux parler, bien sûr, de la troisième guerre mondiale.

Un rapide survol de la prophétie présentée dans le chapitre 11 permet de la résumer ainsi. Dans les versets 1 à 4, nous retrouvons les successions des empires mèdes et perses, puis grec (ou Javan). Au verset 4, le royaume divisé aux quatre vents des cieux, c’est celui d’Alexandre le Grand. Nous retrouvons ici l’allusion aux quatre grandes cornes de Daniel 8, verset 8. Ensuite, dans les versets 5 à 35, la prophétie annonce les « six guerres de Syrie » qui vont opposer les rois égyptiens dits lagides, descendants de Ptolémée Lagus, et appelés « rois du midi », aux rois syriens dits séleucides ; quant à eux, descendants de Séleucos Nicator que la prophétie désigne comme « rois du nord (ou rois du septentrion) ».

A partir du verset 21, un roi syrien, appelé Antiochos IV, dit Epiphane, ce qui signifie l’illustre, qui s’empare lui aussi de la royauté séleucide par l’intrigue auprès des Romains, finit par être humilié par Rome ; bloqué dans son désir de conquérir l’Egypte. Il vide alors sa colère, à son retour, sur le peuple juif. Et dans ce contexte historique, la prophétie lui impute, comme au chef papal romain, dans les autres chapitres, l’action de mettre fin au perpétuel et de dresser l’abomination du dévastateur. Ceci contribue à brouiller un peu plus les pistes d’interprétations des faits. Mais rassurons-nous. Il reste des indices précis pour ne pas s’y perdre. Le but de Dieu est de présenter ce roi syrien séleucide comme un type du persécuteur papal qui viendra, quant à lui, agir pendant 1260 années dans l’ère chrétienne.

Aussi, après avoir évoqué des généralités, dans les versets 33 à 35, nous reprenons au verset 36 l’antitype papal du roi grec de Syrie pour cible ; puisqu’il va prolonger son action jusqu’au temps de la fin.

La preuve de ce remplacement est présentée dans le tableau 2, dans le paragraphe intitulé, « messages complémentaires de Daniel 8 et Daniel 11 ». Le livre des Maccabées, que l’on doit à l’historien Josèphe, rapporte qu’Antiochos fit installer la statue de Jupiter, le dieu grec de ses pères, dans le temple de Jérusalem, pour la faire adorer par les Juifs. Or, il apparaît très clairement que les critères imputés à ce roi au verset 36 ne lui conviennent plus. Par contre, «il se glorifiera au-dessus de tous les dieux », évoque bien l’arrogance du roi papal de Daniel 7 et 8.

Le verset 37, en précisant, « n’aura égard à aucun dieu, ni aux dieux de ses pères », élimine définitivement le personnage Antiochos IV. Par contre, appliquée à la papauté, cette précision évoque l’abandon apparent des dieux de la Rome païenne. En précisant encore, «ni à la divinité qui fait l’objet du désir des femmes », l’Esprit fait allusion à Priape, le dieu sexuel des orgies romaines ; donc une apparence de piété que prend, aux yeux des hommes, la papauté. En disant qu’il « honorera le dieu des forteresses…avec l’or, l’argent, les pierres précieuses », l’Esprit évoque la gloire des églises et des cathédrales, véritables forteresses luxurieuses de richesses sur lesquelles l’église de Rome fonde tout son prestige.

Le texte précise encore au verset 39 : « Il comblera d’honneurs, ceux qui le reconnaîtront ; il les fera dominer sur plusieurs ; il leur distribuera des terres pour récompense ». Il est fait ici allusion aux pouvoirs temporel et spirituel obtenus par Vigile, par le décret de Justinien, en 538. La démonstration est faite. Le roi papal a bien relayé le roi grec au verset 36. Il nous faut donc redistribuer les rôles, puisqu’en toute logique, 22 siècles plus tard, les rois du nord et du midi ne sont plus les mêmes. Nous suivrons maintenant sur une planche reproduisant le texte de Daniel 11, versets 40 à 45, le récit qui annonce l’enchaînement des actions de la troisième et dernière guerre mondiale. Une action, que l’Apocalypse présente, pour sa part, sous le thème de la « sixième trompette », dans Apocalypse, chapitre 9. Lisons le verset 40 : « Au temps de la fin, le roi du midi », qui va désigner dans ce contexte les peuples musulmans arabes et africains, « se heurtera contre lui ». Le terme lui désigne l’Europe occidentale qui porte et partage la malédiction du roi papal. Les dix cornes de Daniel 7 étaient soumises à la petite corne et rattachées au même animal. « Et le roi du septentrion fondra sur lui ». Ce roi du septentrion est un pays puissamment armé situé au nord de l’Europe et d’Israël. Il s’agit bien sûr du géant russe dont la crise économique ne peut trouver une issue que dans une guerre, pour s’emparer des richesses qu’il n’a pas réussi à produire. Le texte poursuit : « il fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux vaisseaux. Il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent, et débordera ». Il s’agit bien d’une invasion et d’une occupation du territoire européen.

Le verset 41 porte ensuite le conflit vers l’Asie mineure : « Il entrera dans le plus beau des pays », désignant Israël, bien sûr, « et plusieurs succomberont ; mais Edom, Moab, et les enfants d’Ammon », qui désignent des nations arabes voisines d’Israël, « seront délivrés de sa main ». Il s’agit toujours là de la main russe.

Verset 42 : « Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d'Égypte n’échappera point ». Cette précision présente l'Égypte comme l’ennemi des Russes et des Arabes ; une situation établie depuis camp David, où l’alliance de l'Égypte avec Israël a été conclue par leurs gouvernants, Anouar El Sadate et Menahem Begin, vers les années 80 (en 1979).

Verset 43 : « Il se rendra maître des trésors d’or et d’argent et de toutes les choses précieuses de l'Égypte ; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite ». Les termes Libyens et Éthiopiens désignent dans la Bible plus que ces deux nations. Ils représentent l’Afrique du nord pour la Libye, et l’Afrique noire, pour l'Éthiopie. Ainsi, l’alliance de circonstances, plus que de cœur, entre le roi du nord russe et le roi du midi musulman est confirmée.

Au verset 44, le conflit entre dans sa phase la plus terrible. Nous lisons : « Des nouvelles du septentrion et de l’orient viendront l’effrayer ; et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes ». Le roi du septentrion, donc du nord, reçoit de son propre territoire des nouvelles si graves, qu’elles le conduisent dans un génocide fanatique désespéré. Il semble que profitant de l’affaiblissement de la Russie, dont les armées dispersées occupent à ce moment-là l’Europe et l’Asie mineure, des puissances non nommées mais identifiables aux USA et à la Chine s’en prennent nucléairement au territoire russe ; ce qui explique l’extermination de multitudes.

Verset 45 : « Il dressera les tentes de son palais entre les mers, et la glorieuse et sainte montagne, puis il arrivera à sa fin, sans que personne lui soit en aide ». La contre offensive engagée, soutenue par des actions de résistance des occupés, se poursuit jusqu’à ce que les Russes soient écrasés sur le territoire d’Israël. La Russie, n’étant plus, l’Europe, dévastée, la route de la domination est ouverte pour le dragon américain de « la bête de la terre » présentée au chapitre 13 de l’Apocalypse.

Le conflit de la troisième et dernière guerre mondiale est donc imminent. Mais l’évaluation du temps exact de son accomplissement dépend du sursit accordé encore à l’humanité. Cette notion étant liée à l’intervention finale de Jésus-Christ, la persévérance dans l’étude doit être poursuivie dans le livre de l’Apocalypse. Il nous apportera la réponse nécessaire, l’année 1994 du retour en gloire du Dieu suprême Jésus-Christ

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Tableau n° 3

Un troisième tableau nous permettra maintenant de mieux saisir l’organisation de la construction du livre prophétique de Daniel. Ce synoptique permet de visualiser la synthèse de l’ensemble, et de faire ressortir les subtilités de la forme type et antitype du dévastateur, par exemple. Alors que plusieurs sujets se voient imputées les mêmes expressions, la solution de leur identification est cachée dans le verbe qui définit le sort du sanctuaire. Ainsi, le roi grec Antiochos, de Daniel 11, verset 30, le profane ; ce que l’histoire confirme par l’installation du dieu de ses pères, Jupiter, dans le temple de Jérusalem.

Dans Daniel 9, verset 26, les troupes romaines du chef Titus le détruisent en l’an 70 de notre ère. Dans Daniel 8, verset 11, le chef papal renverse la base du sanctuaire du Chef des chefs Jésus-Christ. Au centre, le chapitre 9, qui est à la base de toute la construction de la prophétie de Daniel, mais aussi de l’Apocalypse qui va venir du ciel 7 siècles plus tard. Il présente la base du salut universel en évoquant l’instauration de la justice éternelle. Il propose la date de base pour les calculs prophétiques de la longue chaîne messianique, nous permet ainsi d’établir la date de 1844 qui va recevoir 150 années de plus dans Apocalypse, chapitre 9, pour déterminer l’année 1994 tout espoir non justifié prendra définitivement fin.

On remarquera également l’analogie d’un principe renouvelé dans la construction des durées chiffrées. De la même manière, les durées 1260 jours et 2300 soir-matin trouvent leur départ dans une citation donnée dans le chapitre suivant. Ainsi, les 1260 années de Daniel 7 commencent avec la fin du perpétuel citée dans Daniel 8. Et à leur tour, les 2300 soir-matin de Daniel 8 débutent avec l’ordre de rebâtir le temple de Jérusalem ; ordre cité dans Daniel 9.

D’autres enseignements de ce tableau proviennent de l’étude de l’Apocalypse, comme la chronologie des actions concernant le jugement, par exemple. Ce sujet nécessite les précisions que les chapitres 4 et 20 de l’Apocalypse vont nous apporter pour interpréter correctement son évocation proposée dans Daniel 7. Ce sera également le cas pour le thème des deux résurrections que Daniel 12, verset 2 regroupe, alors qu’Apocalypse, chapitre 20, versets 4 et 5, les sépare par mille années.

En bas du tableau, nous avons sous le titre, « Illustrations et enseignements paraboliques du sanctuaire hébreu », une leçon pédagogique imagée qui illustre la progression de la situation du peuple de Dieu, au fil du temps. Vous trouverez ce tableau, et toutes ses explications, dans l’ouvrage, « La Révélation de la Septième Heure », si vous décidez de l’acquérir, bien entendu. Déjà, les nombreuses subtilités révélées jusque là, lui donnent bien la valeur d’une perle de grand prix que les amoureux de la lumière sauront évaluer à sa juste valeur.

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Samuel

Serviteur de Jésus-Christ

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